Sweet Kitten

chapitre 14

P.D.V de Haiden

Les premiers rayons de soleil me réveillent doucement. J'ouvre les yeux et regarde l'ange endormi sur moi. Un sourire naît sur mes lèvres en repensant à ce qui s'est passé hier. Pour la première fois, je peux dire qu'il m'appartient entièrement. J'étais réellement surpris de constater à quel point il ressemble à une femme, même au point de se lubrifier naturellement. Je ne sais pas exactement quel genre d'expérience son père a mené pour créer un spécimen aussi magnifique que Rive, mais je doute qu'il puisse reproduire un tel miracle une seconde fois. Il l'a probablement fait pour sauver son fils, sans prévoir les effets secondaires. Je doute même qu'il comprenne encore pleinement ce qu'il a créé.

Mon bras autour de sa taille, je sens Rive bouger légèrement, ce qui fait descendre la couette, dévoilant ses belles fesses rondes et douces. Cependant, je fronce les sourcils en remarquant que le bas de son dos est complètement rouge et qu'il y a du sang séché mélangé à mon sperme. J'ai dû y aller un peu trop fort. Ses reins sont rougis et ce n'est sûrement pas à cause de mes mains. Il se réveille, me regarde et rougit, mais il semble se rappeler de quelque chose. Il se redresse brusquement, ce qui le fait hurler de douleur. Je me redresse à mon tour et l'aide à se recoucher, craignant d'avoir entendu ses os craquer. La panique me gagne intérieurement.

« Fais attention, je pense que j'y suis allé un peu fort hier soir », dis-je pour essayer de le rassurer autant que pour me rassurer moi-même. J'espère intérieurement que cette douleur ne le dissuadera pas de vouloir recommencer un jour.

« J'ai mal, Haiden, mais je dois aller au lycée, je suis déjà en retard », sanglote-t-il. Ses reins sont vraiment rouges et je prie pour ne rien lui avoir cassé. Je suis en panique totale, mais je fais de mon mieux pour garder une voix calme devant lui.

« Ne pleure pas, princesse. Tu ne pourras pas aller à l'école tant que tu as mal. Je vais rester avec toi », dis-je en lui massant tendrement l'épaule.

Il arrête de pleurer et me regarde simplement. Je l'embrasse doucement, puis vais nous faire couler de l'eau dans la salle de bain. L'eau chaude l'aidera à se sentir mieux. J'ajoute quelques huiles essentielles et règle l'eau à une température que je juge apaisante.

P.D.V de Rive

J'ai énormément mal aux fesses. Mon téléphone vibre, et je le prends, mais commence sérieusement à m'inquiéter en lisant le message.

Numéro masqué : « Je devrais te punir pour avoir laissé cet idiot te toucher, mais je pense qu'un avertissement suffira, mon amour. »

Je dépose rapidement le téléphone quand j'entends Haiden revenir. Je ne veux surtout pas qu'il lise le message et s'inquiète pour rien. Cela devait sûrement être une farce ou quelque chose de ce genre, j'en suis convaincu. Il n'y a eu que des messages, et l'inconnu ne passe jamais à l'acte. Haiden entre dans la chambre et me sourit. Il me soulève doucement puis m'emmène dans la salle de bain. Il me dépose délicatement dans la baignoire, ravivant la douleur que je ressens. Le message m'a fait oublier la douleur pendant quelques minutes, mais elle revient à la charge rapidement. Il entre à son tour dans la baignoire et se place juste derrière moi pour me soutenir. Personne ne parle, mais nous n'avons pas besoin de mots, juste de tranquillité. Je ferme les yeux et profite de l'effet apaisant de l'eau chaude. Ma peau doit sûrement avoir pris une teinte rouge, mais il ne s'en préoccupe pas.

Après ce qui m'a semblé être trente minutes, nous sortons de la baignoire. Haiden m'essuie puis me met au lit. Je m'endors rapidement avec Haiden à côté de moi. Je n'ai aucune envie de manger, je veux juste que la douleur disparaisse.

Je me réveille à nouveau au milieu de la nuit, sentant Haiden bouger à côté de moi. Je tourne la tête vers la fenêtre et vois qu'il fait encore nuit. Je regarde le visage de Haiden, il dort, mais continue de me caresser inconsciemment. Je le laisse faire, ne voulant pas le réveiller. J'empêche les gémissements de franchir mes lèvres, mais coupe ma respiration quand il écarte légèrement mes jambes et me pénètre doucement. La douleur est vive et insupportable, j'ai la respiration hachée, mais je me contiens pour ne pas le réveiller. Je m'endors finalement après m'être habitué à lui. Le sommeil est mon seul refuge car, éveillé, je n'y arrive clairement pas.

P.D.V de Haiden

Je me réveille à nouveau, mais cette fois-ci il fait jour. J'entends Rive gémir en sentant mon membre dur en lui. Il se retient de bouger, de peur de ressentir la même douleur que la veille.

« Annnh... Ha-Haiden, réveille-toi », gémit-il, sa voix tremblante. Je me sens chauffer, la douleur a finalement eu raison de lui et il crie de douleur.

« Oui, oui, qu'est-ce qui se passe... » grogne-je en bougeant inconsciemment mes hanches. Je suis encore endormi, mais je sens sa détresse.

« Tu m'as... anh... pénétré pendant la nuit... fais quelque chose... » Sa voix est suppliée, et petit à petit, la douleur commence à se transformer en plaisir.

« Quoi ? Attends, calme-toi bébé », dis-je en me rendant compte de la situation. Émergeant plus rapidement de mon sommeil, je commence à bouger doucement, ses muscles se relâchant progressivement.

« Annnh... oh oui... annh... plus vite Haiden », supplie-t-il après un moment.

Je le retourne à quatre pattes et le pénètre brutalement. Mes coups de reins sont sauvages et brutaux. Je me demande encore pourquoi je ne m'étais pas préparé à cette douleur la nuit dernière.

« Oui bébé, gémis pour moi... ooooh ! Ton trou est serré et chaud, je ne sais pas comment j'ai fait pour résister pendant plusieurs jours. »

« OOOOH OUI HAIDEN, LÀ, JUSTE LÀ, ANNNH ! » crie-t-il en jouissant, s'effondrant sur le lit, épuisé.

Nous restons allongés ensemble, nos corps encore frémissants de l'intensité de nos ébats. La douleur semble s'être estompée, remplacée par une satisfaction profonde. Je sais que nous avons encore beaucoup à découvrir l'un de l'autre, mais en ce moment précis, tout est parfait. Rive est dans mes bras, et rien d'autre n'a d'importance.