CHEVEUX GRIS DE RUSSIE ; hq x yoi

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Deuxième jour en Russie

Koushi avait fait visiter toute la ville à son ami, il lui avait montré tous les bons endroits, tous ceux où il avait l'habitude d'aller avant. Il avait d'ailleurs voulut lui montrer l'endroit qui faisait les meilleurs repas de toute la Russie, mais cet incroyable restaurant avait fermé... Pour le plus grand malheur des deux.

« L'incident » du matin n'avait pas du tout affecté leur journée, et même, ça les avaient rapprochés. Maintenant, Daichi prenait systématiquement la main de son ami lorsqu'ils allaient quelque part.

– Yuri nous attend en bas, tu viens ?

Maintenant, ils étaient le soir, et qui disait vendredi soir disait aussi début du Grand Prix. Yuri avait passé sa journée à s'échauffer, et il avait réussit à échapper quelques minutes de la vigilance de Yakov et Lilia pour aller retrouver ses amis.

– Salut les gars !

Le blond les amena dans la Grande Patinoire qui accueillait le Grand Prix. Il voulut leur montrer d'autres choses, mais il fut rattrapé par Lilia et fut obligé de la suivre – elle le tenait par les oreilles.

– Bon, on va aller trouver les meilleures places ça te dit ?

– Oui, mais je te suis, c'est la première fois que je viens ici.

Koushi attrapa la main de Daichi, et le mena entre les rangées. Il eut juste le temps de rabattre sa capuche sur sa tête et ils s'assirent au second rang, en face du milieu de la patinoire. En voyant la tête d'incompréhension, Koushi se sentit obligé d'expliquer ses actes à son ami.

– J'ai pas envie qu'ils me reconnaissent tout de suite.

– Mais Yuri sait qu'on est là.

– Oui, mais il ne dira rien. Là, je sais qu'il est rentré dans sa bulle, et même pas Lilia ne pourra l'en sortir. Elle n'éclatera qu'une fois qu'il aura fini son programme. Donc il n'est pas un problème.

– Tu ne voulais pas retrouver tes amis ?

Koushi eut un hoquet, avant de lui sourir.

– Oui, mais on ira les voir quand ils seront tous passé. Histoire de voir comment ils ont évolué depuis la dernière fois.

Les lumières s'éteignirent, et la glace fut éclairée. Daichi fixa la tâche de lumière au centre.

– Pour ouvrir ce Grand Prix de Russie tant attendu, nous accueillons le célèbre Jean-Jacques Leroy, patineur canadien.

– C'est JJ.

– Le gars que Mari adore ?

– En personne.

Daichi ne comprenait pas le russe, et il remercia son ami de lui traduire les paroles du speaker. Rapidement, ils furent emporté dans le thème de JJ, au rythme de sa musique et de ses sauts.