Instagram : Elisa_bensab
04.02.2019
Tel c'qu'était devnu le rituel de chacun d'mes matin depuis quelques semaines maintenant, j'me réveillais vigoureusement de mon sommeil qui même lui était resté approximatif. C'était dès l'matin fatiguant d'se réveiller en s'demandant si mon cœur tenait bien encore sa place là où fallait pour lui qu'il soit, avant d'instantanément m'sentir tomber dans un vide chelou qui m'permettait tout sauf pas de commencer une journée du bon pied, surtout au vu d'l'ambiance qui régnait chez nous, et entre nous. Au même moment d'me ressaisir de tout ça, j'remarquais avec une vague de frayeur que j'étais tout seul dans mon lit, vide.
Après avoir vite fait faillit tomber d'tout mon long tellement qu'j'avais d'ja mal au crâne, j'inspectais vite fait la salle de bain d'notre bre-cham mais tout comme mon pieu, c'était vide. Par réflexe, j'lancais un coup d'œil vers le dressing, inutile de repeter dans quel état de morne il était. Comme le gros paranoïaque que j'étais, j'vérifiais quand même qu'aucune de ses affaires habituel ne manquait, soufflant un peu de soulagement en r'marquant que tout ses bijoux les plus chères à son cœur logeait tranquillement dans leur rangement, à défaut qu'elle ne tienne plus à les porter pour l'instant pour une raison que j'ignore encore jusque là.
M'étant incontrôlablement mit à cogiter sur c'que j'voulais a tout pris éviter d'penser, j'me retrouvais là comme un con a stagner d'vant la multitude de bague avec lesquels j'l'avais toute ma vie vue les triturer entre ses doigts. A les voir amasser les uns d'vant les autres, j'me demandais même comment elle arriver à toute les porter sans que ça en fasse trop, finissant par m'rendre simplement compte que c'était parc'qu'elles faisaient limite partie d'elle. Chacune d'elle racontait une histoire bien distincte d'une quelconque autre, mais elles étaient quand même toute liés, étant donné qu'il retraçait un peu sa vie entière enfaite.
Après avoir longer l'couloir ou elle s'prenait encore et toujours le pied contre le meuble qui bordait le lieu, j'arrivais au salon en souriant tel un psychopathe bipolaire qui flanchait de bout en bout de ses émotions. En sentant un putain d'frisson d'froid faire raidir ma colonne, j'tournais instinctivement ma tête vers la porte vitrée de notre balcon. En plissant un peu plus mes yeux qu'étaient déjà encore à moitié fermées de base, j'fixais la contre paroi en verre du sas, expirant définitivement cette fois ci de soulagement, traçant le corps de ma ptite femme contre la barrière métallique du balcon. Et c'est tout doucement que j'avançais vers elle
Elle avait très certainement ressentis ma présence, étant donné qu'elle bougea pas d'un seul millimètre lorsque mes bras se posèrent tout comme les siens, sur la rembarre, face au soleil qui s'levait a peine vu l'heure qui elle dépassait même pas les sept heures du matin. J'savais pas c'qu'elle f'sait là mais, j'preferais la voir inspirer l'air frais du matin pour peut-être bien commencer sa journée plutôt que d'avoir à la r'trouver inconsciente lorsque j'allais pour la réveiller comme la fois ou j'avais trouver qu'elle dormait bizarrement trop sereinement, et bien plus qu'elle n'en avait l'habitude en temps normal, finissant à l'hôpital qui décréta qu'elle s'était taper trois putain de somnifères.