A quelques kilomètres de là, le blond explosif admirait la ville depuis le toit d'un immeuble. Il était perché sur le bout du toit comme un aigle, étonnamment calme, en regardant la ville de haut. De cette hauteur on pouvait entendre le bruit de la circulation, on pouvait voir les immeubles brillés.
Il regardait dans le vide, de son air impassible. Quand il reçoit un message sur son talkiewalkie.
-Central, on a besoin de renfort !! Répondez !!!
-Qu'est ce qui a !!?
-Un cambriolage est en cours, le vilain menace de tuer le gérant d'un magasin !
-C'est où ?!
-Près de l'agence de Forth Kind, vous êtes un héros ?
Aussitôt, il se propulse dans les airs jusqu'au lieu de l'incident.
La rue a été évacuée, des voitures de police s'alignaient comme un barrage autour du magasin. Des policiers restaient à couvert derrière les portes de voitures.
-Central, envoyé des renforts ! Le suspect est armé et dangereux ! Terminé.
Les policiers pouvaient distinguer le vilain à travers la vitre, le gérant du magasin était à terre les mains levées.
-Il va le tuer !!
Ensuite, ils entendirent un bruit étrange comme des bruits de pas ou plutôt des explosions.
Bakugo pénètre dans le magasin en fracas par la fenêtre sous les regards ahuris des policiers.
-C'était quoi ?
Le vilain se retourne mais ne peut apercevoir grand-chose à cause de la fumée. C'est là que le blond charge de toutes ses forces et attaque en premier.
On ne pouvait rien voir tant que la fumée n'a pas disparu, mais on entendait des bruits d'explosion, des coups de lame et beaucoup de grabuge.
Après ce coup de décharge, Uraraka avait toujours du mal à bouger. C'est là qu'elle entend un bruit étrange, comme un bruit de loquer. Paniquée, elle désactive son alter et tombe sur le lit d'un coup sec. La trappe s'ouvre et une silhouette apparait au bout, elle descend lentement des escaliers.
Elle se relève avec peine pour voir le visage de son agresseur. Mais il n'en est rien, avec seulement les faibles lueurs de la lune, elle ne vit qu'une partie de son corps.
Cette forme s'approche de la table puis allume une lampe. Une faible flamme apparait dans l'ombre.
-T'es déjà réveillée ? dit cet inconnu d'une voix grave en pointant la lampe sur le visage de la jeune femme.
-Que ... qui êtes-vous !?
Il reposa la lampe puis marche doucement en direction du mur, le visage toujours caché dans l'ombre.
-Merde, dit-il doucement. Merde, dit-il plus fort. Merde !!! hurla-t-il.
Cela intimidait légèrement la jeune héroïne. Cet homme semblait contrarié, il se paraissait la tignasse comme s'il était nerveux.
-Merde ...
-Qu'est ce que vous me voulez ?
Il s'arrête soudainement, le regard tourné vers elle.
-Très bonne question, qu'est-ce que je vais faire de toi !? Bordel, elle était là ! Elle n'était qu'à quelques centimètres et ... toi ... tu t'es interposée, bon dieu !!
Il continuait de tourner en rond dans le coin, sans s'approcher de la lampe.
-Pourquoi vous avez tenté d'enlever Yaomomo ? ... C'est pour son Alter ?
Il tourne soudainement le regard vers elle.
-C'est ça, oui. Cette fille a un Alter de création, elle peut créer n'importe quoi avec son corps, bordel. C'est elle qu'il me faut ... Mais bon ... j'ai essayé. J'étais à deux doigts ...mais toi ... ! s'écria-t-il en se tournant vers elle. C'est à cause de toi, bordel !!
-Alors ... c'est vous qui a tenté d'enlever Toru et c'est aussi vous, l'homme qui a enlevé Kurome.
-Kurome, dit-il en haussant la voix. Bordel, je savais que j'aurais dû l'enterrer plus profondément ... ou la jeter à la mer ...
