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- je crois qu'on y est, estima l'homme à la blouse blanche dans un chuchotement

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- je crois qu'on y est, estima l'homme à la blouse blanche dans un chuchotement.

- oui, on a fini, affirma l'infirmière.

- reste plus qu'à attendre maintenant, jugea son collègue dans un regard inquiet.

Ils y étaient enfin, à la suite d'un rembobinage de deux interventions en succesivités, il était à présent temps de librement relever la tête d'entre des entrailles humains qui leur avaient fait face depuis plus de huit successives heures maintenant. Libérés du plus lourd poids, des sourires ornaient à présent les lèvres de chacun des constituants du corps médical qui avait jusqu'à présent donner de leur temps, âme et surtout de leur force d'esprit. Malgré leur boulot que l'on pouvait aisément décréter comme étant héroïque, une appréhension les empêchait encore de crier leur victoire finale.

Le métier de médecin chirurgien était bien amplement légitime de trôner la catégorie des métiers les plus difficiles de l'existence, dans tous les absolu termes du mot. Au delà des sacrifices qui s'entament à ronger la vie sociale  d'une personne consentante à faire ce choix là dès son plus jeunes âge de sa majorité, il était aussi question de donner de son temps, question de poser une croix définitive sur tout rythme de vie cohérent en cause de présence d'horaires nocturnes, ainsi que de faire face à cette oppressante allusion qui facilement peut nous mettre en fausse certitude que l'on peut sauver toute vie qui se présente en danger.

Malgré tout ces affronts, la passion reste, elle se ravive à chaque victoire, menace de s'éteindre à chaque échec, mais au final, ses sources restent inépuisables, redondant cette force de continuer encore et toujours à travers de longues années qui au final finissent par passer avec fluidité. Lorsque ces médecins se mettent au travail, seul la lueur naissante dans les yeux de ceux qui attendent, fécondée par l'espoir qu'ils portent à ces héros leur témoigne la force d'y aller jusqu'au bout, sans rien lâcher avant que tout ne soit pas bouclé. Quelques fins arrivaient parfois plus tôt que le terme de l'opération, lorsque le patient succombe à ses blessures, irrattrapables en fin.

- ils tardent zebi, s'impatientait Lucas dans la réception d'attente.

- ty byl zdes' vsego dva chasa, * t'es là depuis à peine deux heures* grogna Elena dans sa langue paternel du tac au tac.

- starf' elle sort d'où cette gazelle, trop fraîche en plus, bondissait-il a l'oreille de son cousin, la détaillant du coin de l'œil.

- je comprends le français, et je t'entends aussi, lui souligna t'elle, et merci pour le compliment, rajoutait-elle alors,

- il sourie, tu crois j'ai une chance avec elle la ? Chuchota t'il cette fois moins fort.

- tu crois qu'c'est l'moment la ? Siffla alors son interlocuteur, encore inquiet, on est à l'hosto la, tes plans d'baise tu t'les gardes pour plus tard, et pour toujours tant qu'on y est, rajouta t'il dans la foulée.

[PNL] mon ange Où les histoires vivent. Découvrez maintenant