Sweet Kitten

chapitre 13

Sous la douche, mes pensées sont tournées vers Haiden. Il est dans son bureau, en pleine réunion importante, et l'idée de le déranger me stresse énormément. Je fais en sorte de me laver correctement, mais je prends bien plus de temps que d'habitude. Je n'ai jamais autant traîné sous la douche, examinant même le carrelage parfaitement posé de la salle de bain. Finalement, je décide que j'ai assez profité de la salle de bain. Je m'essuie, mets ma crème, puis mon parfum préféré. J'ai choisi avec minutie mon sous-vêtement : un slip en dentelle bleu foncé avec un nœud en ruban de la même couleur. Il a une forme en V très fine, qui s'insère légèrement entre mes fesses sans ressembler à un string.

Une fois prête, je me pose sur le lit, mon cœur battant à tout rompre. C'est la première fois qu'Haiden me verra dans une telle tenue et j'appréhende beaucoup sa réaction. Je me sens dénudée, vulnérable. Le temps passe lentement, chaque minute semblant une éternité.

Cinq minutes plus tard, la porte de la chambre s'ouvre sur Haiden. Son regard se pose sur moi et il se fige, m'admirant de la tête aux pieds. Il ferme la porte puis s'approche doucement du lit. Je me redresse pour lui faire face, essayant de masquer mon stress.

« Rive, qu'est-ce qui te prend ? » demande-t-il prudemment, sa mâchoire se contractant à intervalles réguliers.

Je ravale difficilement ma salive, essayant de me rappeler le discours que Logan m'a fait répéter. « Laisse-toi aller, Haiden, je te veux », dis-je d'une voix légèrement tremblante. Dans ma tête, cela sonnait autrement et maintenant que je l'ai dit à haute voix, je me sens ridicule.

Je dois être cramoisie en ce moment. Haiden me regarde quelques instants avant d'enlever sa veste. Il se met à quatre pattes sur le lit, place une de ses mains sur ma hanche droite, l'autre sur ma joue gauche, puis se penche pour m'embrasser. C'est doux et sensuel. Sa main sur ma hanche se déplace lentement, caressant mon ventre du bout des doigts. Il remonte jusqu'à mon bouton de chair et le pince doucement. Je me cambre légèrement alors que son visage dérive vers mon cou. La sensation est intense, chaque mouvement qu'il exécute est lent et exagéré.

« Anh, Haiden... » gémit-je dans un murmure. Je ne m'attendais pas à ce qu'il entende.

Il embrasse, suçote et mordille ma peau. Sa main continue de stimuler mon petit bouton de chair. Sous les vagues de plaisir, je suis transportée dans un autre univers. La température de mon corps varie en fonction de l'intensité des mouvements d'Haiden, tantôt brusques, tantôt doux, faisant monter et descendre ma chaleur corporelle de manière effrayante.

« A-anh, oh Hai... Haiden... » gémit-je un peu plus fort que précédemment. Je ne sais pas exactement ce qui m'arrive, je me sens comme en transe, bien qu'il ne se soit encore rien passé de vraiment intime, juste ses caresses qui me mettent dans un état de déni.

« Oui, mon ange, gémis pour moi », dit-il d'une voix plus profonde que d'habitude. Son regard aussi est plus intense.

Je commence à déboutonner sa chemise un peu précipitamment mais réussis tout de même. Je pose mes paumes sur son torse musclé et tatoué, le caressant doucement, mais me stoppe quand je sens ses lèvres sur mon téton.

« Annnnnh ! » C'est une autre sensation, beaucoup plus intense que celle procurée par ses doigts. Je me sens partir sans vraiment m'en aller.

« Laisse-moi faire, bébé », dit-il d'une voix très lente. Il me scrute pendant quelques secondes puis me lèche l'oreille.

Après cela, il se relève puis enlève le reste de ses habits et son caleçon. J'écarquille les yeux en voyant son membre gorgé de sang qui tend fièrement vers moi. Ça ne va jamais rentrer, c'est énorme, bien plus gros que le mien. Il remarque mon petit moment de panique puis rit, son rire grave accompagné d'une note de taquinerie.

« Calme-toi, bébé, je vais bien te préparer avant », essaie-t-il de me rassurer.

« C'est vraiment trop gros, Haiden », dis-je, paniquée. C'est le premier membre que je vois mis à part le mien, et je dois avouer que ses dimensions me font peur.

Il me répond d'un simple « merci » sans que je comprenne pourquoi. Il revient se placer entre mes jambes, m'enlève mon sous-vêtement et commence à embrasser l'intérieur de mes cuisses. Il tend la main vers la table de chevet, ouvre rapidement le tiroir et prend un flacon. De son autre main, il masse mon membre, c'est tellement bon... oh mon dieu, il me prend entièrement en bouche. Je me cambre en gémissant.

« Annnnh ! »

Je ferme fortement les yeux quand je sens son doigt gluant entrer en moi. Il fait des mouvements de va-et-vient, sa langue continue de stimuler mon membre. Je me sens perdre pied quand il ajoute un deuxième doigt. Il y a une légère douleur, mais elle est vite remplacée par le plaisir.

« Tu mouilles comme une vraie femme, c'est chaud et serré », murmure-t-il.

« Anh, oui, oh... » Je ne peux m'empêcher de répondre par des gémissements.

Il retire ses doigts, et je sens comme un vide. Je grogne de frustration. Il prend mes jambes, les met sur ses épaules, s'abaisse puis commence à me pénétrer. Je me crispe et sanglote, j'ai l'impression d'être déchirée de l'intérieur. Il me pénètre jusqu'à la garde puis se stoppe, déposant des petits baisers papillons sur mes lèvres pour me calmer. Puis il commence à bouger, d'abord tout doucement, puis accélère au cours des minutes. Je deviens un gâchis de gémissements tellement c'est bon, et dans un cri, nous jouissons ensemble. Épuisée, je m'endors juste après dans ses bras, comblée et rassurée.