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Klaus fit un grand sourire en regardant quelques secondes son téléphone.

- Elle me fait peur. Murmura Rebekah.
- Leyla ? C'est un ange ! Sourit Klaus.
- Ange de la mort ouais. Grogna Rebekah.
- Ne parles pas d'elle comme ça. Grogna Klaus.
- Sinon quoi ? Hein ! Si je la tuais ? Tu ferais quoi Niklaus. Sourit la sœur cadette.
- Le sommeil de 100 ans, ça te dis quelque chose ? Demanda Klaus avec un sourire amusé, étant mi-sérieux.
- Sérieusement Klaus, cette fille, c'est un chaos ambulant. Son regard est aussi noir que l'enfer dans lequel notre père brûle. Lâcha-t-elle.

Klaus secoua la tête en riant bêtement.

- T'en fait toute une histoire Rebekah. Je serais avec elle, que tu le veilles ou non. Grogna Klaus. C'est pas ma faute si elle t'à foutu la trouille.
- Elle ne m'a pas foutu la trouille ! S'exclama Rebekah, après avoir lourdement soupiré.
- Bon, alors elle t'a mit un coup de pression, on ne peut pas dire que je ne l'ai jamais fait. Sourit malicieusement Klaus, toutefois lassé de cette conversation.
- Personne ne peut faire plus peur que toi, Nik. Grogna Rebekah, comme une évidence.

Klaus eut un sourire de satisfaction, et commença à quitter la pièce.

- Personne ne peut battre le Diable. Souffla Rebekah.

Klaus quitta la pièce, de sa démarche habituellement charismatique... et il ne le faisait pas exprès.

Il s'habilla et monta dans sa voiture, bien décidé à rejoindre Leyla.

Elle, elle cogitait. Elle hésitait à aller parler à Caroline, essayant d'étouffer sa rage contre l'autre blonde de l'histoire.

Elle se leva finalement, trainant un peu des pieds. Faisant glisser la porte coulissante, elle retrouva des deux amis autour des pancakes, Caroline mangeant lentement en regardant le sol. Damon leva les yeux et la salua d'un geste de main.

- On a commencé sans toi. Sourit-il. Ça diminue l'angoisse ! S'exclama-t-il en regardant vivement Caroline. Joins toi à nous !
- J'ai pas très faim. Marmonna Leyla, marchant jusqu'à la cuisine américaine pour poser sa tasse dans l'évier. Désolée, Damon, et toi aussi Caroline, je suis pas dans mon bon jour.
- C'est pas grave. Sourit Damon, alors que Caroline avait le regard bloqué sur elle.
- Je vais y aller. Sourit finalement Leyla, jetant un œil à son téléphone en voyant le message de Klaus.
- On va pas tarder non plus, mais ces pancakes sont vraiment délicieux ! S'exclama Damon, la bouche pleine.
- Je croyais que tu n'aimais pas les pancakes ? Demanda Leyla, s'accoudant à une commode moyenne en marbre et tissus.
- J'aime bien les tiens. Sourit Damon. Tu mets du bourbon dedans, non ?

Elle se mise à sourire et partit s'habiller en chantonnant. Les deux restèrent figés de son changement d'émotion. Elle semblait plus détendue, et leur avait même sourit, et s'était excusée auprès de Caroline, sans raison.

- Il la rends heureux. Murmura Damon, à Caroline.

Elle baissa la tête, honteuse d'avoir fait sa crise mais heureuse pour son amie, même si elle ne supportait pas qu'elle soit avec cet homme qui ne méritait rien d'autre que la mort.

Leyla revint, habillée d'une robe courte à volant noir, son éternelle veste en jean sur les épaules et son sac à main dans la main droite. Elle y glissa son téléphone et les saluèrent une dernière fois avant de filer à l'entrée en faisant tomber ses lunettes de soleil sur son nez d'un mouvement de tête.

Elle se gara sur le parking du Mystic Grill et descendit comme au ralentie.

Elle commanda quelque chose en s'installant à côté de Klaus, tout sourire.

- Tu es resplendissante. Souffla Klaus, après qu'ils se soient fait un smack.
- Remercies mon anti-cernes. Souffla la brune.

Il eut un rictus à sa réponse, tandis que Matt déposa un martini joliment décoré devant elle. Elle le remercia et observa le sucre brillant sur le bord du verre.

- Que comptes-tu faire aujourd'hui ? Demanda la jeune femme. J'ai une exposition/vente aux enchères de prévue à 4 heures, on pourra se voir après.
- Une exposition/vente aux enchères ? Demanda Klaus, ayant soudainement un sourire.
- De peinture, dans une salle privée. Répondit Leyla. J'ai reçu une invitation du maire, deux invitations... se rectifia-t-Elle. Mais je ne sais pas de qui vient la deuxième.

Klaus fronça les sourcils.

- Il n'y avait pas d'adresse au dos de la lettre. Termina Leyla avant de tremper ses lèvres dans la boisson.

Il y eut un petit silence, pendant lequel Klaus réfléchissait à comment trouver la personne qui lui avait envoyé ça. Il secoua finalement la tête, abandonnant.

- Si tu vois le nom « Paulo Venicci », tu me diras ce que t'en penses. Sourit finalement Klaus, se replaçant sur son tabouret.
- Tu le connais ? Demanda Leyla, par curiosité.
- Plutôt bien oui, je l'apprécie. Sourit Klaus, innocemment.
- Tu peins, n'es-ce-pas ? Demanda Leyla.
- Comment l'as-tu su ? Demanda Klaus, la surprise se dévoilant dans son regard.
- T'as une tache de peinture là. Souffla Leyla en riant doucement, déposant ses doigts fins sur la mâchoire de Klaus, effaçant une trace bleue.

Il suivit son geste et en profita pour la contempler. Les longs cheveux de la jeune femme étaient d'un brun brillant, semblant d'une douceur étonnante. Ils roulaient sur ses épaules à chacun de ses mouvements et ondulaient comme des vagues. Les yeux de Leyla, de ce fameux bleu océanique qui en fait craquer la glace, étaient rempli d'espoirs, de joie, et d'amour dur à déceler.

- Je peux faire quelque chose dont j'ai envie ? Murmura Leyla, se replaçant normalement.
- Je présume que oui... Sourit Klaus, levant légèrement les sourcils.

Leyla s'approcha de lui et, glissant doucement sa main sur la nuque du châtain, déposa ses lèvres sur celle de Klaus. D'un geste doux, il prolongea le baiser, la faisant goûter à un plaisir étonnamment puissant : le plaisir de ne pas être repoussée. Il encercla la taille de la jeune femme de ses mains et l'amena un peu plus contre lui, la faisant descendre du tabouret. Elle perdit quelques centimètres, et lui, descendit rapidement. Ils étaient inséparables, manquant de l'air des poumons de l'autre. Klaus passa la main sur la fesse de la brune, et l'y vissa fermement.

Personne n'y avait le droit, à part lui.

Lorsqu'ils se détachèrent, Leyla eut un sourire gêné, en regardant autour d'elle, puis tourna un sourire sincèrement admiratif vers Klaus. Ce sourire le rendit fou de joie, et lui provoqua un amoureux sourire.

PULSE [Klaus Mikaelson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant