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Bon on va se reprendre Yūna. Tu n'as pas fait tout ce chemin pour rester figée comme de la glace par un simple esprit quelque peu charismatique et effrayant. Dans ce genre de moment je vais faire comme j'ai toujours fait quand je croisais des entités qui m'effrayaient au plus au point : les ignorer. C'est aussi simple que ça. Ignore le et mets maintenant au clair tout ce qu'il se passe.
Malgré mes pensées et ma volonté de fer, mon corps lui réagit à l'exact inverse de ce que je souhaite. Mes jambes semblant peser plus d'une tonne chacune ainsi que mes bras tremblant comme des feuilles ne m'aident pas vraiment.
Allez bouge. Avance Yūna. Ne te laisse pas intimider. Il le sent qu'il te fait un effet dévastateur sur toi. Il le sent et c'est pour cela qu'il arbore un tel sourire pervers. Montre lui de quoi tu es capable. Et arrête d'avoir peur pour une fois dans ta vie !
Un brutal claquement de peau résonne dans toute la pièce jusqu'à maintenant dans un sourd et lourd silence ce qui brise quelque peu l'atmosphère oppressante. Ce même claquement que l'on venait d'entendre n'était autre que mes mains qui venaient de frapper à l'unisson mes joues non sans délicatesse. Une larme est prête à s'échapper de l'un de mes yeux suite à la force que j'avais employé sans l'avoir réellement contrôlée cependant je la sèche avant même qu'elle ne tombe d'un revers de manche. Mes joues devaient, c'était même sûr, avoir une vive marque rouge d'appel de sang formant le contour de mes mains. Je me replace correctement en avançant l'un de mes pieds vers l'avant et pointe brutalement du doigt les trois zigoto se trouvant à quelque mètres de ma personne. Ils avaient tous des yeux ronds, surtout ceux de l'esprit charismatique, car ils ne s'attendaient pas à ce que je me gifle moi-même. Pour être sincère moi non plus mais passons.
- Bonjour et pardon de vous déranger mais je souhaiterais vous poser une question à laquelle j'aimerais que vous répondiez sincèrement ! Êtes-vous les coupables de ce qui se passe actuellement au sein de l'école ?!
Une fois ma phrase débitée, j'expire bruyamment comme pour imposer à mon tour ma présence et place mes mains de part et d'autre ma taille pour paraître plus crédible et sévère dans mes paroles. Un lourd malaise fit son apparition et un long blanc s'installa pendant bien une minute entière sans que je ne faillisse dans ma manière d'être.
Restez stoïque, se montrer forte, ne pas avoir peur, ne se focaliser que sur les deux humains et ignorer l'esprit les accompagnant pour une raison que j'ignore encore.
- Dois-je accepter votre silence comme une preuve que vous êtes bien les coupables derrière tout ce qu'il se passe ?
Toujours aucune réponse de leurs parts. Seuls leurs battements de cils me permettent d'affirmer qu'ils sont encore en vies et que je ne parle pas à de simple poupées depuis le début. Un soudain fou rire brisa le silence de la pièce qui me mettait extrêmement mal à l'aise malgré que je le cachais du mieux que je le pouvais. La source de ce fou rire ne venait que d'une personne : le fantôme. Mon regard reste droit et mon visage stoïque. Je ne le regarde aucunement et fait comme si je ne connaissais rien des fantômes.