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𝕿𝖘𝖚𝖐𝖆𝖘𝖆𝖄𝖚𝖌𝖎
J'halète péniblement tout en essuyant d'un revers de manche la sueur illuminant mon front humide. Malgré ma basse température corporelle, une chaleur absolument incommensurable ne quitte toujours pas mon corps depuis que j'ai quitté Yūna il y a une heure de cela ce qui m'épuise physiquement mais également mentalement pour une raison qui m'échappe encore.
J'ai déjà réussi à calmer cette frustration que je ressentais dans mon bas ventre tout à l'heure ... cependant penser une seule seconde à elle me donne de nouvelles pulsions et envies que je n'arrive pas à contenir. Pourquoi est-ce que je ressens tout ça ? C'est à la fois agréable et horriblement énervant. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant donc je ne sais pas ce qu'il se passe exactement ni comment me débarrasser de ces brutales pulsions que je ressens envers elle. C'est si frustrant. Si énervant. Ça me donne envie de tout casser.
Sentant la colère prendre peu à peu possession de tout mon corps, je décide de descendre les escaliers de mon domaine me faisant face pour me diriger par la suite vers un mur vierge.Une fois devant celui-ci, je l'examine avec précision en regardant chaque angle et fissure qu'il puisse avoir jusqu'à que l'inspiration me vienne brutalement suite à la colère mais surtout à la frustration que je ressentais en moi. Je serre mes dents jusqu'à presque les casser pour essayer de ne pas frapper de toutes mes forces ce même mur qui se briserait en mille et un morceau par la suite m'empêchant de me mettre en œuvre pour réaliser mon art comme à mon habitude quand je suis énervé. Je continu de fixer mon mur avant de claquer subtilement mes doigts pour ordonner à mon Koku-Joudai d'aller me chercher les matériaux nécessaires pour ma future œuvre. Il lui fallut seulement moins d'une minute - qui me paraissait pourtant être une éternité - pour apparaître de nouveau devant moi dans un amas de fumée noire en faisant tomber de celle-ci tel un énorme sac ce qui me serait utile pour réaliser mon dessin. Plusieurs petits esprits faibles qui hantaient les couloirs du bâtiment venaient de s'écraser aux sols après que mon Koku-Joudai les ait libérés de son emprise. Je baisse mon regard et les analyse avec précision sans pour autant lever le petit doigt. Je remarque sans plus attendre que les faibles esprits regardent tout autour d'eux avec perplexité pour connaître la cause de cet étrange chahut les ayant probablement dérangés pendant leurs repos auxquels ils ne s'attendaient aucunement jusqu'à qu'ils me remarquent après avoir regardé mon Koku-Joudai avec insistance. Nos regard se croisèrent et au même instant ils perdirent chacun leur couleur qui leurs étaient propres. Ils ne quittaient pas mon regard d'ambre tandis qu'ils commençaient tous à trembler tels des feuilles mortes s'envolant dans le vent et se détruisant en petit morceau par la suite au moindre contact de l'air. Je pouvais facilement sentir la peur prendre possession de leurs corps ce qui me réjouissais énormément. Je me délectais de la vue qui s'offrait à moi m'arrachant par ailleurs un sourire peu rassurant qui dominait et déformait désormais mon faciès.