« Karle, je veux que vous retrouviez ce salaud d'Anderson. »« Oui, Haiden, ne t'inquiète pas... Bon, les gars, on y va. Je veux que vous me le retrouviez vivant. »
« Oui, chef. »
Je les regarde s'en aller tandis que j'attends patiemment dans la voiture. Je suis le genre de personne à s'énerver facilement ou à perdre patience rapidement, et essayer de me rouler n'est pas une option. Depuis quelques jours, mon scientifique est en communication avec des inconnus; il est même allé jusqu'à leur livrer un colis, mais nous n'avons pas pu identifier ce qui se trouvait à l'intérieur. Nous avons aussi remarqué la présence de plusieurs hommes armés dans les parages et dans le bâtiment, des hommes qui ne font pas partie de mon gang, ce qui explique ma venue accompagnée de mes hommes de main. Alors, une conversation s'impose plus que jamais.
Après 30 minutes d'attente, il n'y a plus aucun bruit. C'est maintenant que j'entre en action, un peu déçu de quitter le confort de ma jeep, mais bon, il faut supprimer les microbes les plus inutiles. Le bâtiment qui me fait face est composé de trois étages. Le premier est une simple pharmacie que j'ai fait aménager pour brouiller les pistes, même si c'est dans un endroit très reculé de la ville. Au second étage, il y a son bureau et son appartement. J'ai tenu à ce qu'il habite ici pour que je puisse vérifier l'avancée de ses recherches ou tester les armes qu'il a améliorées. N'ayant pas de famille, ce n'était pas vraiment un problème pour lui, et cela lui évitait de se déplacer. Enfin, au troisième et dernier étage, il y a son laboratoire qu'il utilise aussi comme dépôt.
J'entre dans le bâtiment et monte les marches une à une. Je n'ai pas envie de me presser; je veux qu'il sente l'angoisse monter en lui, l'appréhension de ma venue l'inquiéter. La porte de son appartement est déjà grande ouverte. Je traverse le salon et me dirige vers son bureau. Étant déjà venu ici à de nombreuses reprises, je connais parfaitement les lieux. J'y entre, m'assois sur son fauteuil, et sors mon arme que je pose sur le bureau en face de moi.
Son regard apeuré, son visage blême, et ses tremblements ne sont que pure bonheur. C'est ce genre de réaction que j'aime susciter chez les gens pour asseoir ma dominance.
« Écoute, je ne vais pas tourner autour du pot, donc parle. Je suis déjà assez généreux pour t'interroger, alors ne complique pas les choses. » dis-je calmement, dans le but de lui montrer que s'il coopère, tout se passera sans violence.
« M... monsieur, ils m'ont obligé... pardonnez m... moi... s'il vous plaît monsieur, ils m'ont menacé. » répondit-il en bégayant lâchement. Je ne peux m'empêcher de le trouver pitoyable à cet instant.
« Je me fiche de ce qu'ils t'ont fait. Je veux savoir ce qu'ils veulent et qui ils sont. Et fais-moi le plaisir de parler normalement. » commençai-je à m'agacer. Le timbre de sa voix devenait énervant au fur et à mesure qu'il ouvrait la bouche.
« Oui monsieur, je ne connais pas leur identité, mais ils voulaient des informations sur la dernière arme que je vous ai envoyée, celle avec les billes. » Parler normalement ne lui a pas fait de mal comme il a pu le remarquer, mais sa réponse ne me convenait pas. Il était conscient des risques qu'il encourait s'il venait à me trahir. Il y a sûrement autre chose; un homme ne mettrait pas sa vie en danger sans raison valable, c'est insensé.
« Et pourquoi l'as-tu fait? Tu savais que tu n'aurais pas la vie sauve juste après. » lui demandai-je avec suspicion. Le mystère qui tournait maintenant autour de lui et de ses raisons m'intéressait énormément, et je pense qu'il l'a compris lui aussi.
« Oui, mais mon fils, lui, l'aura. » avoua-t-il sans vraiment réfléchir. Il se tut immédiatement lorsqu'il comprit l'erreur qu'il venait de commettre.
« Parce que tu as un fils? » dis-je, plus qu'intéressé par la révélation de l'homme qui me fait face.
« Oui monsieur. » répondit-il avec hésitation tout en me regardant avec crainte.
« Et où est-il, ce... fils? » dis-je sur un ton posé et calme, mais j'aime qu'on me réponde rapidement quand je demande quelque chose.
« Quand je pose une question, j'attends de toi que tu me répondes. Ne me fais pas perdre patience. » l'avertis-je.
« Et qu'allez-vous lui faire? » osa-t-il me demander. Je vois que pour cet enfant, il est prêt à beaucoup de choses, et je comprends directement que cet enfant est spécial. Il y a quelque chose que je devrais savoir mais dont je n'ai pas connaissance, et je déteste ça. J'aime avoir le contrôle sur tout, et là, ce n'est pas ce qui se passe.
Dans un geste rapide et précis, je prends une seringue sur son bureau et la lui plante dans le bras. À cet instant, je me fichais de savoir ce qu'il y avait à l'intérieur, mais s'il y avait une substance dangereuse, je ne pense pas qu'il l'aurait laissée traîner sur son bureau. Je le vois crier et se tordre de douleur et appuyer sur un bouton. Après deux minutes, une porte s'ouvre dans le mur. Je ne me souviens pas avoir fait construire ça, mais je passe outre.
« Tu vois quand tu veux. » lui dis-je avec un sourire mauvais.
« Monsieur, je vous en prie, ne lui faites rien. » me supplia-t-il dans une dernière tentative.
« Ça, c'est à moi d'en décider. » répondis-je finalement. Mais je ne peux m'empêcher de saluer son instinct paternel, même si je pense que ça n'existe pas chez les hommes.
Je me lève et marche jusqu'à la porte. Les murs sont blancs avec beaucoup de jouets sur le sol, mais une chose attire mon attention : un lit rose à baldaquin trône au centre de la salle avec plusieurs peluches dessus et un magnifique jeune homme d'au moins 18 ans. Il a des hanches pleines, des lèvres pulpeuses, de belles et fines jambes, les cheveux blancs et de belles grosses fesses bien rondes et fermes. En gros, c'est un garçon qui a un corps et un visage de femme.
J'avance et le regarde de plus près. En sentant ma présence dans son havre de paix, il ouvre les yeux et me sourit... Putain, ces yeux, ils sont dépourvus de pupilles et ce sourire. Son regard est hypnotisant et son sourire éblouissant de par ses dents blanches.
« Qui êtes-vous, monsieur? » me demanda-t-il. Sa voix était douce et harmonieuse. Cela me ferait quelque chose de savoir qu'il a peut-être été enfermé dans cette chambre depuis toujours. Je répondis alors spontanément :
« Celui qui va te faire sortir d'ici, chaton. » La seule idée de le laisser là me paraissait impensable, puis je viens de réaliser que j'aime le regarder ou plutôt le contempler. On venait à peine de se rencontrer, mais il venait de se rendormir accroché à mon bras.
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Sweet Kitten
Любовные романыque se passe t'il lorsque Haiden Nabokov le mafieux le plus dangereux de Russie fait la rencontre de Rive un gentil et innocent garçon dans un laboratoire lors d'une décente *Qui ête vous monsieur ? Celui qui va te faire sortir d'ici chaton* #Diama...