30. Jour de repos (lemon)

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Les douze beignets ont été bien vite engloutis et déjà, je me sens mieux. Sawako en a tout de même mangé deux appuyée contre l'évier de la cuisine et il reste du sucre glace sur ses lèvres. Cette vision m'échauffe tous le corps et je me lève pour m'approcher d'elle. Je lui prends sa tasse de thé des mains et la pose sur le plan de travail sous son regard surpris. Mes bras viennent l'enfermer entre le meuble et moi, sa poitrine me frôlant à chaque respiration. Je peux sentir que son souffle se fait plus saccadé et j'adore avoir cet effet sur elle. Je me penche et ma langue vient doucement ôter le sucre de ses lèvres. Cette fois, Sawako a carrément arrêté de respirer. Quand je me redresse, ses joues sont roses et elle avale avec difficulté sa salive.

- Tu...tu ne veux pas prendre une douche ? bafouille t-elle.

- Pourquoi ? J'sens mauvais ? je lance en fronçant les sourcils, faisant semblant d'être vexé.

- Non ! Non... Pas du tout mais... Je...c'est pas ce que j'voulais dire...je...pardon !

Sa réaction est au delà de mes espérances et je décide de continuer à la taquiner pour la faire craquer. Je l'attrape par la taille pour l'installer sur le plan de travail et équilibrer nos tailles. Mes mains se glissent ensuite dans le creux de ses reins et ma bouche vient déposer des baisers sensuels juste sous son oreille. Sawako frissonne de plaisir et passe ses bras autour de ma nuque.

- Si j'prends une douche, c'est après et avec toi... je susurre dans son oreille.

- Après ? Mais... Daiki, on devrait pas ! T'es censé te reposer !

- J'peux faire l'étoile de mer si tu veux mais j'ai trop envie de toi !

Mes doigts se faufilent sous son gilet et je découvre avec plaisir qu'elle ne porte pas de t-shirt dessous. Je peux caresser à loisir sa peau douce, lui provoquant de légers frissons. Quand Sawako plaque ses mains sur mon visage pour m'embrasser avec tendresse, je sais que le barrage de sa volonté vient de céder. Alors je fais glisser ses jambes autour de ma taille pour la porter mais l'étape des escaliers s'avère délicate, voir périlleuse dans cette position.

- Repose moi, sourit-elle. Je peux monter toute seule. Promis, je ne m'enfuirais pas !

À contre cœur, je la dépose au sol mais avant qu'elle ne puisse esquisser un seul mouvement, je la soulève à nouveau pour la placer sur mon épaule cette fois.

- Daiki ! s'écrie t-elle alors qu'elle se retrouve la tête en bas. Tu n'es absolument pas raisonnable !

Une fois dans ma chambre, je la pose doucement sur mon lit et la rejoins immédiatement, impatient de la sentir contre moi. Nous nous retrouvons à genoux, face à face et l'atmosphère devient électrique entre nous. J'ai terriblement envie d'elle mais je veux prendre mon temps, savourer ce moment où elle et moi sommes seuls dans notre bulle.
Alors que nos regards ne se quittent plus, mes doigts s'affairent à défaire chaque bouton de son gilet avec une lenteur délibérée. Quand mes mains se glissent entre chaque pan du vêtement pour attirer Sawako contre moi, je sens sa respiration devenir lourde.
Elle enlace doucement ma taille et agrippe mon sweat pour me l'ôter. Torse nu devant elle, Sawako se mords la lèvre inférieure avant d'embrasser mes pectoraux puis ma gorge pour enfin sceller sa bouche à la mienne.
Malgré le désir qui nous dévore, notre baiser est doux et tendre mais profond et intense. Nos corps se collent, ne résistant pas à l'attraction de l'autre. Mes doigts glissent sur ses épaules pour faire tomber son gilet ainsi que ses bretelles de soutien gorge. Elle frissonne quand je lui retire ce dernier rempart entre sa poitrine et ma main.

Doucement, on bascule sur le lit, nos lèvres ne se quittant plus que pour embrasser d'autres parties de nos corps fiévreux et chargés de désir.
Sawako faufile sa main entre nous pour la glisser dans mon boxer et caresser mon érection. Je la sens sourire dans mon baiser quand elle réalise que je suis plus que prêt pour la suite.
Avec tendresse, elle m'incite à m'allonger sur le dos avant de faire glisser mon short et mon boxer le long de mes jambes.

- Tu dois te reposer, Daiki... susurre t-elle d'une voix qui embrase mes veines. Laisse moi faire...

Je lui lance un regard à la fois amusé et impatient puis ferme les paupières en sentant ses lèvres sur mon sexe tendu. Elle prends tout son temps et semble savourer chaque soubresaut de mon corps, chaque grognement qu'elle m'arrache avec sa délicieuse torture. L'une de mes mains vient se glisser dans ses cheveux tandis que l'autre agrippe le drap. J'ai envie qu'elle accélère, qu'elle me délivre mais en même temps, c'est si bon que je voudrais qu'elle ne s'arrête jamais.
Mais au moment où cette pensée me traverse et où mes doigts se resserrent sur ses mèches d'ébène, elle se recule, un air mutin sur le visage.

- Pas si vite... Moi aussi, je veux en profiter...

Sawako s'avance alors à quatre pattes au dessus de moi et tends son bras pour attraper un préservatif dans ma table de chevet. Dans cette position, ses seins effleurent mon visage et je souris bêtement à cette sensation. Mais avant que l'idée me vienne d'en profiter, Sawako reprends sa position initiale, un petit étui argenté en main. Elle garde le contrôle de la situation jusqu'au bout et nos corps s'emboîtent parfaitement, comme si ils étaient faits pour être unis.
Lascivement, elle commence à onduler des hanches, ses mains en appui sur mon torse. Ses mouvements sont lents et profonds, si profonds que je ne peux retenir mes gémissements.
Incapable de rester totalement passif, j'enroule mes doigts sur ses hanches et accompagne son rythme, l'invitant à aller encore plus loin. Mais ce simple toucher n'assouvit pas mon envie de la sentir encore plus alors je me redresse et plaque mes mains sur ses fesses. Ses jambes viennent encercler ma taille et les sensations de cette nouvelle position la font pousser un petit cri de plaisir. Je ne peux plus me retenir, j'ai besoin de contrôler notre étreinte alors je fais basculer Sawako sur le dos et entame un langoureux va et viens.
Mes lèvres embrassent son cou et son visage tandis que ses mains glissent dans mes cheveux et dessine les muscles de mes épaules.
J'accélère légèrement mes coups de bassin en sentant le plaisir monter de plus en plus. Puis soudain, nos regards se croisent et ne se lâchent plus. Sawako semble se noyer dans le saphir de mes yeux tout comme je me perds dans l'immensité du noir des siens. C'est si intense que le temps semble s'arrêter pour nous, juste pour nous laisser profiter de ce moment.
Je pousse encore plus profondément en elle et je vois son visage se transformer sous la décharge de plaisir. Alors que l'étincelle dans ses yeux est plus brillante que jamais, je gémis en sentant mon propre plaisir explosé.
Son souffle, aussi irrégulier que le mien, me balaye le visage alors que je pose mon front contre le sien.
C'était différent, à la fois plus doux et plus intense que d'habitude.

Nous reprenons doucement nos esprits l'un contre l'autre. Nos visages sont tournés l'un vers l'autre et nous nous regardons en silence.
Puis Sawako se mets soudain à sourire.

- Quoi ? je lui demande, intrigué. Qu'est ce qui te fait sourire ?

- C'est l'heure de la douche ! Et, cette fois... Tu en as vraiment besoin !

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Salut les Zouzous !

J'espère que tout va bien pour vous ?

Voilà le chapitre spécial lemon !
Il n'y a pas vraiment de quoi débattre dessus donc ça sera assez bref comme petit mot...

Quelles sont vos hypothèses pour la suite ?
Le match contre le Japon va arriver... Notre Génération Miracle va enfin se retrouver en équipe sur le terrain !
Comment pensez vous que ce match va se dérouler ?

J'ai repris le boulot donc le délai de publication sera un peu plus long mais je vous assure que je fais au max pour pas vous faire trop attendre 😉

Je vous embrasse fort 😘😘

Sawako ❤️

Un verre de lait |KnB|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant