I Chapitre 10

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Le père des deux filles les pris dans ses bras. Quelques personnes se tournèrent vers eux.

- C'était Bard ! s'exclama soudain un homme. C'est lui qui a tué le dragon !

Le dit Bard soupira discrètement.

- Je l'ai vu comme je vous vois, continua l'homme à l'attention de la foule. Il a abattu la bête, il l'a tuée avec une Flèche Noire !

La foule murmura quelques instant, puis le brouhaha se mua en une grande acclamation. Les gens se massèrent autour de Bard en l'applaudissant. Alfrid se releva et leva le bras de Bard au milieu de la foule.

- Acclamons le tueur du dragon ! lança-t-il. Acclamons le roi Bard !

Toutes les acclamations se turent d'un coup. Bard dégagea son bras d'un coup sec en fronçant les sourcils.

- Je l'ai dit à maintes reprises, continua Alfrid. Ça, c'est un homme de noble lignée ! Un meneur d'hommes !

- Ne m'appelle pas ainsi, coupa Bard. Je ne suis pas le Maître de cette ville.

Alfrid se rembrunit tandis que Bard se tournait vers la foule.

- Où est-il ? Où est le Maître ? lança-t-il.

- Il doit déjà être loin, grommela Hilda. Avec tout notre argent, ça fait aucun doute !

Elle s'avança vers Alfrid d'un air menaçant et pointa un doigt vers lui.

- Tu dois le savoir ! reprit-elle. Tu as vidé les coffres avec lui.

La foule commença à le huer et à l'insulter.

- Mais non ! s'exclama Alfrid en reculant légèrement. J'ai voulu l'en empêcher !

Il se cacha légèrement derrière Bard, alors que Hilda s'avançait toujours vers lui.

- Je l'ai supplié, imploré, j'ai dit : "Maître, non !"...

- Pendez-le ! hurla quelqu'un dans la foule.

Son cri fut repris à l'unisson.

- Pensez aux enfants ! protesta Alfrid.

Il se tourna vers la plus jeune des fille de Bard, près de lui, et l'attrapa sans ménagement par les épaules pour la placer devant lui comme un bouclier.

- Il n'y a donc personne qui pense aux enfants ?

La fille de Bard jeta un coup d'œil vers moi, je lui sourit et je frappa la terre avec mon pied et fis un mouvement envoyant mon coude en arrière. En souriant, la jeune fille écrasa la botte d'Alfrid et lui donna un coup de coude avec son bras libre, il hurla et la relâcha. La foule s'empara de lui en criant.

- Ça suffit ! hurla Bard en voyant qu'Alfrid allait être lynché. Lâchez-le !

Les six hommes qui le tenaient le laissèrent tomber à terre sans ménagement. La foule se tut.

- Regardez autour de vous, continua Bard. N'avez-vous pas eu suffisamment de morts ? L'hiver est proche. Il faut s'occuper des nôtres, des malades et des démunis. Ceux qui tiennent debout soignent les blessés. Ceux qui ont encore assez de force me suivent. Il faut sauver ce qui peut l'être.

La foule commença à se disperser.

- Et ensuite ? lança Hilda. Qu'est-ce qu'on fait ensuite ?

Bard se tourna vers elle.

- On trouve un abri.

- Prenez le strict nécessaire, lança Bard au peule de Lacville. Une longue marche nous attend.

J'était avec Legolas quand Bard passa près de nous, Legolas demanda :

- Où irez-vous ?

Bard se tourna vers nous.

- Il n'y a qu'un endroit.

Puis il continua sa route alors que nous regardions tout les deux le Mont Solitaire.

Je dit à Legolas inquiète :

- Je ne suis pas sûr que se soit une bonne idée.

- Que veux tu dire ?

- Je sens qu'un mal à prit possession de Thorin aussi valeureux soit-il. De plus, il y as ton père Legolas et les orques. Je crains qu'une guerre n'arrive.

Bard passa de nouveau devant nous

- La nouvelle de la mort de Smaug doit s'être répandue à l'heure qu'il est, lança Legolas pendant que l'on s'approcher de Bard. D'autres vont se tourner vers la montagne pour ses richesses, sa situation...

- Que savez-vous donc ? demanda Bard.

- Rien de certain. C'est ce que je crains qu'il n'arrive.

- Pour ma part, je pressant un danger encore plus grand que le feu du Dragon.

J'était maintenant avec Legolas et Tauriel

- vous avez vu quelque chose ?

- L'Orque que l'on as poursuivis près de Lacville, je sais qui il est. Bolg, la progéniture d'Azog. Un groupe de Wargs l'attendait dans les faubourgs d'Esgaroth. Ils ont fui vers le nord.

Je continua

- Ces orques étaient différents des autres. Ils portaient une marque que je n'avais pas vue depuis longtemps... la marque de Gundabad.

- Gundabad ? s'étonna Tauriel.

- Un bastion d'Orque à l'extrême Nord des Monts Brumeux.

On vit arriver un elfe brun sur un grand cheval blanc. Je l'en remercia secrètement car je n'aimer point me rappeler de Gundabad.

Anorïel et la Terre du MilieuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant