PULSE [Klaus Mikaelson]

5

Leyla fut invitée par Enzo, Damon, et Matt à danser. Ce fut finalement Enzo qui l'emmena, la kidnappant. Tout le monde s'était mit à danser, la musique ayant transformé la pièce en bal.

Enzo plaça sa main sur la taille de la brune qui leva les yeux au ciel.

- Je t'ennuie tant que ça. Souffla Enzo en souriant.
- M'ennuyer ? Répéta Leyla, les sourcils haussés. J'ai des talons qui sont fait pour se pavaner, pas pour danser.
- Tu te débrouilles bien. Sourit Enzo, la faisant tourner.
- J'ai fait ça pendant presque six siècles, encore heureux que je sache danser une valse. Rit alors Leyla.
- Cendrillon serait-elle lassée de ses pantoufles de verre ? Demanda Enzo.
- Je fais pas la poussière mais merci quand même. Dit Leyla, roulant des yeux.
- Tu oses rouler des yeux ? Rit Enzo.
- J'ose. Provoqua Leyla.

Ils se rapprochèrent, continuant de danser, et la musique venait bientôt à sa fin.

Klaus arriva entre les deux, souriant à Leyla.

- M'accorderais-tu une danse ? Demanda-t-il.

Leyla se sépara d'Enzo doucement, et hocha la tête en haussant les épaules.

- Pourquoi pas. Avait-elle dit, d'une petite voix.

Enzo s'écarte en lançant un regard réprobateur à Leyla et un regard d'avertissement à Klaus, qui le soutenu. Voir Enzo tendu fit rire Leyla, qui secoua la tête en donnant sa main à Klaus, passant la deuxième sur son cou pour ce slow.

- Désolée. J'ai pas mal de gardes du corps. Rit-elle.
- Je vois ça, ils me surveillent tous. Sourit Klaus. Comment trouves-tu la soirée ?
- L'endroit est beau. Sourit sincèrement Leyla. Vous êtes des fondateurs ?
- Oui, on est là depuis pas mal de temps. Dit Klaus, continuant de sourire.

Leyla hocha la tête en souriant.

- Les gars, arrêtez de me surveiller ça me rend nerveuse. Murmura Leyla.
- On peut aller prendre l'air si tu veux. Sourit alors Klaus.
- Avec plaisir. Sourit Leyla.

Ils sortirent dans la direction opposée au groupe.

- Tu viens d'arriver en ville ? Demanda Klaus avec intérêt.
- Je suis revenue. Expliqua Leyla. J'ai habité un peu partout et je suis finalement revenue.
- Je vois. Sourit Klaus.
- Un des défauts du vampirisme... Sourit Leyla à son tour.

Klaus claqua des doigts et un domestique arriva avec deux coupes de sang.

Klaus les prit et en tendit une à Leyla.

- Quand as-tu étée transformée ? Demanda-t-il.
- J'avais dix huit ans, et j'habitais à Florence. Sourit Leyla.
- C'est une belle ville. Répondit-Il. Et où as-tu voyagé ?
- Prague, Viennes, Paris, New York, et pleins d'autres. Au début, j'étais insatiable. Je voulais absolument tout faire. Sourit timidement Leyla. J'étais dans une famille catholique à la base, et ça a été compliqué avec mon père, encore plus quand il a apprit que j'étais un vampire. Il m'a enfermée pendant des mois dans une cave, me laissant me dessécher... elle eut un rire, qui sonna bien triste, tandis qu'il l'écoutait attentivement. Ma mère m'a sortie de là, elle m'a sauvée la vie.
- Et qu'est-il arrivé à ton père ? Demanda Klaus.
- J'étais folle de rage et voulais absolument me venger. Je l'ai transformé et je l'ai torturé jusqu'à ce qu'il me supplie de l'achever. Souffla Leyla. Oui, j'étais un monstre. Mais on ne peut pas dire qu'il ne le méritait pas. Contrairement à ma mère, il n'a jamais eut l'esprit de parent. Il était un véritable cauchemars quotidien.
- Je comprends. Sourit Klaus, avant de boire une gorgée de sang. Mon père nous a chassés, moi et mes frères et soeur. On l'a fuit pendant très longtemps.
- Et je devine qu'il est mort... Murmura Leyla, non sans un sourire limite ironique.

Klaus lui répondit d'un clin d'œil, auquel elle rit.

La nuit les rendaient confidents, bien loin des habitudes des deux hybrides.

- Comment es-tu devenue hybride ? Demanda soudainement Klaus.
- Ma mère avait le gène de loup-garou. Et il s'est déclenché à peine un siècle après que je sois devenue vampire. Dit calmement Leyla.

Klaus hocha la tête, gardant ce regard brillant d'attention et de valeur qu'il lui attribuait.

- Et toi ? Osa-t-Elle demandé.
- Ma mère. Souffla Klaus. Elle ne voulait pas nous voir mourir, et nous a transformé en vampire. Elle a ensuite essayé de nous tuer.
- Ah. Et du coup ? Demanda Leyla.
- Elle est morte. Siffla Klaus en souriant étrangement. Et ta mère ? Demanda-t-il ensuite, coupant court au vif choc qu'elle eut.
- On était en cavale. Souffla Leyla avec un sourire brillant de nostalgie, un petit rire dans la voix. On a vécu comme des lionnes avant qu'elle ne meure d'un cancer.

Elle ne cessait de sourire pour autant, et Klaus observait avec attention sa capacité à rester sur les bonnes choses.

- On devrait rentrer. Siffla Leyla, entendant ses amis la chercher.
- Vraiment ? Demanda Klaus, fronçant doucement les sourcils.

Leyla lui lança un regard et ils se mirent à rire. Klaus car il s'était rendu compte qu'il l'avait dit d'un ton plaintif, comme un enfant, et Leyla parce qu'elle était un peu gênée.

Leyla aspira le reste du sang de sa coupe, avant de baisser les yeux sur celle qui est vide, celle de Klaus.

- La première chose qui m'à embêter en tant que vampire, c'est la soif. Sourit Leyla. Mais le plaisir qu'on ressent en buvant du sang, c'est incomparable.

Klaus hocha la tête.

- Ça te dirait qu'on dîne ensemble, un de ses quatre ? Sourit Klaus.

Leyla fut surprise du rouge qui lui monta aux joues.

- Avec plaisir. Répondit-elle, sa parole sortant de son cœur mais étant chevroté par un stress.

L'hybride originel lui répondit d'un sourire et elle le lui rendit avec joie.

Leyla ne put s'empêcher de le détailler légèrement, ses yeux bleus et ses cheveux châtains bouclés étaient harmonieux, et sa mâchoire était diablement sexy.

- Je ne me lasserais pas de ce regard curieux. Murmura Klaus, ses yeux brillants fixés dans ceux de la brune.

Lorsque Leyla enregistra ses paroles, elle détourna doucement le regard en se mordant la lèvre.

- Désolée. Souffla-t-elle, riant doucement.
- Ne t'excuses pas ! S'exclama Klaus dans un souffle. C'est un plaisir que tu me reluques. Souffla-t-il un peu plus bas.
- T'es bête... Sourit alors Leyla, d'un geste de main. C'est l'alcool.

Elle remettait toujours tout sur la faute de l'alcool, ça lui permettait de se détacher de certaines situations.

Klaus ne sembla pas bien le prendre, car il fronça férocement les sourcils.

Elle se mise à rire, et il suivit.

- Je plaisante, j'ai pas tant bu que ça. Sourit-elle.
- Tant mieux. Sourit Klaus, avant de déposer ses lèvres sur la joue de la jeune femme. Bonne nuit. Glissa-t-il doucement à côté de son oreille, avant de se reculer, détaillant son visage une dernier fois avant de partir vers le bâtiment.

Leyla était resté figée sur le dos du châtain qui avançait vers la fête. Il est magnifique, pensa-t-elle.

Elle posa ensuite ses mains sur ses joues et sourit sans le contrôler, les yeux brillants.