𝕞𝕖𝕞𝕠𝕣𝕒𝕓𝕚𝕝𝕚𝕒 (𝕟.𝕞) - en anglais, choses collectées en souvenir d'un événement ou de quelqu'un
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𝕀𝕤𝕒 𝕗𝕦𝕚𝕥. C'est ce qu'elle a toujours fait. Une course vers l'avant que rien n'arrête : ni la...
NDA : Et moi qui hier encore, affirmais avec tant d'aplomb ne jamais vouloir écrire de lemon... X) Enfin bon, je ne sais pas vraiment si ceci entre dans la catégorie. Vous me direz. De base, je comptais glisser cette séquence au début du prochain chapitre, mais finalement j'ai changé d'avis. Parce qu'en la relisant, je me suis rendu compte qu'elle aurait perdu de sa puissance si je l'avais gardée collée au reste. Il fallait qu'elle ressorte du lot comme un joyau solitaire. Aussi bien dans le fond que dans la forme. Enjoy ^^
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Isa était là. Elle se tenait sous la lumière comme une nymphe, tout droit venue des nuages. Autour d'elle, l'obscurité semblait mourir à petit feu, les hautes parois de pierres disparaissaient, la roche humide et la misère du monde s'effritaient… tout devenait beau et doux et chaud à son contact.
Levi aussi était là. Lui n'était qu'une petite chose gorgée de vices, un rat terré dans les ténèbres pesantes de la ville. Trop minuscule pour atteindre l'ouverture du plafond. Trop insignifiant pour avoir droit au ciel.
Et pourtant…
Pourtant Isa le regardait droit dans les yeux et s'avançait vers lui. Une paire d'ailes jaillissaient en rayons de soleil dans son dos, ses prunelles étincelaient plus fort que les entrailles d'un volcan, ses cheveux volaient autour d'elle comme une nuée de flammes belliqueuses.
Et la caverne tout entière s'illuminait. Car les bas-fonds n'étaient plus les bas-fonds. Sous ses pas, ils étaient devenus la surface même du jour.
« Je t'ai cherché, souffla-t-elle d'une voix incandescente. »
Levi, attiré comme un aimant par sa simple existence, ne put résister au besoin de la rejoindre.
« Tu m'as trouvé, répondit-il dans un murmure. »
Les mains de la jeune femme se révélèrent aussi brûlantes que ses yeux lorsqu'elles se posèrent sur lui. Mais bizarrement, Levi n'avait pas mal. Au contraire. Plus la pression des doigts s'accentuait, plus le plaisir était grand.
Lorsque tous deux s'effondrèrent au sol, ce fut à peine s'il sentit la pierre sous dos. Il n'y avait plus que les jambes d'Isa qui lui maintenaient la taille, les mains d'Isa qui encerclaient son visage, la bouche d'Isa qui s'en vint noyer la sienne dans un tourbillon de chaleur. Il n'y avaient plus que ses propres mains sur la peau frémissante d'Isa et ses soupirs perdus entre les lèvres d'Isa. Au-dessus de lui, la jeune femme se tenait auréolée d'or, soleil ruisselant sur ses épaules nues. Le bout de sa chevelure lui effleurait le visage comme une cascade d'étoiles.
Il n'y avaient que deux corps qui n'en faisaient qu'un.
« Isa… — Tais-toi. — Tu sais… — Oui. — Je t'aime. »
