CHEVEUX GRIS DE RUSSIE ; hq x yoi

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Cinquième jour

Takeda entra dans la salle, informant tous ses élèves qu'ils partiraient le lendemain matin. Le bus était enfin arrivé, mais il n'avait pas le cœur de partir, sans que les jeunes et surtout Sugawara puissent dirent au revoir à leurs nouveaux amis. Sûrement son côté fleur bleue qui ressortait...

Les paroles de son père l'avaient délivré, Koushi se sentait bien mieux à présent. Il passa son après midi avec ses amis, à refaire du volley. Ils alternèrent les matchs, les équipes, et forcèrent même Victor, Mari et les deux Yuri à jouer avec eux.

A ce moment, Yurio découvrit avec beaucoup de plaisir que Koushi était vraiment aimé de ses coéquipiers. Ça lui fit plaisir, son ami méritait vraiment bien mieux que ce qu'il avait subit.

Les matchs se soldèrent sur une victoire sans conteste de l'équipe de choc : Daichi – Sugawara – Hinata – Ennoshita – Mari – Tanaka. Ils avaient tirés les équipes au sort, et ceux là c'était trouvé bien contents d'être tous ensemble.

D'ailleurs, Mari s'était révélée une vraie aptitude à réceptionner le ballon, ce qui n'avait fait qu'impressionner Tanaka.

– C'est de ta faute Kageyama si tu as pas gagné !

– Et comment ça pourrait être de ma faute ? Non mais tu te vois jouer avec des gars qui ne savent pas se faire une simple passe entre eux !

– Mais non, tu n'avais qu'à être plus fort !

– Baka je ne le suis que avec toi !

– Ah bon ? Tiens ça a vachement avancé entre vous...

– Suga !

Kageyama essayait de cacher les rougeurs sur ses joues, mais c'était peine perdue. Hinata, le visage aussi rouge qu'une pastèque, cria haut et fort qu'il sortait avec le passeur brun.

Koushi rigola. C'était vrai qu'avec leur équipe, Kageyama n'allait pas gagner : il avait dut expliquer à Victor et Yūri le principe du volley, rattraper toutes les conneries que Tsukishima leur avait dit par derrière. Et il n'avait pas arrêté de faire comprendre à Asahi que ce n'était pas de sa faute tout le temps. Dans tout ça, il y avait Nishinoya qui criait dans tous les sens, mais n'avait pas rattrapé une seule balle, et Yuri qui ne voulait pas jouer.

Maintenant, ils étaient tous en direction des bains, pour une bonne récupération dans les règles de l'art. Yuri tira son ami à l'écart.

– Dit moi Koushi, tu n'aurais pas maté ton copain pendant le match par hasard ?

– Et dit moi Yurio, tu n'aurais pas refusé de jouer parce que tu attendais un coup de fil de ton Kazak par hasard ?

Aussi rouges que des tomates tous les deux, ils rigolèrent nerveusement.

– Ne vas pas croire que j'ai fait semblant de ne pas voir que tu t'étais éclipsé.

– Grr.

– Et alors, il a dit quoi ?

– Ça ne te regarde pas.

– Yuri !

– Oh on arrive aux bains, c'est bête hein ! Allez, tous à la flotte !

Koushi sourit à la tentative de changement de conversation de son ami, avant de courir à la suite des sportifs transpirants autant que lui.