Uraraka s'est mise en colère à ces propos, c'est comme s'il se fichait de la vie de ces personnes.
-Pourquoi vous faites ça !? Vous faites du mal aux gens, vous les séquestrez ensuite vous vous permettez de les tuer. Pourquoi !?
-J'ai mes raisons ... et au lieu de me poser des questions stupides tu devrais penser à m'implorer ...ton Alter ne me sert à rien. Te tuer serait un jeu d'enfant, contrairement à Kurome tu ne peux pas te régénérer mais je vais bien voir, dit-il en retournant près de la table.
Il a éteint la bougie puis remonte les escaliers.
-Tu dois bien avoir quelque chose qui en vaille la peine ...autrement tu finiras dans le fossé, dit-il en montant les escaliers. Mais j'oubliais, dit-il à mi-chemin.
Il se retourne et la regarde un moment puis reprend sa route et referme la trappe.
A son départ, l'atmosphère était plus vivable mais ce n'est que le début.
-Il a parlé d'un fossé ... qu'est ce qu'il va faire ?
Cette situation devenait agaçante. Même si elle était encore engourdie, elle fait l'effort de fouiller ses poches.
-Mon portable a disparu ... je n'ai rien pour appeler de l'aide ... mais il devait y avoir quelque chose sur cette table.
Elle vérifie d'abord ses chaînes, lourdes, trop lourdes même. Impossible de les briser. Mais elle pouvait au moins annuler leur poids.
Ça doit faire cinq minutes qu'elle s'est faite électrocutée, sa motricité revenait peu à peu, assez pour qu'elle puisse se déplacer. Elle active son alter sur ses chaines puis le dirige vers la table. Cependant, l'engouement n'avait pas totalement disparue dans ses jambes, c'est pourquoi elle se déplaçait en titubant.
Il n'y avait que les lueurs de la lune pour la guider.
-J'y suis presque ... encore un peu.
Mais les chaines la retenaient, trop courtes pour qu'elle puisse continuer. Mais ce n'était pas ces chaines qui allaient l'arrêter. Elle se met à quatre pattes et tente d'attraper le pied de la table. Ce qu'elle fait avec succès. Puis elle active son Alter sur elle-même et daigne regarder sur la table. On ne pouvait distinguer grand-chose à part la lampe, de la poussière, plus de chaine et des cartouches bleues. Elle put en attraper un mais ne saurait dire ce qu'il y avait à l'intérieur.
C'est ensuite qu'elle entend le bruit du loquer, son kidnappeur est de retour, plus vite qu'elle ne le pensait. Prise de panique, elle se tire vers le bas par ses chaines jusqu'à arriver sur le lit où elle désactive son alter.
L'agresseur entre sans trop se précipiter. Il l'a voit sur le lit, lui fusillant du regard. Uraraka voyait qu'il tenait quelque chose, comme un pistolet. Le criminel baisse le regard vers la table et remarque des traces de doigts sur la table poussiéreuse.
-Je vois, dit-il en levant les yeux. J'ai eu raison de me méfier, dit-il en pointant l'arme sur elle.
Le pointeur du canon, braqué sur elle. Il allait lui tirer dessus. C'est ce qu'il a fait.
Uraraka sentait comme une démangeaison sur sa cuisse, elle avait deux cartouches bleues plantées sur la peau.
-Qu'est-ce que ... qu'est-ce que c'est ?
-Je ne vais pas prendre de risque inutile, je sais comment fonctionne ton Alter ...
Elle se sentait faible, petit à petit elle tombe de fatigue.
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Une sale affaire
FanfictionTodoroki et Yaoyorozu suspendent les préparatifs de leur mariage pour se concentrer sur une affaire impliquant une tentative de kidnapping sur leur amie. Aidé de leurs amis, vont-ils résoudre cette enquête. L'inspecteur de police Sake donne le comma...