Partie 2

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Deux jours s'écoule et le criminel reste encore dans la nature, la seule chose que les représentants de l'ordre pouvaient faire c'était patrouiller, surtout la nuit puisque les disparitions ont toute eux lieu à une heure tardive.

La jeune héroïne aux mille ressources était chez elle à réfléchir devant ses notes. C'est alors que vient son fiancé, pour lui apportant tasse de thé.

-Merci, remercie-t-elle en prenant la tasse.

-Tu as déjà une idée de comment le débusquer ? demande-t-il en prenant place à côté d'elle.

-Plus ou moins, les victimes ont toutes été enlevées à un moment bien précis. Je pense qu'ils les suivent puis il passe à l'attaque quand la voie est libre.

-Quand il n'y a aucun témoin ?

-Exactement, toujours au moment où la victime est seule que ce soit dans son domicile ou à un moment au travail.

-S'il suit ses victimes, quelqu'un aurait pu le voir.

-Possible, tout ce qu'on sait sur lui figure dans le dossier. Ce qui est sûr c'est qu'il enlève ses victimes et les cache quelque part. Dans un endroit isolé, éloignée.

-Mais s'il peut transporter quelqu'un, c'est qu'il a une voiture ... ou un complice.

-Ou un moyen de transport privé, n'importe lequel.

-Je doute qu'il les enlève en hélicoptère.

Elle lâche un petit rire à sa blague, il ne le fait pas souvent et ce n'est pas toujours drôle mais c'est justement ce qui lui faisait rire.

A quelques kilomètres d'eux, dans un appartement, Bakugo se déchaîne sur la télécommande quitte à la réduire en mille morceaux. Il zappe sur la télécommande quand le programme ne lui plait pas, en fait tous les programmes ne lui plaisent pas.

-Fait chier !!! Merde !!!

-C'est ce qui arrive quand tu appuies dessus trop fort, dit Uraraka dans la pièce voisine, à cuisiner des nouilles.

-Bordel de merde !!!

Une fois prêt, elle prend le bol et le lui apporte dans le salon. Ensuite ils dinent devant la télé. Bakugo mange ses nouilles quand il remarque le regard pesant de sa copine. Elle le regardait de ses grands yeux scintillants comme ceux un petit chiot.

-T'as un problème !?

-Dit, tu n'es pas sérieux quand tu dis que tu ne vas pas danser au mariage de Yaomomo et Todoroki.

-Qu'est-ce que j'en ai à foutre !?

-Mais je me retrouve sans partenaire, se plaint-elle.

-M'en fiche.

-Allez, ce sont nos amis et ça n'arrive qu'une seule fois ...

Elle faisait sa tête, la tête qu'elle fait quand elle était en colère, les sourcils plissés, les joues gonflées et le regard agressif, un regard agressif et adorable à la fois.

-Non, lâche Bakugo.

-Très bien, alors je danserais avec Deku. Je suis sûr qu'il acceptera, dit-elle en se levant.

Le blond pique une crise et la regarde partir dans la pièce voisine. Uraraka faisait la vaisselle quand deux bras l'agrippent par la taille puis un souffle derrière sa nuque l'a fait sursauter.

-Hé, gueule d'ange, dit-il de sa voix grave. Fait pas ta tête de déterrée.

-Hein ? dit-elle toujours dos à lui.

Une sale affaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant