Une sale affaire

Partie 12

Le couloir de la prison n'était pas très calme, mais assez pour qu'il reprenne ses esprits. Il était là, adossé au mur en face la porte, les bras croisés et le regard baissé, à réfléchir.

-Donc ... votre mère est décédée suite aux coups que votre père lui a donnés ?

-C'est ça ! ... Elle n'était pas très en forme, elle était toujours malade ... et maintenant c'est le tour de Sarui, dit-il d'un ton inquiet.

-Une maladie héréditaire ?

-Et plus prononcée ..., ajoute la grenouille.

Il eu un blanc dans la conversation puis Yaoyorozu finit l'interrogatoire.

-Y a-t-il quelque chose d'autres que vous voulez ajouter ?

-Non ... vous avez intérêt à tenir votre parole et à vous occuper de ma sœur.

Tsuyu jette un regard inquiet vers Yaoyorozu.

-Ce sera fait. On y va, signale-t-elle à son amie.

Elle ouvre la porte et découvre un Todoroki en pleine réflexion.

-Ça va mieux ? demande-t-elle de la même voix anxieuse.

-Oui ... tu as finis l'interrogatoire ?

-Je crois avoir tout ce qu'il faut.

-J'espère que les autres s'en sorte aussi bien que nous, fit Tsuyu.

Ils s'apprêtaient à partie quand Todoroki daigne rejet un regard dans cette salle peu éclairée une dernière fois. Bon était toujours assit, menotté, le regard fixé sur la table.

-Hé, interpelle Todoroki.

-Quoi encore ?! demande le prisonnier à bout de nerf.

-Votre sœur a besoin de vous ... alors arrêtez de faire n'importe quoi. Ce n'est pas en restant ici qu'elle ira mieux. Vous êtes sa seule famille ... alors remuez-vous un peu !!

Ça sonnait plus comme un ordre qu'à quelque chose d'autre.

-On y va, dit-il soudainement en prenant la tête.

Sa fiancée était contente de voir qu'il allait mieux.

-Yaomomo, interpelle Tsuyu d'une faible voix. On lui a dit qu'on lui donnerait un soutien en échange d'informations ... or il ne nous a rien dit sur un éventuel suspect.

-Il rabâchait juste la tragédie de sa famille, ajoute Todoroki.

-Non, je pense qu'il nous a dit exactement ce qu'on voulait.

Todoroki et Tsuyu échangèrent un regard surprit.

-Je vous expliquerai tout au commissariat.

C'était le petit matin, l'air était encore glacial et le coq beuglait toutes les minutes. Cela déconcentrait assez la rockeuse.

-Vous ne pouvez pas enlever ce poulet de là ? Il est en train de m'embrouiller.

Mashirao décide de courir après le coq puis le ramène à son propriétaire, le propriétaire qui vivait à environ 200 m de leur position.

C'est d'ailleurs l'endroit exact où le fermier a trouvé Kurome.

Jiro fermait les yeux, les lobes enfoncés dans la terre, se concentrant de son mieux. Mais un grand bruit perturbe sa concentration une fois de plus.