Partie 5

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Pendant ce temps, dans un endroit lugubre et sombre. Uraraka se relève avec peine, avec un mal de crâne atroce.

-Qu'est ce que ... c'est quoi cet endroit ...

Il faisait trop sombre pour le savoir. Elle reposait sur une surface dure et humide. Le corps à moitié paralysé. Elle put au moins se redresser afin de s'adosser dans une position plus confortable. Une démangeaison à la tête lui a permis de savoir sa position : des chaines sur les chevilles, des chaines qui s'encastrent dans le mur.

-C'est quoi ... ?

Une légère lueur éclaire l'endroit d'une faible lueur. C'était la pleine lune, la seule issue de la pièce était au dessue de sa tête, une fenêtre apparemment, à deux mètres du sol d'environ 50 cm2 avec des barreaux. A part cela il y avait une autre trappe métallique dans le coin, encastré sur le plafond au-dessus des escaliers, trop loin pour qu'elle puisse l'atteindre avec ces chaines.

Quoi d'autre ? Elle était assise sur un lit peu confortable, il y avait une un drap sale et un oreiller déchiré. Son regard vint alors scruter le reste de la pièce.

Il y avait une table et une chaise en bois dans le coin, trop loin également pour qu'elle l'atteigne. Le sol est recouvert de foin, comme dans une ferme et ça sentait un peu mauvais.

-Comment je suis arrivé ici ?

Elle réfléchissait malgré son maux de tête, c'est là qu'elle s'est souvenu : le criminel allait emmener Yaomomo alors Uraraka s'est interposée et il l'a prise à sa place. Ensuite elle sent qu'on lui injecte quelque chose de chose et c'est ensuite le trou noir.

-Il m'a enfermé ici ?

Elle décide de se lever même à moitié paralysée.

-Cette trappe est trop loin ... mais ...

Elle utilise son alter sur elle-même puis saute le plus haut possible, les bras tendues vers les barreaux. Ces chaines lui permettent au moins d'accéder jusqu'à la fenêtre.

Une fois en haut elle regard les alentours, il faisait encore nuit et il n'y avait pas grand-chose à part de l'herbe épaisse, des arbres et une partie des montagnes.

-C'est quoi cet endroit ?

Elle voulait tester la solidité des barreaux mais au premier contact, un choc électrique lui parcours le corps. Ses mains sentaient un peu la chair brûlée.

Les ampoules clignotaient.

-C'était quoi ? Grand frère, tu as encore touché aux fils ?

-Non, c'est pas moi.

Elle était déjà assez engourdie comme ça, maintenant elle flottait dans les airs sans pouvoir bouger, maintenue en l'air par les chaines.

-C'est pas vrai ... Comment je vais sortir d'ici ?

Pendant ce temps en ville, Todoroki et Yaoyorozu devaient trouver un autre endroit où dormir puisque leur maison est une scène de crime. Le héros a donc contacté sa famille et ils décident de les rejoindre pour les prochains jours à venir.

Fuyumi prépare la chambre avec Yaoyorozu.

-On est vraiment désolé de vous importuner à une heure aussi tardive.

-Ce n'est pas grave, voyons, répondit la maitresse de maternelle avec un grand sourire. Ça nous fait très plaisir de vous avoir à la maison ... surtout ma mère.

Mme Todoriki est sortie de l'hôpital il y a deux ans. Elle vit maintenant avec sa famille ou plutôt ce qu'il en reste, Fuyumi reste avec elle quand elle n'est pas au travail, c'est pareil pour Natsuo. Quant au numéro un des héros, il passe le plus claire de son temps à son agence.

Même s'ils se sont réconciliés il y a longtemps, les deux frères ont encore du mal à accepter la réintégration de leur père.

-Je vais voir si le diner est prêt.

Ce fut le cas.

Il régnait une ambiance plutôt chaleureuse dans la maison, Natsuo n'a pas arrêté de vanner son frère sur le fait que Yaoyorozu était très belle et qu'il avait de la chance de l'avoir belle-sœur. Il y avait aussi Mme Todoroki qui était contente de voir son fils à la maison ainsi sa future belle-fille.

Après le diner, les futurs mariés aident Fuyumi à faire la vaisselle puis vont dormir.

N'empêche, ils ne pouvaient pas trouver le sommeil. Yaoyorozu était dos à lui, allongée sur le côté, près d'un Todoroki à moitié endormi sur le dos.

Il ne pouvait pas trouver le sommeil, c'est alors qu'il vient soupirer longuement.

-Momo, tu dors ?

-Non, répondit-elle, toujours dos à lui.

-Moi non plus ... je n'arrête pas de penser à cette affaire.

-Moi aussi, dit-elle en se tournant vers lui. Je sais que je ne devrais pas mais ... je m'inquiète aussi pour Ochako ... et Bakugo. Qui sait ce qu'il est en train de faire à l'heure qu'il est.

Le connaissant il allait mettre la pagaille dans la ville, ou plutôt malmener des vilains, histoire de se calmer.

-On ne devrait pas trop s'inquiéter ... enfin, je crois.

-Je n'arrive toujours pas à comprendre, pourquoi ce type kidnapperait des femmes. Bien sûr, il a l'air de vouloir plus leur Alter mais contrairement à All For One, il ne les vole pas.

-Peut-être qu'il n'en est pas capable.

-Je pense aussi ... mais il y a autre chose.

Il l'a regardait réfléchir un moment.

-Il y avait quelque chose de bizarre dans ces dossiers. Mlle Kurome a accouché après être retenue captive, supposons qu'il est arrivé la même chose à toutes ces femmes ... et ... qu'il se serait débarrassé de leur corps ...

-Il aurait gardé les bébés ?

-Je le pense ... c'est comme si, il cherchait une personne avec un bon Alter ... pour le mélanger avec un autre Alter.

-Pour donner un Alter hyper puissant à leur progéniture ...

-Exact, dit-elle en levant les yeux vers lui.

C'est là qu'elle remarque son expression, le regard vide, comme s'il était attristé.

-Shoto ?

-Ça me rappelle un peu ...

Elle sursauta légèrement quand elle réalise elle aussi, qu'elle énonçait des faits similaires à son passé.

-Je suis désolée ...

-Ne le soit pas. Pour le moment on devrait trouver un moyen de l'arrêter.

-Et de retrouver Ochako avant qu'il ...

Elle sanglotât légèrement puis quelques larmes s'écoulèrent de ses yeux.

-Momo ... ce n'était pas ta faute.

-Si ça l'est ... à cause de moi qui sait ce qu'il en train de lui faire.

-Uraraka ne va pas se laisser faire ... comme Bakugo l'a dit.

C'est alors qu'elle vient sécher ses larmes, cette fois elle se retenu de pleurer à nouveau.

-Il a raison ... on va le coincer, dit-elle d'un ton déterminé.

Une sale affaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant