[PNL] mon ange

🌙 110

Instagram : Elisa_bensab

07.06.2019

- salut, souriais-je telle une fleur de lotus.

- Elvira ? Me demandait-il, a peine croyant.

- en sarcasme et en méchanceté, appuyais-je, encore clouée sur le palier.

- j.. qu'est-ce, qu'est-ce tu fais ici ? Bégayait-il tel un étudiant en oral de bac.

- voir Poutine, répondais-je simplement, j'te retourne la question Lucas, qu'est-ce que tu fais ici ? Intimais-je sourire moqueur

- voir Poutine, répondait-il trop rapidement enfin, voir Elena quoi il rectifie tout autant

- cool, chantonnais-je, amusée par sa gêne.

Neuf mois, cela faisait exactement trente six semaine que je n'l'avais pas vu, que j'n'avais vu personne hormis deux d'entre celles qui constituaient le monde. Dire qu'il m'étais difficile ou même complexe de comprendre sa réaction étourdie face à ma présence devant lui serait tout aussi ingrat que sacrément osé, tout c'que j'étais en principe. Encore bien accrochée au sol qui ne constituait pas encore le seuil de l'appartement, je restais la, à attendre que la grande perche réalise que je suis bien devant lui, que nous venions d'échanger des mots, que je n'ai pas disparu de l'existence comme j'avais mis un point d'honneur à réaliser par l'absence

- allez bouge de la maintenant, le poussais-je avant de m'initier à l'intérieur.

Ma patience avait des limites absolument pas restreinte par la gentillesse ou l'humilité que j'n'ai d'ailleurs pas. Se sentant tout aussi con que repris d'une vague de réalité, il souriait bêtement face à mon expression stone d'incompréhension. Et c'est sans crier gare à mon espace personnel nullement conquis d'un autre que de Nabil qu'il m'attrapait par les épaules, m'engouffrant à l'intérieur de ses bras, tel un morceau de viande dans un plat de spaghettis, et c'était pas pour rien que cet exemple m'était venu à l'esprit. Tout en lui tapotant le dos de manière tant bien mécanique que lassée par l'étreinte, je me hisser hors de ses ficelo qui lui servait de bras.

- tu m'as manquer Vivi, me glisser t'il bienveillant de son regard d'enfant.

Un petit sourire était mon seul recours de réponse quelque peu moins négative qu'autre de mon répertoire. J'aurai voulu avoir l'amabilité hypocrite de lui mentir en lui disant que lui aussi m'avait manqué, mais ça n'était pas l'cas. C'était moi l'auteur de cette distance aussi prolongé sur l'espace que la durée, c'était de ma poigne que s'accrochait cet amas de mois ou l'on ne s'était pas vu, parce que c'était moi qui en avait décider ainsi, et s'il m'aurait manquer, j'aurai décider de mettre un terme à tout ça, mais jusqu'à lors, je n'l'avais pas fait. Et si aujourd'hui, je me présentais devant lui, ça n'était pas dû à un manque, mais à une fuite