Mafia : Une Rencontre Inoubliable

Chapitre 11 "𝑇𝑜𝑟𝑡𝑢𝑟𝑎𝑡𝑒"

𝑇𝑜𝑟𝑡𝑢𝑟𝑎𝑡𝑒 / Torture

-Réveilles toi ! Ordonne une voix grave au loin.

J'ouvre subitement les paupières, et les seules choses que je perçois sont de gros néons lumineux blanc qui me brûlent et m'agressent toujours autant la rétine. Je suis encore dans la pièce blanche, pensais-je. Cependant, je ne suis plus au sol mais dans le lit que j'essayais de fuir précédemment.

Que fais-je ici ?

Je perçois à ma droite une silhouette qui me surplombe de sa grande taille. Tournant alors mon visage pour l'apercevoir, je croise ses yeux bleus océans qui ne lâchent pas les miens.

L'homme en question est doté d'un visage harmonieux, agréable et d'un regard glaçant qui vous coupe le souffle. Je comprends immédiatement qu'il s'agit de l'homme mystérieux qui s'est joint à nous dans la pièce lugubre, il n'y a de cela je ne sais combien de temps. Il était resté en retrait, regardant ce que m'infligeait l'homme tatoué appelé Lucio.

-Il faut avouer que j'en ai vu des milliers d'otages, mais aucun ne m'a autant surpris que vous. Commence-t-il en me dévisageant de la tête aux pieds. Vous êtes la première qui échappe à une balle de Lucio... Dit-il rictus aux lèvres, en s'asseyant sur une chaise non loin de là.

Les souvenirs me traversent par milliers. Voilà d'où me provient cette douleur à la tête. C'est dû à ma chute au sol. Je suis lamentablement tombée avec ma chaise en bois. Cependant, après cette chute, c'est le trou noir dans mon esprit.

Son petit sourire en coin ne me plaît pas du tout. Il se moque ouvertement de moi, alors que la situation ne lui permet pas.

-Il n y'a rien de marrant à s'écrouler au sol, secouée de spasmes parce que nous sommes menacés de mort. Soufflais-je d'une voix fatiguée qui contraste avec mon regard foudroyant.

-J'en conçois... Passons aux choses sérieuses bellezza. Nous allons enfin avoir nos réponses après trois jours. Annonce-t-il en posant sa cheville sur son second genoux lorsqu'il se positionne mieux sur la chaise.

-Trois jours ! M'exclamais-je en essayant de me redresser jusqu'à ce que je m'aperçoive que mes mains sont menottées.

Je suis menottée au lit !

-Simple précaution après vous avoir retrouvé au sol à moitié morte. Explique-t-il lorsqu'il me voit dévisager mes mains. Vous savez on est jamais trop prudent.

-Qu'est-ce que je fais encore ici. Je vous ai tout dis ! Assurais-je encore paniquée par leurs méthodes barbares.

- Calmez-vous ! Ordonne-t-il en fronçant les sourcils.

Je me fige dans la seconde.

Comment pourrais-je me calmer ?

- Pensez-vous réellement que nous faisons confiance à nos otage mademoiselle Di Carrio ? Me questionne-t-il d'un ton sarcastique.

Je suis otage.

Lorsque ces mots traversent ses lèvres, je prends réellement conscience de la position actuelle dans laquelle je suis. Que cela soit dans le sens figure ou propre.

Bien évidemment, il n'attend pas de réponse à cette question.

- Que voulez-vous encore savoir ? Soufflais-je dépassée par la situation.

-Seulement la vérité. Que cherchez-vous en Sicile ? Pourquoi, jeune comme vous êtes, vous avez quitté la France aussi soudainement ? Me demande-t-il d'un ton autoritaire, en me regardant droit dans les yeux pour percevoir la moindre faille lors de ma réponse.