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Deuxième jour en Russie

La compétition venait de se terminer. Sans étonnement, JJ était passé devant tout le monde, mais suivi de Chris et Yurio. Le petit protégé de Victor n'était arrivé qu'à la 4e place, signant tout de même une remarquable performance.

Koushi et Daichi étaient maintenant à la recherche des amis de l'argenté. Ils avaient voulut passer par le couloir des vestiaires, mais il leur avait été refusé : sans l'autorisation d'un concurrent ou d'un coach, de simples visiteurs ne pouvaient rentrer.

– Viens, Yuri nous attend au bar.

Ils partirent, main dans la main, en direction du bar. D'après les informations du petit blond, il était en compagnie de plusieurs de ses amis patineurs.

– Salut tout le monde !

Yuri sauta au cou de Koushi, alors que les autres le dévisageaient encore.

– Euh on se connaît ?

– C'est moi, Koushi Sugawara.

Leo, Georgi, Phichit et Emil firent de gros yeux ronds, Sara le prit dans ses bras, Otabek checka avec lui, Michele le regarda mal, et Lee haussa les épaules en lui souhaitant un bon retour.

Bon les gars je vous présente Daichi Sawamura ! Alors Daichi, les deux là c'est Sara et Michele les patineurs italiens, celui qui fait la gueule c'est Lee, le coréen, là c'est Leo pour le Mexique, Emil pour les Tchèques, Guang-Hong pour la Chine, Otabek pour le Kazakstan et je crois que c'est tout. Ah non, y'a aussi Georgi, un autre pote russe du même niveau que Victor et Phichit pour la Thaïlande.

Daichi peina à retenir tous les noms, mais il connaissait déjà JJ, Yurio et Chris. D'ailleurs, le patineur suisse s'approcha de Koushi.

Mon Kou, comment tu vas ?

Chris, ça fait tellement longtemps que je ne t'ai pas vu ! Ça va vraiment bien, je suis content de vous retrouver, enfin.

Oui, tu nous as fais attendre.

Désolé Sara.

Les deux nouveaux venus s'assirent à côté des patineurs.

Mais j'ai vu vos programmes tout à l'heure, c'était impressionnant ! Vous avez tous tellement progressé, bravo !

La plupart de la soirée, ils discutèrent de cette compétition, des entraînements de patins, et de tout ce qui touchait de près ou de loin à la discipline.

Daichi n'y comprenait pas grand-chose – son anglais approximatif y était pour beaucoup –, mais Koushi avait les yeux brillants d'excitation, et ça le rendait heureux. Il avait contenu ses envies de retourner voir ses amis depuis très longtemps, et le brun était content de pouvoir assister à ces retrouvailles, même s'il n'y comprenait pas grand-chose.

CHEVEUX GRIS DE RUSSIE ; hq x yoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant