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Instagram : Elisa_bensab

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17.04.2018 
15h34

- allez Elvira bouge, me casse pas les couilles la ta race, disait-il en tentant d'me décrocher d'la porte.

- naaaaaaan, dis-je au refus de céder.

- w'Allah que j'vais finir par décrocher la porte et vous portez toutes les deux, menaçait-il alors que j'm'accrochais encore.

- on peut pas négocier ? Tentais-je.

- non. refusait-il catégoriquement.

- décroche la porte alors, finissais-je.

Pendant que l'autre abrutis soufflait en tentant d'éviter d'insulter mes morts et mes vivants, je n'cédais toujours pas, bien décider à n'pas y aller a son rendez vous de visite d'appartement de merde. Même si mes comportement de pur source de gaminerie transversait cette image de ma colère, j'en ressentais bien une au fond d'moi même, qui avait d'ailleurs sur le temps prise de son ampleur, chaque fois que les mots "visite", "appart" et "déménagement" sortaient de sa bouche à l'égard qu'un quelconque projet pour un futur potentiel changement de toiture.

Lorsqu'il était enfin rentrer de tournée, j'avais accumuler un courage de prise de risque pour lui dire aussi directement qu'honnêtement que je n'voulais en aucun cas partir d'ici, qu'il n'y avait pas de place à un déménagement dans mes projets ou dans quelconques de mes listes des choses que je voulais réaliser, parce que comme je le lui ai aussi clairement dit, j'étais pas prête a mettre une croix sur tout c'que cet appartement avait accumulé en souvenirs. Et naïvement, j'avais cru qu'il avait compris, loin de me douter qu'il m'en reparlerai quelques semaines à la suite d'une conversation inutile.

Je me retrouvais donc à passer pour la pierre dans la semelle d'une chaussure qu'avait dans ses projets d'avancer, se retrouvant contrainte à ralentir dans ses derniers. J'étais consciente que j'nous empêchais de faire les choses convenablement, que je regardais bêtement ce qui était au final indéniable, mais c'était plus fort que moi, j'arrivais pas à m'empêcher de continuer dans mon égoïsme en mettant de côté cette remise en question que j'avais à avoir envers moi même. En continuant d'me voiler la face face aux progrès que j'devais accomplir, j'm'étais mise à attendre un déclic.

Lorsque mes membres daignaient enfin à se relâcher contre le bois de cette porte à la vue du corps de Nabil s'en aller dans le couloir, je me mettais à attendre un instant de l'entendre s'affaisser sur notre canapé pour ainsi m'en aller vers mon lit afin de m'y poser tout en retenant mon regard fixé en face de moi. Et quand mon cerveau se remettait en route pour réfléchir à tout ça, j'avais toujours ce regard de déception que mon pti mari me portait lorsqu'il se prenait encore et toujours des refus de coopération quand la mauvaise idée de relancer le sujet sur le tapis lui venait à l'esprit.

[PNL] mon ange Où les histoires vivent. Découvrez maintenant