[PNL] mon ange

🌙 96

Instagram : Elisa_bensab

02.02.2017
Jeudi
12h24

- elle est pas encore réveillée ? Entendais-je chuchoter alors que j'étais sensé dormir.

- nan, j'ai pas oser la réveiller, elle est trop mignonne.. dis une voix plus douce.

Rien qu'à l'entente de cette dernière phrase, toute envie de dormir en la présence de cette folle furieuse sous mon toit se déteignait de mes projets. Non sans souffler et bien sûr d'intérieurement les insulter, je me levais de mon lourd sommeil pour me remettre sur les fesses, face à un couple de chtarbés en total beug sur ma personne. Je savais que j'étais belle, mignonne et dotée de toute absolu qualité mais j'avais aussi peur des psychopathe et a ce même moment, deux me faisaient directement face dans l'obscurité que peignait ma chambre dont les volés étaient fermées.

- j'suis réveillée, bougez d'la maintenant soufflais-je en leur montrant le chemin.

Depuis que le sommeil avait refait apparition dans mon rythme de vie quotidien, j'avais développer une haine bien plus immense que j'avais déjà, s'affolant sur la personne qui aurait la merveilleuse idée de m'extraire de mon lit tant que je n'l'avais moi même pas décidé. Je maudissais très souvent ces temps perdus ou dormir n'était qu'une option contre l'ennuie à l'époque Je m'étais rendu compte qu'en plus d'être dans une sérénité bien plus qu'apaisante à la vue de l'obscurité qui s'emparait du ciel, le fait de dormir permettait une putain de tranquillité sous toute couture, quelle qu'elle soit de la vie en sa généralité.

A me rappeler que deux zigotos se galochaient sûrement à l'instantanée dans mon salon, je n'pouvais pas dire que l'envie de sortir de ma grotte trottait vraiment la parcelle de mes envies immédiates. Bizarrement, j'étais vraiment touchée et reconnaissante des efforts qu'ils se donnaient la peine de faire depuis que j'étais rentrer chez moi apres plus d'un mois d'hospitalisation, mais j'étais aussi et surtout étouffée et au bord de la crise nerf. J'avais cette constante impression d'être encerclée et d'avoir constamment une personne qui veillait de trop à mon état, tellement, que j'en revenais à simuler même quand ça n'allait pas vraiment

J'n'avais d'abord pas envie de les inquiéter, et surtout pas envie non plus d'effondrer tous les efforts que j'avais fait jusqu'ici pour les pousser à me laisser tranquille au plus vite. Je passais sûrement pour une inconsciente dans le genre de drama queen sociopathe mais, malgré toute mes tentatives à m'acclimater à la présence d'autre que la mienne autour de moi, je n'savais toujours pas faire autrement que d'avoir des envies non pas que passagère de meurtre. Et malgré tout, je savais qu'eux non plus n'avaient pas que ça à faire, et d'une certaine façons, qu'ils le veuillent ou pas, ils le faisaient surtout en contre partie de mon acte.