Mafia : Une Rencontre Inoubliable

Chapitre 15: "𝐼𝑚𝑝𝑟𝑖𝑔𝑖𝑜𝑛𝑎𝑡𝑎 𝑡𝑟𝑎 𝑠𝑢𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖 𝑐𝑜𝑠𝑖" 2

𝐼𝑚𝑝𝑟𝑖𝑔𝑖𝑜𝑛𝑎𝑡𝑎 𝑡𝑟𝑎 𝑠𝑢𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖 𝑐𝑜𝑠𝑖/ Emprisonnée entre ses griffes

«Vous avez peur de moi»

Je suis fourdoyée de plein fouet par ses mots. Le fait qu'il ose d'un air sombre me lancer cette  puissante réplique, me prends par surprise.

Je clos mes paupières pour paraître moins touchée que je ne le suis. Essayant du mieux que je peux  de faire le vide autour de moi, mais de surtout échapper à ses deux intenses pupilles noires.

Je me sens oppressée.

Lorsqu'il prononce le mot "peur", il est satisfait de lui même car oui, j'éprouve des sensations d'effrois à son égard. Et il sait que ce n'est dû qu'à sa simple présence et sa puissante aura.  Il apprécie pleinement le pouvoir qu'il a sur moi, et le savoure délicieusement. D'ailleurs, le rictus  joueur qui habille actuellement ses lèvres en est bien la preuve. Il adore lorsque la personne en face de lui se soumet à sa domination.

De plus, bien que sa réplique soit sous forme interrogative, lui comme moi savons qu'il n'attend aucunement de réelle réponse. Enfin peut-être, mais ce n'est pas son but. Car il est persuadé de connaître la réponse.

Il est l'arrogance incarné.

Pour lui, ce n'est qu'une manière détournée de me remettre à ma place tout en prenant plaisir à me déstabiliser. Ainsi, il me rend dotant plus vulnérable face à son imposante stature.

Vulnérable par son regard sombre,
Vulnérable par son contact puissant,
Vulnérable par ses effluves agressives masculines,
Et puis, vulnérable par sa voix grave qui profère des paroles sanglantes.

Il a réussi à me déstabiliser !

Il a gagné...

Le rictus qu'il affiche dégage tant de terreur que je reste foudroyée sur place, me décomposant petit à petit malgré moi. Figée je n'effectue aucun mouvements. Et aucun mots, ni souffles ne traversent mes lèvres. Je reste donc sa prisonnière, toujours bloquée contre le mur.

De nouveaux tressaillement que je ne peux réprimer, me foudroient sur l'ensemble de mon corps, démarrant leur course du haut de ma nuque, juste sous ses yeux. Et malheureusement ce détail ne lui échappe pas, car mes mains sont toujours emprisonnée dans sa puissante main de fer qui exercent avec brutalité une pression supplémentaire sur mes mains afin de les empêcher de bouger. Il l'a sûrement vu, et bien senti.

Je l'entends ricaner.

J'essaye donc de réguler au mieux ma respiration, les yeux toujours clos pour reprendre le contrôle de mon corps, et le libérer de cet étaux d'angoisse qui me comprime la poitrine.

Je ne veux pas que ce monstre voit mes faiblesses pour s'en servir contre moi. Je ne veux pas qu'il puisse voir mes peurs, et mes angoisses. Bien que sous son regard je me sens nue et d'une vulnérabilité sans égale.

Mais comment paraître impassible face à lui ?

Restée silencieuse depuis plusieurs minutes, j'entends sa forte respiration saccadée, presque animale, qui atteste de sa présence et surtout de son impatience. Puis, je suis tout à coup secouée d'un mouvement brutal et vif, qui ne fais qu'amplifier ma peur, et diffuser son odeur masculine qui envahi maintenant la totalité de la pièce.

Cette proximité est déconcertante.

-Avez-vous perdu votre langue ? Demande-t-il d'un ton agressif, toujours face à moi, si je me fie au son grave de sa voix.