18

1.6K 72 7
                                    

« 22 juin 1978, Leyla Fitzgerald »

Klaus était revenu au début, de disant que commencer un livre par la fin n'était pas une bonne approche. Il en était déjà à la moitié, en deux heures.

« Aujourd'hui, j'ai tué un chasseur. Il a essayé de tuer Enzo, et je l'ai abattu. Ce n'est que lorsqu'il ne s'est pas relevé que j'ai prit conscience de mon acte, et lorsque je l'ai vu apparaître à côté de lui, j'ai compris que tout aurait des conséquences. »

Klaus tourna la page, et tomba sur une écriture violente, énervée.

« Leyla Fitzgerald, 30 décembre 2001,

Le chasseur va me tuer, il va réussir à me rendre folle. Ses murmurs, ses phrases, ses apparences, tout est sujet à me tuer. Je suis à Berlin, retrouvant un vieil ami du nom de Pierre. »

Klaus sera les poings, et fronça le nez.

« Pierre m'aide. Aussi bien qu'un bourreau apaiserait un condamné à mort. Ses poings ne sont rien comparés au chasseur, ils ne sont qu'une distraction qui me suffit, pour l'instant. La douleur me rends vivante, et me permets de garder les pieds sur Terre »

Klaus soupira, sans s'en rendre compte, de tristesse.

« 23 avril 2003, Leyla Fitzgerald,

Je me suis débarrassée de ce chasseur maudis. Tout reprends son cours, et je réapprends la vie. J'ai fait un rêve, de papa, cette nuit. J'ai rêvé qu'il était toujours vivant, et qu'il continuait de mal agir, et j'en suis venue aux larmes... »

Il tourna les pages, prenant le temps de lire chaque mot, écrit avec une calligraphie élégante.

« 27 avril 2009, Leyla Fitzgerald, »

- C'était hier. Murmura Klaus.

« Je sais que je n'ai pas écrit depuis un bout de temps, mais il m'en a fallut pour accepter la mort d'Alexandre. Comme il m'en a fallut pour que je me réhabitue dans cette ville que j'ai habité au 16 ème siècle ; Mystic Falls.

Rien n'a vraiment changé, et la maison que j'ai acheté me convient. Et tout est normal. Il y à trois choses dont j'aimerais parler ; la première : J'ai retrouvé Enzo. »

Klaus avait bien lu ce qu'Enzo avait fait pour elle, et il se rendit compte que sans lui, elle ne serait pas ce qu'elle est, et ils ne se seraient jamais rencontrés.

« Deuxièmement, Caroline n'a pas changé, toujours mon rayon de soleil.

Et troisièmement... Klaus, devrais-je dire Niklaus Mikaelson ? Exactement. L'homme de toutes les légendes, je le côtoie. »

Klaus se mit à sourire, comprenant que le paragraphe qui suivait était à son sujet.

« Lorsqu'il s'est mit à rire, j'ai sentit... je ne saurais même pas dire ce que j'ai ressentit. J'étais heureuse de le voir heureux. Et je crois que je n'ai jamais autant essayé de faire rire quelqu'un en une soirée.... »

Klaus eut un rictus, amusé par la manière dont elle écrivait cela.

« Je crois qu'il... -en fait j'en sais rien- Mais j'aimerais qu'il soit fait pour moi. J'aimerais me réveiller à ses côtés, tout les matins. Je n'ai jamais été trop sentimentale, mais lorsqu'il s'agit de lui, je ne me reconnais plus. Je n'avais jamais rêvé de m'endormir aux côtés de quelqu'un avant lui, avant nous. »

Klaus releva un instant les yeux pour les poser dans le vide, imprimant ces paroles dans sa boîte crânienne, un sourit rêveur aux lèvres.

Lorsqu'il lisait, il entendait la voix de Leyla, et ça l'apaisait.

PULSE [Klaus Mikaelson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant