ᛜ 28 ᛜ

134 15 0
                                    

Deux heures plus tard

Daichi était à présent dans l'avion, à côté de Koushi. Le père de ce dernier était quelques sièges devant : il avait préféré laisser les deux amis ensemble, et il savait qu'en prenant un billet de dernière minute, il n'allait pas être à côté d'eux.

– Euh Suga, on va où ?

– En Russie.

– Oui mais pour faire quoi ? Les profs ont dit que tu allais faire des examens.

– C'est faux, j'ai dit ça pour avoir une excuse valable. On va juste voir les autres, le Grand Prix commence demain soir.

– Le Grand Prix ?

– Celui auquel Yūri participe. J'ai appris que Yurio y participait aussi, et tous mes anciens amis. C'est l'occasion de tous les voir.

– Mais alors pourquoi tu veux que je vienne ?

Koushi lui lança un petit sourire. Il n'allait quand même pas tout dire maintenant...

– Ça fait 4 ans à peu près que je ne les ai pas vu. Je vais tout leur raconter, mais j'avais besoin d'avoir quelqu'un de confiance avec moi. Et tu es mon ami le plus proche de Miyagi !

La figure craquante de Koushi fit rougir Daichi, qui se gratta la nuque de nervosité. Tout ça donna une certaine idée à Koushi, bonne ou non selon les points de vues...

Il posa sa main sur la cuisse de son capitaine, et s'approcha de lui pour poser doucement ses lèvres sur sa joue.

– Tu n'as pas à être gêné Dai.

Le rouge aux joues ne fit qu'augmenter, la chaleur monta d'un cran pour le pauvre capitaine.

– Mettez vos ceintures, nous allons décoller.

L'argenté se rassit au fond de son siège, bouclant sa ceinture, tout comme Daichi. Cette nouvelle aventure commençait plutôt bien !

Daichi, de son côté, passa tout le vol à repenser à son ami. Il était de plus en plus gêné quand il repensait à tous les gars que Koushi s'était fait avant de le rencontrer. Il y avait encore beaucoup de choses de son « ancienne vie » qu'il n'arrivait pas à prendre en compte, mais ça se ferait avec le temps.

– Daichi.

– Hum ?

– Merci.

– De quoi ?

– D'être là, pour l'équipe et pour moi. Et puis pour pas grand-chose en particulier, merci tout court. Ça ne fait pas de mal de le dire, et ça ne sort pas souvent.

Daichi eut une pensée pour sa mère. Il disait probablement ça pour la mort subite de sa mère.

– Si toi et l'équipe n'aviez pas été là, je pense que je n'aurais jamais rien dit, et je ne serais jamais retourné en Russie.

– On y est pas encore.

– Mais j'ai tellement hâte ! J'ai envie de les revoir tous, de leurs dire tout ce qui s'est passé... Donc oui, merci pour tout.

CHEVEUX GRIS DE RUSSIE ; hq x yoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant