Chapitre XIV: Je l'aime.

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En me voyant arriver, Jake m'attrapa par la taille et me colla à lui.

-Comment tu vas mon amour?

-Ça va et toi?

-Oui ça va très bien.

-T'es heureuse?

-Bien sur.

Il avala une gorgée de sa bière puis approcha son visage près de mon oreille.

-Alors je suis heureux moi aussi. chuchota-t-il.

On échangea un sourire puis il
m'embrassa au creux de mes lèvres.

-Je t'aime Jake.

Il releva la tête, un rire sourd et magnifique au visage.

-Alors comme ça, tu m'aimes hein? demanda-t-il, l'air faussement étonné.

-Ouais, c'est dingue non?

-Un peu! dit-il, un sourire constant sur le visage.

On rigolait à pleins poumons tous les deux, la joie emplissait nos deux cœurs.
Je me retirais des bras de Jake et partais prendre une bière quelques mètres plus loin.

En prenant la bouteille, je regardais la partie non-éclairée de la plage qui était à 10 mètres d'ici. Je vis une silhouette sans pour autant réussir à discerner son visage.

Je regardais davantage et m'avançais un peu.

-Il y a quelqu'un? demandais-je, inquiète.

La silhouette encapuchonnée recula de deux pas.

-Je.. Je vous veux aucun mal. Vous inquiétez pas. dis-je, hésitante.

Un bruit de verre claqua derrière moi. Je me retournais. C'était des gens complètement bourrés qui lançaient leurs bouteilles.

Je tournais mon regard de nouveau vers la silhouette inconnue. Mais elle avait disparu. Je cherchais quelques instants mais je ne la voyais plus.

-Eh Leïa! Tu fais quoi?

-J'arrive!

C'était Gen qui m'appelait au loin.
Je repris ma bière et revenais vers le groupe.

On se mît tous autour du feu de camp quand Calum me regarda droit dans les yeux. Il savait que quelque chose n'allait pas.

-Ça va pas ma belle? demanda-t-il, visiblement inquiet par mon absence.

-Si si. C'est juste.. Que j'ai cru voir quelqu'un là-bas.

Je montrais du doigt l'endroit où j'avais aperçu la silhouette.

-Mais j'ai du rêver.

-C'est ça d'abuser de l'alcool! riait-il.

J'esquissais un sourire en coin.
Malgré que tout le monde le prenne à la rigolade, je dois avouer que j'étais vraiment pas rassurée d'avoir vu cette silhouette si mystérieuse.

Je pris une cigarette dans mon sac, l'allumais et m'éloignais du feu de camp. J'allais au bord de l'eau.

Quelqu'un arriva à côté de moi. Je n'eus même pas besoin de le regarder. Je l'avais reconnu.

-C'est incroyable non? souffla-t-il.

-Qu'est ce qui est incroyable?

-Tout ce qu'on vit. À chaque heure, chaque minute. C'est incroyable.

Je tournais ma tête vers lui.

-Et moi c'est incroyable comment je t'aime infiniment plus à chaque heure, chaque minute..

-Chaque seconde.

Il m'attrapa par les hanches et approcha ses lèvres des miennes.

-C'est ça. À chaque seconde mon amour.

Je pris son visage entre mes mains et l'embrassais.
J'étais sûre d'une chose ce soir là. Je l'aimais. Je l'aimais à en mourir.

Addictions.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant