Ayna - Avec ou sans lui, la vie continue.

Partie 8 : dans ma tête y a des fantômes, c'est les souvenirs qui me hantent.

( Je sais que je la poste tard mais demain j'aurais pas le temps de la poster donc au moins comme ça vous l'avez. :) Love <3 )

Précédemment :

Il allait répondre mais ça a sonné à la porte. Ouf sauvé part la sonnerie. Tata Kenza va ouvrir et reviens avec trois personne. Je les regarde et je les reconnais. Mais qu'est ce qu'ils font là ? Ils se connaissent ?

Aymen se dirige vers eux et attrape le petit et le porte dans ses bras.

Aymen : aaaah mon beau gosse bien ou quoi ?

Le petit : tonton memen !!

Aymen : fais boussah à tonton

Le petit lui fait un bisous. Il se dirige vers un homme âgé et lui sert la main et embrasse le front de la dame qui les accompagne.

Aymen : Salem aleykoum !

Eux : aleykoum Salem

Aymen : vous allez bien ?

Eux : El hamdoulilah mon fils et toi ?

Aymen : ça va.

Ils avancent un peu plus. J'étais toujours sous le choque de la voir ici.

le petit : hena ( je sais pas si c'est comme ça que vous appelez votre grand mère vous mdr j'ai demandé à une amie ) t'as vu si la fille du bous (bus)

Comme vous devez tous l'avoir compris c'est la dame et le petit garçon que j'ai rencontré à l'arrêt de bus. Tata Sabrina. Elle m'avait pas vue encore, elle regarde vers ou le petit regarde et me voit enfin.

Elle : oui t'as raison. Salem ma fille !

- bonsoir tâta !

Aymen : euh.. Vous vous connaissez ?

Sa tante lui souris.

- oui c'est la dame que j'ai rencontré à l'arrêt de bus.

Aymen : ah putain le monde il est petit.

Sa mère lui lance sa pantoufle sur la tête.

Aymen : mdrrr aiiiiie ! Pardon mama.

...

On est tous autour de la table, on mange le délicieux repas que la mère d'Aymen nous a préparé. Il y avait une bonne ambiance jusqu'à que Zouhir lance le sujet.

Zouhir : Aymen frère t'as dis que tu nous raconterais quand on sera tous là. C'est bon maintenant.

J'ai toute de suite arrêté de manger, posé ma fourchette et baissé la tête. Aymen à remarqué que c'était pas trop le bon moment.

Aymen : ta gueule et manges.

Il fallait bien leur dire. Bon moment ou pas il faudra bien qu'un jour je leur dise. J'attrape la main d'Aymen pour lui faire comprendre que ça va et je prend mon souffle. J'essaie de contenir mes larmes qui arrivent.

- euh.. En faite mes frères m'ont viré de chez moi. Ils ne veulent plus de moi dans leur vie. Pour eux je ne suis plus leur sœur.

Tâta Kenza : t'habites où maintenant ?

Aymen : chez moi.

Tout le monde fut choqué suite à sa réponse. Je voyais dans leur regard qu'ils s'imaginaient de mauvaise choses.

Aymen : arrêtez de la regarder comme ça. On a rien fait. Laissez là finir de vous raconter.

Ils se sont tous mît à me fixer attendant la suite de mon récit.

- euh comme je vous ai dis ils ne veulent plus de moi chez eux. J'ai essayé de leur parler mais ils n'ont rien voulu entendre..

Tata Kenza : et tes parents alors ? Ils ne disent rien ? Pourquoi ils t'ont viré ? T'as fais quoi ?

Tata Sabrina : Kenza !

Elle me fait signe de continuer. Connaissant mon histoire elle me sourit et dans ses yeux je peux voir qu'elle m'encourage. Aymen me sert encore plus la main. Pour me montrer qu'il est là pour moi aussi.

- euh.. Ils.. Ils sont.. Euh.. Mort.. Ils sont mort..

J'ai pas pu me retenir plus longtemps. Quelques larmes ont coulé puis je me suis vite repris.

Aymen : tu veux que je finisse de leur raconter ?

- oui stp..

Aymen : ses parents sont mort dans un accident de voiture. Et ses frères ont dit que c'était de sa faute s'ils sont mort parce qu'ils étaient en route pour aller la chercher chez sa meilleure amie. Pour en rajouter Anissa sa soit disante meilleure amie a dit à ses frères qu'elle n'était pas chez elle mais chez moi parce qu'elle est amoureuse de Bilel. Du coup ça a empiré les choses.

Ils étaient tous surprit part ce que venait de dire Aymen.

eux : Allah y lahmoum

Tata Kenza : mais vous pouvez pas rester comme ça. Un homme et une femme seuls, la troisième personne est le sheitan.

Aymen : ouais on sait..

Tata Kenza : il faut que vous vous mariez !

Aymen : ...