Un Soutien Mutuel

42.

Neri prit la parole une fois qu'il fut tout près d'elle.

- Tu sais que je ne te porte pas dans mon cœur mais j'aimerai éviter de me battre contre toi maintenant, j'ai plus important à faire.

Doflamingo se mit à rigoler plus fort.

- Ne me fais pas rire, plus rien ne m'empêche de m'en prendre à toi maintenant que tu as décidée de trahir la Marine, tu es la reine des imposteurs dis-moi.

Son large sourire irrita fortement la brune.

- Arrête ton baratin, je n'étais que de couverture dans la Family de toute façon.

- Tu m'étais fort bien utile cependant, ça m'attriste de voir que mon défunt imbécile de frère t'a attiré dans ses histoires.

( Imbécile ?! )

Elle serra les dents et s'élança sur lui à toute vitesse.

- JE T'INTERDIS DE DIRE DU MAL DE LUI !

Elle passa rapidement derrière lui et lui asséna un puissant coup de coude dans le dos, il le prit de plein fouet et son buste bascula en avant, il rigola de plus belle.

- Je dois admettre que tu es plutôt forte, ça peut me permettre de m'amuser un peu !

Il lui balança rapidement sa jambe en un coup de pied retourné et elle n'eut le temps d'esquiver qu'elle se le prit au visage, chutant longuement sur le sol. Ses yeux s'embuèrent et son nez commença à couler, ça faisait un mal de chien. Elle se releva doucement en refusant de faiblir devant lui et cracha du sang avant de sortir ses poignards de ses bottes en se mettant en position tandis que lui avançait tranquillement jusqu'à elle.

- Oh mais tu en redemandes à ce que je vois ? C'est que tu m'intéresse beaucoup Neri...

- Gaspille pas ta salive pour rien, pourriture ! Lui cracha-t-elle avec haine.

Des veines poussèrent sur le front du grand corsaire et son sourire disparut, laissant place à sa colère.

- Les seules pourritures de ce monde sont vous les porteurs du "D" ! Je vais te montrer un avant-goût du sort que je leur réserve une fois que je détruirai ce monde !

Un fil poussa de son index qu'il jeta sur elle, elle tenta de le contrer avec son poignard mais c'est qu'il était rudement solide. Son bras tremblait tellement elle le retenait en vain.

- Alors, que crois-tu pouvoir faire maintenant ?

Elle résista tant bien que mal sauf que sa force diminuait petit à petit, le poignard quitta bientôt sa main et le fil tranchant effleura sa côte gauche. Un cri de douleur s'échappa de sa gorge, elle posa sa main sur sa blessure. Doflamingo ricana sadiquement et arma son autre main de fils, elle tenta de l'attaquer de front avec son autre poignard mais il les balança cette fois-ci en visant sa cuisse droite qu'elle esquiva à la dernière seconde, un fil réussit à l'atteindre et du sang commença à couler le long de sa jambe. Elle tomba sur la glace et pinça les lèvres pour retenir un autre cri strident de sortir. Des larmes de rages coulèrent sur ses joues pendant qu'il se délectait de ce spectacle, voir la souffrance sur le visage de ses adversaires lui éprouvait une si grande satisfaction qu'il ria à gorge déployée en écartant les bras.

- Voilà ce qui arrive lorsqu'on s'attaque à Donquixote Doflamingo ! Laisse-moi abréger tes souffrances ma belle, tu te sentiras mieux ensuite.

Il manipula ses doigts et le corps de Neri ne la répondit plus. Bouche bée et sans en décider elle-même, elle prit le poignard sur le sol qui avait quitté sa main au moment de la chute et se redressa sur ses genoux, son cœur battait à mille à l'heure en fixant le blond de ses grands yeux. Elle brandit tout à coup le poignard en l'air de ses deux mains et sa côte lui lança violemment, lui faisant gémir de douleur en grimaçant.