Nous avons parcouru pendant de longs mois les montagnes et les forêts de la Terre du Milieu, Azog étais toujours à nos trousse. On prenaient rarement de pause et on dormaient très peu.
Thorin avait envoyer Bilbon, sous les conseils de Gandalf, vérifier si les orques étaient toujours à notre poursuite. Peu de temps après, Bilbon revient vers nous en courant un peu inquiet.
- La Horde est proche ?
- trop proche. A deux lieu pas plus. Mais ce n'est pas le pire.
- Les Ouargues ont repérés notre odeurs ?
- pas encore mais ça viendra. Nous avons un autre problème.
Gandalf demanda :
- Ils vous ont vu ?
- Non, ce n'est pas ça !
- Ahah, qu'est ce que je vous avez dit, aussi discret qu'une souris, l'étoffe d'un cambrioleur. Dit Gandalf en interrompant encore Bilbon.
- écoutez moi je vous en prie écoutez moi. J'essaye de vous dire qu'il y a autre chose là haut.
L'expression des autres était comme figée dans l'horreur.
- Quelle forme cela avait-il ? Comme un ours ?
- Heu... oui, oui, mais plus gros, beaucoup plus gros.
- Vous saviez pour cette bête ! Il faut rebrousser le chemin ! S'exclama Bofur.
- Et de tomber aux mains des orques ?
- Il y a une maison, pas très loin d'ici où on pourrais retrouver refuge. Dit Gandalf en réfléchissant.
- La maison de qui ? D'un ami ou d'un ennemi ? Demanda Thorin.
- Ni l'un, ni l'autre. Il nous aidera ou.... Il nous tuera.
- Quel choix avons-nous ? ? ?
On entendit le grognement de l'Ours.
- Aucun ! ! !
On se mit à courir, nous partons des montagnes pour aller à cette fameuse maison, on traverse des lacs et des champs fleurit avant d'arriver dans une forêt, Azog est à nos trousses.
- De ce coté, vite ! ! ! Hurla Gandalf.
On se remet à courir, on sort enfin de la forêt, je vois au loin la maison, Bombur se met à courir à toute vitesse, ce qui me surprend et je ne suis pas la seule, d'habitude, il ne court pas aussi vite, il est même le dernier. On arrive enfin à la porte, Kili et Fili essaye de la défoncé mais rien à faire.
Tout d'un coup je vis l'ours sortir des sapins et je souris.
« Il n'a pas perdu de la force en dirais.» Pensais-je.
- Ouvrez la porte ! ! ! Cria Gandalf.
- Vite ! ! ! Hurla Thorin.
Je vais aider les autres à ouvrir la porte, j'ai levé le loquer pour l'ouvrir, tout le monde rentre à l'intérieur, avant de fermer la porte, le museau de l'ours passe, les nains essayent de le repousser, au bout de quelques minutes, ils réussissent à le repousser.
- C'est quoi ça ? Demanda Ori.
- Ça c'est notre hôte. Dit tout simplement le magicien.
- Il s'appel Beorn, et c'est un changeur de peau, parfois c'est un énorme ours brun, parfois cet homme grand et fort, l'ours est imprévisible, mais l'homme peut entendre raison. Cependant, c'est quelqu'un qui n'aime pas beaucoup les nains. Rajoutais-je
- Il s'éloigne ! ! ! Dit Ori en s'approchant de la porte.
- Écarte-toi de là, ce n'est pas naturel, rien ne l'est, ça crève les yeux, il est soumit à un maléfice. Dit Dori pas très sur de cette endroit.
- Ne dite pas n'importe quoi, il n'est soumit qu'à son propre enchantement, bien, après sens, tachez de dormir, vous tous, vous ne craigniez rien ici cette nuit.
Puis il chuchota si bas que je fut la seule à l'entendre.
- Du moins je l'espère
Le lendemain, je me leva tôt et en profita pour discuter avec Beorn et Gandalf qui venait de se réveiller aussi. Les Nains nous rejoignirent à table. Bilbon fut le dernier à arriver.
- Alors... Vous êtes celui que l'on appelle Écu-de-Chêne, lança-t-il à l'attention de Thorin, tout en versant du lait de chèvre dans les chopes. Dites-moi... Pourquoi Azog, le Profanateur, est-il à vos trousses ?
- Vous connaissez Azog ? souffla Thorin. Comment ?
- Mon peuple fut le premier à vivre dans les montagnes, avant que les orques n'arrivent des contrées du Nord. Le Profanateur a tué presque toute ma famille. Les autres sont devenus ses esclaves. Pas pour le travail, voyez-vous, mais pour son plaisir. Mettre en cage des Changeurs de Peaux et les torturer l'amusait beaucoup, apparemment.
- Il y en a d'autre comme vous ? demanda Bilbon.
Beorn interrompit son geste.
- Il y en avait beaucoup.
- Et... Et maintenant ? lâcha le hobbit
- Maintenant il n'y en as plus qu'un.
Un silence gênant régna avant que Beorn ne le brise
- Donc il vous faut atteindre la Montagne avant les derniers jours de l'automne.
- avant que n'arrive le jour de Durin oui.
- Le temps va vous manquer.
- C'est pour quoi, nous devons traverser la Forêt Noir.
Je me leva d'un coup, ils ne s'en préoccupèrent pas et Beorn dit :
- Un mal est à l'œuvre dans cette forêt. Sous ces arbres se cachent des créatures féroces. Il y as une alliance entre les Orques de la Moria et le Nécromancien de Dol Guldur. Je ne m'y risquerais qu'en cas d'extrême nécessité.
- Nous prendrons la route des Elfes, ce chemin est encore sûr.
- Sûr ? Les Elfes de la forêt Noire ne sont pas comme leur semblable, ils sont moins subtils et plus dangereux. Mais sa n'a pas d'importance.
- Que voulez vous dire ?
- Ces terres sont infestées d'Orques, leurs nombres ne cessent d'augmenter et vous êtes à pieds. Vous n'atteindrez jamais la forêt Noire vivant.
Beorn se leva pour se rapprocher de Thorin, sa tête atteignait le plafond
- Je n'aime pas les Nains, ils sont cupides et aveugles. Aveugles face à toute vie qu'ils estiment moindre que la leur.
Il prit doucement dans sa main une petite souris blanche que Bofur avait bousculé d'une pichenette. Il se plaça devant Thorin
- Mais les orques, je les hais plus encore, que vous faut-il ?
Beorn nous prêta des poney pour les Nains et Bilbon et un cheval pour moi et Gandalf ainsi que des vivres.
- Partez pendant qu'il fait encore jour. Ceux qui vous traques ne sont pas très loin.

VOUS LISEZ
Anorïel et la Terre du Milieu
FanfictionAnorïel est une Elfe de 6340 ans, après avoir secourut les Nains, elle participeras à leur quête pour récupéré Erebor. Elle fera tout pour déjouer leur destins funeste mais réussiras-t-elle ? 60 années plus tard, Anorïel repart dans une nouvelle quê...