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Troisième jour

– En bas ?

– Moi je dis que c'est Yūri !

– Mais non Victor !

– Arrêtez. Vous ne les connaissez pas, vous ne savez pas qui ils sont.

Koushi ferma le débat en claquant la porte. Il ne savait même plus pourquoi il avait lancé cette conversation. Ah si, à la base, il voulait qu'il y ait du changement entre les membres de l'équipe. Mais il n'avait pas prévu que ça se retourne contre lui.

Ses pas le menèrent jusqu'à l'autre aile de l'auberge. Elle comportait les chambres du personnel, Koushi avait pas mal traîné par là quand il était enfant. Le couloir lui rappellait tellement de choses...

La première à droite était la chambre de Mari, ensuite celle de ses parents, puis trois autres chambres, inoccupés, et enfin, celle de Yūri. Tout au fond du couloir se trouvait la petite salle qui servait de temple pour Vicchan, le chien de Yūri.

Il connaissait la chambre de Yūri par cœur, pour toutes les fois où il y avait dormi. Et puis, après le drame, Hiroko avait préféré qu'il ait sa propre chambre, juste à côté de celle de son ami.

– Normalement, cette chambre est celle de Minako, celle là c'est pour les buveurs, et là c'est la mienne.

Il ouvrit la porte, et poussa un cri de surprise. C'était sa chambre, sa chambre à lui, dans laquelle il avait dormi pendant des mois ! Tout avait changé, le futon n'était pas le même, les posters sur les murs n'étaient plus là, tout avait disparut.

Il descendit en trombe en bas, ne se souciant plus vraiment que quelques heures auparavant, il refusait de voir Victor et Yūri. Il se planta devant l'autre aux cheveux gris, vraiment en colère.

– Je peux savoir pourquoi tu t'es approprié ma chambre ?

– C'était la seule de libre.

– N'importe quoi !

– Et de toute façon, tu as complètement déserté durant 4 ans ! Personne ne pensait que tu reviendrais un jour, alors oublie que c'était ta chambre, maintenant c'est la mienne.

– T'es qu'un con Victor. Sur ce coup-là, c'est pas ma faute, mais la tienne, sur toute la ligne.

Il était tout autant en colère, et il pensait bien qu'elle ne retomberait pas temps que Victor et Yūri seraient ici. Ses amis venaient de descendre en bas, alertés par les cris de Koushi et Victor. Et à ce moment-là, la porte s'ouvrit à la volée, laissant apparaître une autre personne.

– Victor ! Arrête de te barrer tout le temps !

– Oh Yurio !

– Arrête avec ce surnom débile ! Je m'appelle Yuri !

CHEVEUX GRIS DE RUSSIE ; hq x yoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant