IMAGINES/GIFS (fermé)

Imagine Steve Harrington

Salut !
J'espère que l'attente n'a pas été trop longue et j'espère qu'il te plaira ! Bonne lecture :)

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Le monde tourne autour de toi. Tu as mal à la tête, envie de vomir, chaud et froid en même temps. Tu ne sais pas ce que les russes ont bien pu t'injecter  comme drogue, mais tu la sens bien passer, et peut-être même pour plusieurs heures, ou jours, encore.

Tu as comme l'impression de te réveiller dès que tu clignes des yeux : la bouche pâteuse, les idées embrumées et le regard perdu.
Il te faut un temps pour te rappeler l'endroit où tu es. Puis ça te revient : tu es dans les toilettes du centre commercial. Steve avachi dans la cabine d'à côté, probablement dans le même état que toi.

Tu poses ta tête contre le mur, pour que les étoiles devant tes yeux disparaissent. Tu entends Steve tirer la chasse d'eau et tu le vois se glisser sous la cloison qui sépare vos cabines :

- Steve ! Te colle pas sur le sol comme ça, c'est crade.
- Je suis couvert de sang, de vomi et probablement d'autre chose, le sol m'importe peu.

Tu ris légèrement suite à sa remarque.

- T'as pas tort.
- J'ai jamais tort mademoiselle Ali !
- Je tacherai de m'en souvenir monsieur Steve !

La drogue russe ne vous réussis vraiment pas.

Tu es adossée contre le mur des toilettes et Steve est juste en face de toi, assis lui aussi. Vos jambes se touchent à cause de la cabine trop petite. Un frisson te parcours le dos.

- Sinon Ali, tant qu'on est là, faudrait que je te parle d'un truc...

Tu entends ton cœur battre dans ta poitrine et tu sens une boule se former dans ton ventre.

- Je n'ai pas volé ton spray pour cheveux Steve, je te l'ai déjà dis !

Mais tu savais très bien que c'est n'est pas de ça dont il voulait te parler. Il soupira :

- je sais bien Ali, quoique j'ai encore un doute là dessus mais c'est pas ça. Il se trouve qu'il y a une fille que j'ai rencontré il y a un certain temps.
- Tu l'aimes bien ?
- Je l'adore, mais je crois qu'elle ne le voit pas assez.

Gros blanc. Tu hésitais à répondre « bien sûr que si je le vois » mais tu attendais de voir ce que Steve allait te sortir:

- Et j'aimerai lui montrer que je l'aime.
- Alors qu'est-ce que tu attends ?

Sur ce, il se rapprocha de temps et pris ton visage entre ses mains. Il posa ses lèvres tièdes sur les tiennes. Tout ton corps lâcha. Ton cerveau ne répondait plus. Il n'y avait que toi, Steve et une odeur de toilette public. C'est tout. Vous vous séparez pour reprendre votre souffle.

- Et maintenant, tu penses qu'elle t'as assez remarqué ?
- Je sais pas, faudrait peut-être assurer le coup.

Il eut un sourire en coin puis se réempara de tes lèvres.

Au bout de plusieurs minutes, alors que vous vous embrassiez toujours, un bruit de pas venant du couloir se fît entendre. Tu pensais que les russes étaient de retour. La porte commença à s'ouvrir. Tu priais intérieurement pour ne pas mourir. Tu es bien trop jeune pour ça !

Steve te regardait et avait l'air aussi effrayé que toi. Puis tu vis une paire de basket. Depuis quand les russes portent des Nike ?

-Al t'es la ? Houhou Al ! C'est Dustin.

Tu soupiras de soulagement. Steve aussi d'ailleurs. Vous vous relevez avec effort, la drogue étant toujours dans votre organisme.

- Dustin, on est là !

Dustin reconnu ta voix et se précipita vers la cabine où vous étiez. Quand il ouvra la porte, il eut l'air content, triste et étonné à la fois :

- Qu'est-ce que vous faites dans la même cabine ?
- On échappe aux russes Dustin, la routine. Dit Steve.

Dustin n'avait pas l'air convaincu. Peut-être qu'il vous croyait ou peut-être que non. Mais la n'est pas la question. Vous deviez vous tirer d'ici vite fait : vous avez des amis à sauver.

———
Voilà !
A la prochaine !

LUDIVINE