Une sale affaire

Partie 18

Yaoyorozu était dans la salle de conférence, à étudier le dossier. Elle et le commissaire avaient fini de rédiger le mandat il y a 30 mn, depuis elle attend son retour pour le faire signer. Si sa théorie est vrai alors ils ont à faire à des enfants surpuissants, voire plus puissant que des héros professionnel.

-Dégage du chemin, bouffon !

Cette voix familière, elle en conclu qu'ils étaient de retour, plus tôt que prévu.

-Alors ? demande-t-elle à son fiancé.

-On est on ne peut plus sûr ... il est là.

Elle en eu un léger hoquet.

-Comment ?

-Toru l'a vu, s'exclame la grenouille ...Et ...

-Ochako aussi ...

A cette nouvelle, elle se sentait comme soulagée. Tout ce travail, sa théorie, tout est vrai. Mais cela veut dire, que cet individu prépare également un mauvais tour, impliquant des enfants.

-Et le bébé ? Vous l'avez vu ?

-Non, mais on a vu deux enfants ...

-Ils étaient quatre, dit la jeune femme avec une couverture sur les épaules. Il y avait deux autres adolescents.

-Quatre, se dit l'ancienne déléguée. J'ai épluchée les dossiers de ses potentielles victimes. Si on en juge par la chronologie des enlèvements il devait avoir environ huit victimes, y compris Ochako, et au moins sept enfants impliqués, si on compte le bébé.

-Oh ...

-Tout ça pour vous dire ... qu'il y a bien plus en jeu.

-On doit commencer le raid, affirme Todoroki.

-Où est l'inspecteur ?

-Il est allé faire signer le mandat.

-On n'a pas le temps de l'attendre ! Dit à tous les flics de ramener leur cul ici en vitesse !!

-Je vais préparer le briefing, Kyoka, tu peux appeler l'inspecteur ?

-Bien sûr !

- Demande-lui de revenir au plus vite. Tsuyu ?

-Kero ?

-On a besoin de renfort pour l'assaut. Tu peux contacter les héros ? Je vais te donner une liste.

-On va t'aider, propose le couple.

-Mais Toru, tu es encore blessée.

-Je ne peux pas rester là à ne rien faire en sachant ce qui arrive à Ochako.

La déléguée acquiesça de la tête avec détermination.

-Shoto, Bakugo, vous pouvez m'aider à préparer les plans.

-Bien sûr.

-Tch !

C'était la nuit tombée, c'est aussi là qu'Uraraka reprend ses esprits. Elle était encore dans cette même pièce sombre, glacée. Et comme si ça ne suffisait pas, elle était de nouveau sur le lit et bâillonnée. Elle avait à nouveau des chaines attachées à ses menottes. Elle soupire longuement en constatant sa posture. Cependant, elle reste déterminée, cet homme clame que son Alter lui est inutile, ce qui implique qu'il prévoit de la tuer. Pour le moment, elle est blessée et attachée mais elle ne va pas faire long feu. Il est impératif de sortir, alors on tente le tout pour le tout.