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Troisième jour

– Yuri !

– Koushi !

Le jeune patineur blond sauta sur l'argenté, oubliant momentanément ce qu'il était venu faire ici.

– Qu'est ce que tu fais là ? Ça fait 4 ans que je ne t'avais pas revu !

– Comme tout le monde en fait.

– Ta gueule Victor. J'ai déménagé à Miyagi. Et eux, ce sont mes nouveaux coéquipiers, je fais du volley ball.

– Ah c'est génial, tu m'apprendras ?

– Si tu veux, on pourra voir avec Ukai.

Koushi présenta rapidement le dernier venu à ses amis, puis Yuri l'entraîna dans sa chambre.

– C'est donc toi qui a récupéré la chambre à côté de la mienne ?

– L'ancienne tienne. C'est celle de Victor maintenant.

– Je sais.

Koushi était tendu, ses réponses n'étaient que des grognements sourds.

– Je... Koushi, tu veux peut-être savoir ce qui s'est passé ?

– Vas-y. C'est toujours mieux que ce soit toi qui me le dise, plutôt que Victor.

– Je suis ici parce que Victor a décrété qu'il habitait là. En fait, lors de la dernière compétition, à Barcelone, il s'est fiancé à Yūri.

Koushi eut un haut le cœur, mais il fit comme si de rien n'était.

– Comme ils n'ont pas ramené l'or, ils vont rester ensemble encore un moment, en tout cas jusqu'à ce qu'ils réussissent à mettre Yūri sur la plus haute marche du podium.

– Qui avait réussi à vaincre Yūri ?

– Le seul et l'unique Yuri ! Moi !

– J'en étais sûr !

Koushi serra dans ses bras le blond.

– Ca me fait bizarre de revoir tout le monde, après 4 ans.

– Tu sais, pour nous aussi. Tu as disparut du jour au lendemain, sans donner de nouvelle.

– Je... J'ai préféré vous oublier pour que personne ne souffre autant que j'ai souffert.

Yuri enchaîna sur un autre sujet de discussion, histoire d'oublier un peu les problèmes qu'ils avaient sur le dos.

– Et sinon, y'a des beaux gosses dans ton équipe de volley...

– Qui ?

– Ton copain déjà.

– Daichi n'est pas mon copain !

– Pas encore.

– Ouais non, pas encore.

– D'ailleurs, ils le savent que t'es gay ?

– Je ne crois pas... Enfin, on a parlé de ça, et plus de la moitié de l'équipe est gay, donc je crois que ça ne posera pas de problème.

– Ouais tant mieux.

– Et toi avec ton Kazak ?

– C'est pas mon Kazak, c'est Otabek Altin.

– Ouais, ton Otabek.

– Zero commentaire.

– Allez Yuri ! Je sais qu'il te plait, et que tu lui plait.

– C'est pas une raison.

– Dit-lui.

– Après la finale du Grand Prix de cette année alors.

– Mouais... Encore une excuse pour se défiler...

– Quand tu auras discuté avec ton Daichi, j'irai voir Otabek.

– D'accord !

CHEVEUX GRIS DE RUSSIE ; hq x yoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant