I Chapitre 3

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- Dites-moi, Gandalf, pensiez vous vraiment que vos plans et vos manoeuvres passeraient inaperçus ?

- Inaperçus ? Non je, je fait simplement ce qui me paraît juste.

La Dame Galadriel parla :

- Le Dragon hante votre esprit depuis longtemps.

- Oui Dame Galadriel. Smaug ne se soumet à personne. Mais un Dragon qui rejoindrait l'ennemi serait une arme aux effets dévastateurs.

- Quel ennemi ? Gandalf, l'ennemi as été neutralisé, Sauron a été vaincu. Il ne retrouvera jamais sa force d'antan.

Elrond prit la parole :

- Gandalf, pendant 400 ans nous avons vécu en paix. Et cette paix nous devons la préserver.

- Vraiment ? Nous vivons en paix ? Des Trolls sont descendus de leur montagnes. Ils assaillent des villages, détruisent des fermes. Des Orques nous ont attaqués sur la route.

- Rien qui ne soit le prélude d'une guerre.

- Vous vous mêlez toujours de tout. Vous voyez les problèmes où il n'y en as pas.

La Dame Galadriel parla à nouveau :

- Laissez le parler.

- Il y as plus à craindre que toute la malfaisance de Smaug. Une puissance bien pire encore. Nous pouvons l'ignorer mais cette puissance maléfiques ne nous ignorera pas je peu vous l'assurer. Un mal c'est emparer de vert bois. Les hommes qui vivent là l'ont rebaptisé "Forêt Noire". Et ils disent...

- Quoi-donc ? Poursuivez. Dîtes nous ce que disent les hommes qui vivent là.

- Ils parlent d'un Nécromancien qui vivrait à Dol Guldur. Un sorcier qui ramènerai les morts à la vie.

- C'est absurde. Un tel pouvoir n'existe pas en ce monde. Ce, ce Nécromancien n'est rien d'autre qu'un simple mortel. Un illusionniste qui veut s'essayer à la magie noir.

- C'est aussi ce que je croyais mais... Radagast a vu ...

- Radagast ? Ne me parlez pas de ce Radagast le Brun. C'est un pauvre idiot.

- Il est étrange ça je vous l'accorde. Il vit en solitaire et...

- Ce n'est pas cela. C'est sa consommation abusive de champignons. Ils lui embrouille l'esprit et, et lui jaunissent les dents. Je l'ai mis en garde. Il est inconvenant qu'un Istari erre dans les bois...

La Dame Galadriel et moi on regarda Gandalf, on entra en communication télépathique.

- Vous avez apportée quelque chose

Je poursuit la phrase de la Dame Galadriel.

- Vous le tenez de Radagast. Il l'a trouvé à Dol Guldur.

- Oui.

Cette fois c'est Galadriel qui dit :

- Montrer nous

Alors que Saroumane parler toujours, Gandalf sortit son paquet et le posa sur la table. Elrond le vis et demanda

- Qu'est-ce donc que cela ?

C'est Galadriel qui répond :

- Une relique du Mordor.

Elrond déballa l'objet, on put voir une épée plus précisément une lame de Morgul.

- Une lame de Morgul.

- Forgée par le Roi-Sorcier d'Angmar. Et enterrer avec lui. Lorsque Angmar tomba, les Hommes du Nord emportèrent son corps et tous ses biens et les scellèrent dans les Monts du Rhudaur. Au plus profond de la roche ils l'ensevelir dans un tombeau si sombre qu'il ne verrait jamais le jour.

- mais c'est impossible. Un puissant sortilège protège ces tombeaux. Ils sont inviolables.

- Quelle preuve avons-nous que cette lame était dans la tombe du Roi-Sorcier d'Angmar ?

- Je n'en ai aucune

- Par ce qu'ils n'y en a aucune. Examinons ce que nous savons. Un groupe d'Orques isolé, s'est risqué à traverser la Bruinen. Une lame d'un autre âge a été trouvée. Et un sorcier humain qui se fait appeler "Le Nécromancien " a élu domicile dans une forteresse en ruine. Ce n'est vraiment pas grand chose tout compte fait. La question de cette Compagnie de Nains, toutefois, me trouble au plus au point. Je ne suis pas convaincu, Gandalf. Je ne crois pas devoir donner caution à une telle Quête. S'ils m'avaient consulté, je leur aurais épargné cette désillusion.

Seulement les Nains étaient partis, je le sentais, Gandalf à dû leur faire gagner du temps je suppose, l'aube était apparue depuis déjà de longues minutes.

- je ne prétend pas comprendre les raisons qui vous poussent à les encourager mais ...

Galadriel nous relia à nouveau Gandalf, elle et moi

- Ils s'en vont

- Oui

Je lui dit :

- Vous le saviez.

Ce n'était là en aucun cas une accusation, mais une affirmation.

Le lien se coupa, j'entends à nouveau Saroumane continuer de parler.

- Je crains fort qu'il n'y ait rien d'autre à faire.

Ce fut à ce moment que Lindir arriva

- Seigneur Elrond. Les Nains sont partis. A l'instant.

Anorïel et la Terre du MilieuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant