Leyla ouvrit les yeux et s'étira. Elle se laissa glisser jusqu'au bord du lit et se leva bancalement.
Elle prit son téléphone et remarqua une dizaine de messages d'Enzo, lui demanda si elle était bien rentrée. Il l'avait rejoins hier, et ils avaient passés une très bonne soirée tous ensemble.
Leyla laissa tomber son portable sur son lit après avoir répondu. Elle prit des vêtements classi-sexy, son style régulier sans qu'elle ne s'en rende compte, et s'habilla après une longue douche.
Elle s'installa sous une arche de marbre, qu'elle avait commandé et installé en même temps que ses affaires. Elle aimait vivre dans la classe, c'est pourquoi elle avait précautionneusement décoré, avec modernité, toute cette maison. Elle vivait dans des nuances de noir et de blanc, de rouge bordeau et de gris. Jamais personne n'avait remit en cause son goût, car chacun le trouvait admirable.
Elle prit un café en regardant le soleil se lever, admirant avec calme cet événement qu'elle avait vu pendant si longtemps. Elle avait vu 219 000 levés de soleil, et avait toujours prit le temps de contempler les événements naturels.
Cela lui rappelait qu'une nouvelle journée commençait, que même si elle ne le voulait pas, la vie continuait d'avancer, et qu'elle devait suivre le mouvement, avancer.
Le bleu du ciel lui rappelait celui des yeux d'Alexandre, lorsqu'il l'a regardée, souriant comme un ange, riant légèrement en bavant un peu. Son enfant, c'est sa motivation, le but de sa vie.
Et maintenant qu'il n'est plus là, elle se bat.
Elle se bat pour continuer, même si c'est dur.
Elle sortit son paquet, observant tristement l'emballage qui disait que fumer diminuait la fertilité.
Elle n'aurait sûrement pas d'autre chance, mais elle s'y est fait. Ce qui reste, c'est les miettes de son cœur, se brisant à chaque pensée.
Elle fuma les yeux fermés. Et les larmes coulaient sur ses joues, et ses yeux fixaient le ciel d'une tristesse infinie et douloureuse. Son cœur ne lâchait pas prise et semblait se serrer de plus en plus.
Elle libéra finalement la fumée dans une plainte douloureusement tragique, elle savait qu'elle n'allait pas guérir, et qu'elle devait juste faire avec, malgré tout.
Elle se leva après quelques minutes d'état larvaire, et prit son sac, entendant la porte d'entrée s'ouvrir.
- J'arrive ! S'exclama Leyla, à Caroline.
- C'est pas trop tôt ! On est en retard. Grogna gentiment Caroline.
- La blague. Rit Leyla. On est en retard sur ton planning millimétré pour une journée entre fille SANS PRESSION. Ajouta-t-elle.
- Oui, et puis c'est pas une journée entre fille, c'est une journée entre meilleures amies. Sourit Caroline, piquant le gloss de Leyla pour en appliquer un peu sur ses lèvres. Ça me va bien ?
- Je te le dis tout le temps, le gloss, sur toi, c'est incroyable. Sourit honnêtement Leyla. Attends ! J'ai oublié ma batterie externe ! S'exclame Leyla, partant en coup de vent dans le couloir.Caroline filtra la pièce des yeux, s'émerveillant de la beauté de l'endroit.
Son regard tomba sur un journal, punaisé sur un espace blanc au dessus du bureau. Elle s'en approcha et lut le titre dans sa tête, curieuse.
- Massacre à Venise : 209 personnes retrouvées mortes, cause inconnue, soupçons de maladies... Lit alors Caroline.
- Sale histoire hein. Sourit Leyla. On y va ?
- Oui ! On a assez prit de retard. Rit Caroline, hochant la tête, souriant grandement.Elles passèrent une journée extraordinaire et Leyla rentra chez elle, épuisée. Elle devait rejoindre Enzo, une fois de plus, au Mystic Grill.
Elle mit donc une robe noire et moulante et des baskets blanches avant de sortir de chez elle, montant dans sa décapotable noire. Elle soupira, posant sa tête contre le volant quelques secondes pour reprendre le contrôle sur ses émotions.
Arrivée au Mystic Grill, elle entra calmement, et se posa au bar, à côté de Damon.
- Pourquoi y'a-t-il tant de meurtriers dans cette ville ? Sourit Leyla, faisant sourire Damon, qui tourna les yeux vers elle avec intérêt.
- J'ai connu mieux niveau technique de drague. Souffla-t-il, avant d'apporter son bourbon à ses lèvres. Damon.
- Leyla. Sourit-elle.Il lui sourit et pivota vers elle, avant de l'observer rapidement d'un clin d'œil.
- Que fais-tu seule ici ? Sourit-il.
- J'attends un ami. Il ne devrait pas tarder. Sourit Leyla. Et je suis sure que tu le connais.
- Éclaires moi. Souffla Damon, un sourire charmeur sur les lèvres.
- Enzo. Sourit la brune, alors que Damon eut un petit moment de surprise avant de se reprendre. C'est mon meilleur ami, et il a été le seul que j'avais pendant un long moment de ma vie.
- Un fou, drôle, et complément étrange, gars. Dit Damon, haussant les épaules. Et à côté, une jolie brune sans défense, des airs d'innocente cachant sans doute un cœur des plus noir et un caractère en acier trempé.Leyla sentit soudainement l'ombre d'un danger planer dans l'air. Elle tourna la tête discrètement et vit Klaus entrer, sa veste ondulant au rythme de ses pas.
- Ne me perces pas à jour, j'aime pas ça. Rit Leyla, prenant le verre que Matt lui tendait en lui envoyant un sourire. J'ai l'air innocente ?
- Ouais. Sourit Damon. Un petit ange.
- Je te retourne le compliment, on est pas si différent. Sourit Leyla.
- T'es un vampire ? Demanda Damon, son regard passant sur la mâchoire gracieuse de Leyla.
- Hybride. Grâce à la magie, comme Niklaus Mikaelson. Souffla Leyla, alors que Klaus lui envoya un regard vif bourré d'un soudain intérêt, ayant tout écouté.Leyla finit son verre de bière cul sec, sa gorge étant véritablement une vanne à alcool, rien ne passait mieux que ce type de liquide.
- Et bien, une vraie buveuse. Sourit Damon.
- Matt, serres moi six vodka. Souffla Leyla, s'essuyant la lèvre inférieure avec son pouce avant de le porter à sa bouche, suçant le reste de bière.
- Tout de suite. Ivrogne. Souffla Matt.
- Je suis pas ivrogne. Grommela Leyla en riant légèrement. On a tous des choses à oublier.Damon approuva d'un signe de tête et d'un sourire craquant avant de finir son bourbon et d'en commander un autre.
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PULSE [Klaus Mikaelson]
Fiksi PenggemarElijah s'abaissa et fronça les sourcils. Il n'entendait plus aucun pouls, elle était morte. C'est lorsque la jeune femme ouvrit les yeux en respirant à la mort qu'ils eurent compris.