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Leyla était devant la salle privée, et se fit accueillir par le maire en personne. Elle portait une de ses robes de créateur qui valent plus cher qu'une partie de ville mais qui confèrent cet étrange charisme que tous cherchaient désespérément.

- Leyla ! Vous êtes là ! S'exclama joyeusement cet homme. Leyla comment d'ailleurs ?
- Fitzgerald. Sourit la brune.
- Bienvenu parmi nous. Sourit-il, la faisant rentrer. Madame Klerk va vous guider.
- Bonjour, suivez moi. Sourit poliment la guide. Vous êtes charmante.
- Merci, vous aussi. Sourit Leyla.

Klerk lui indiqua les noms des œuvres, de leur auteur, et leurs histoires si elles en avaient une.

Leyla se figea devant une peinture, la première de son genre. La noirceur qui s'en dégageait était impressionnante, grisante, effrayante, selon les mots d'Abigael Klerk. Mais Leyla la trouvait magnifique, et ne pouvait en dégager son regard.

- Quel est le prix ? Demanda-t-elle, d'une petite voix.
- 3 000 dollars, mais elle a été beaucoup remarquée. Sourit Klerk.
- Je l'aurais. Souffla Leyla, après un long moment de contemplation, Je l'aurais. Dit, une dernière fois, Leyla, laissant son regard traîner sur la peinture une dernière fois avant de se tourner.

Elle en vit tout un rayon de ses peintures, d'un esprit noir, et parfois lumineux, sans histoires, l'auteur n'avait pas renseigné. Et bien-sûr, le nom était Paulo Venacci. Comme par hasard.

Soudain, Leyla se figea à nouveau, et écarquilla les yeux. C'était elle. Non, mais littéralement, c'était elle sur la peinture. Elle était installée au Mystic Grill, le jour de son retour.

Elle retenait son souffle, avant de lire le nom de l'oeuvre.

- « Mon ange. » Lu-t-elle.
- Elle vous ressemble. Sourit Klerk. Le peintre a insisté sur la lumière provenant de cette femme, sur la douceur de ses traits.

Le tableau était magnifique. Entourée de noir, Leyla semblait être la lumière.

Elle se reconnaissait de manière sûre pour un seul détail, son pendentif. Elle portait le collier de sa mère tout le temps, et il était ici.

- Le peintre a été clair dans ses mouvements. Depuis son champs de vision obscur, il l'a vu, et elle a créé une grande lumière autour d'elle, par son sourire. S'expliqua Klerk. Le noir est hachuré, montrant un homme sans doute impatient, acharné, et dépressif. Malheureusement, beaucoup de peintres et d'artistes ont ce genre de troubles. Il se sent seul, triste, et cette femme, je crois que cette femme lui à ouvert l'esprit, l'a informé que la beauté existait toujours.

Leyla était figée, et c'était toujours ce fameux Paulo. Serait-il un ami de Klaus ?

- Les enchères vont commencer ! S'exclama le maire, laissant la place à un homme, tenant un marteau.

Les gens s'assirent et Leyla se rendit au premier rang. Elle y posa son derrière et attendit en se rongeant les ongles. Une cigarette n'aurait pas été de refus...

Les enchères commencèrent, et elle gagna chaque œuvre du fameux Paulo, aussi intriguée qu'impressionnée.

Lorsqu'arriva son portrait, elle fit démarrer les enchères à 200 000 dollars, plus personne n'osait la contrer sur ces œuvres là.

- 300 000 Monsieur ! S'exclama l'homme au marteau. 400 000 madame ! rectifia-t-il après avoir vu le signe de Leyla. 500 000 !

Les enchères montaient, et cela arriva à 1 million. La pression était palpable.

Lassée, Leyla se retourna pour voir qui se dressait contre elle. Elle vit Klaus, souriant comme un idiot, et roula des yeux.

PULSE [Klaus Mikaelson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant