Mafia : Une Rencontre Inoubliable

Chapitre 15: "𝐶𝑜𝑛𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑜"

𝐶𝑜𝑛𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑜 / Confrontation

[Angela]

À demi-endormie, je sais que je suis restée allongé plusieurs heures, sentant sur ma peau les hauts rayons du Soleil qui passent au travers des volets fermés. Après tout, qu'aurais-je pu faire d'autre ? Rien. Au moins la journée passera plus vite.

Toujours dans la même position que précédemment, j'entends la porte dans mon dos s'ouvrir dans un long grincement. N'étant pas d'humeur à être dérangée, je ne bouge pas et ferme les yeux. Si je fais semblant de dormir peut-être pourrais je échapper à cette visite surprise. J'essaye de réguler ma respiration pour paraitre plus crédible, et souhaite que cette mise en scène fonctionne. Pendant quelques secondes, je n'entends rien et suis soulagée.

Peut-être que le visiteur a fait demi-tour.

Plusieurs minutes passent.

Je suis à présent seule.

Cependant, cet instant de répit ne dure que peu de temps. Lorsque j'ai pour intention de me tourner pour prendre une meilleure position, une lourde respiration perce le silence, et des effluves de parfums masculins se diffuses dans la pièce.

Je me fige dans la seconde, et réprime le sursaut de terreur qui allait surgir au plus profond de moi.

Je ne suis pas seule !

Par la suite, j'entends de lourds pas se rapprochaient à grandes enjambées vers mon côté du lit.

Qui est dans la pièce avec moi !

L'intrus se matérialise sûrement tout près de moi d'après le bruit qu'il fait, et je sais que si j'ouvre à ce moment précis les yeux, j'identifierai sa personne. Mes narines sont par la suite foudroyées par les effluves de ce fameux parfum masculin, que j'ai sentie. Cependant cette fois je réussie à determiner à qui il appartient. Et ce constat me terrorise.

C'est lui

C'est SON parfum.

Un silence lourd se fait dans la pièce. Il ne le rompt toujours pas.

Je suis mal à l'aise. Je peux sentir ses yeux perçants qui me dévisagent de la tête aux pieds, me procurant d'innombrables brûlures sur le corps. J'entends sa respiration lourde et régulière qui contraste avec la mienne. Mais je n'ouvre pas les yeux pour autant.

-Me prenez-vous pour un idiot tesoro ? Dit-il d'une voix grave et profonde tout près de moi.

J'hoquète de surprise le sentant plus proche que je ne le pensais. Je tempère ma respiration pour garder les battements de mon cœur réguliers, mais c'est chose impossible lorsqu'il est là. Beaucoup trop figée, je garde les yeux fermés, et n'effectue aucuns mouvements qui pourraient me trahir.

Je veux disparaitre !

-Ma patience à des limites... redressez vous immédiatement . Crache-t-il avec un agacement non dissimulé. Revoyez vos talents d'actrice Di Carrio...

Je déglutis.

-Et si vous croyez que votre petite grève de la faim va changer quoi que ce soit, c'est que vous êtes stupide ! Grogne-t-il d'encore plus près. Or vous m'avez laisser penser que vous ne l'étiez pas lors de nos précédents échanges, alors debout !

Paniquée, je sursaute dans le lit, ne l'ayant entendu s'avancer, pour me saisir le bras. Il s'en emparant avec agressivité pour me redresser d'un geste brusque. Terrorisée, je lâche un crie de surprise au contact de sa peau brûlante contre la mienne.
Comment est-ce possible d'atteindre une t-elle température corporelle ?