CHEVEUX GRIS DE RUSSIE ; hq x yoi

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Troisième jour en Russie

– Koushi Sugawara.

Yakov, son entraîneur, celui qu'il considérait comme un second père, était devant lui, après toutes ses années. 4 ans, il avait passé 4 ans sans donner le moindre signe de vie aux personnes de Kyushu, et tous l'avaient accueillit sans rien dire, mais comment allait réagir Yakov ?

Sous l'étonnement général, Koushi se jeta dans les bras du vieil entraîneur, qui le serra contre lui, comme par peur qu'il ne lui échappe une nouvelle fois.

– Je suis désolé coach.

– Arrête avec ça. Tu as fait ce que tu voulais, et tu t'en es très bien sortit. C'est tout ce que je voulais pour toi.

Koushi aurait voulut passer encore du temps avec lui, lui parler de tout ce qu'il avait vu, de ce qu'il avait fait, mais le speaker, jusque là complètement muet, semblait avoir retrouvé ses esprits, et combla le stade de sa voix amplifiée par les haut-parleurs.

– Pour être une surprise, c'en est une ! Koushi Sugawara, plus connu sous le nom de Koku, s'était retiré de la compétition il y a de ça 4 ans, revient aujourd'hui pour nous présenter un programme spécial ! A côté de ça, le programme quoi qu'époustouflant de Victor Nikiforov a été complètement oublié !

Il se laissait emporter par ses sentiments, mais tout le stade pensait ainsi. Koushi risqua un coup d'œil vers son ancien copain, mais il ne reçut qu'un sourire. Victor se rapprocha de lui, posant sa main sur son épaule, et lui susurra à l'oreille.

– Je suis vraiment content de voir ce que tu es devenu. Je regrette toujours l'accident, mais voyons le bon côté des choses : il t'a permit de passer au dessus de toutes les merdes de la société. Aujourd'hui tu m'as battu-

– Mais enfin Victor, ce n'était pas une compétition entre nous...

– C'est ça, j'ai bien compris pourquoi tu voulais que je demande de passer mon programme, tu voulais te mesurer à moi.

– C'est la première et dernière fois que ça arrivera. Tu ne pourras plus refaire de saison entière et je ne compte pas revenir définitivement dans ce sport.

Le plus jeune souria, et lui claqua un bisou sur la joue, à la limite des lèvres, avant de fuir dans la foule qui se pressait à côté de lui.