Chapitre 2 : Un magicien

336 27 6
                                    

Plus rien, que de l'obscurité.

D'un tour souple du poignet, elle répéta sa formule. Elle essaya d'intensifier son pouvoir, mais la lumière ne paraissait pas au bout de sa baguette.

Elle se mit donc à marcher, tendant les bras devant elle afin de prévenir des éventuels obstacles.

Longtemps, elle marcha, dans un noir des plus total. Et enfin, au bout de longues heures, un point lumineux parvint jusqu'à ses yeux.

Heureuse de voir enfin quelque chose, elle accéléra le pas, jusqu'à courir vers la source de lumière. Elle l'aveugla tant qu'elle du mettre son bras devant ses yeux. Elle ne s'arrêta que lorsque la luminosité l'entoura pleinement.

Peu à peu, ses yeux s'habituèrent à la lumière. Elle regarda alors autour d'elle. Elanor s'aperçut alors qu'elle se trouvait dos à une immense porte de pierre, qui s'était ouverte en deux battants. En regardant derrière, elle vit le dessin de son parchemin. Les portes de la Moria.

Elle décida de s'assoir au bord de l'eau, afin de méditer sur ce qu'il c'était passé. Il était clair que ce qu'elle voyait n'était plus du tout le paysage Néo-Zélandais.

Mais où suis-je donc ?

Elle fouilla dans son sac. Elle ressortit les quelques parchemins qu'elle avait trouvé. Il y avait les portes, un texte dans une langue illisible, et ce qui semblait être une carte. Avec sa boussole, elle remarqua que l'entré était dirigée vers l'Est. Elle reprit la carte, et trouva difficilement l'emplacement de la Moria. Il y avait beaucoup d'informations et le papier usé compliquait sa lecture.

Elle détermina quelques emplacements qui pourraient peut-être l'aider. Elle décida de se rendre à ce qui semblait être un village. Il se nommait Bree est était assez loin d'ici, mais avec son balais, Elanor pourrait y être en seulement quatre jours de voyage.

Elle le sortit donc de son sac et se mit en route. Durant ce voyage, elle fut étonnée de ne voir personne sur les routes. Il ne semblait y avoir ni de bitume pour les voitures ni de trains.

Elle s'habitua vite aux landes inhabitées et à l'absence de vie. Finalement, elle arriva au petit village dans les temps qu'elle s'était donné. Elle fut encore plus surprise de voir que toutes les habitations étaient en bois, et que l'on dirait un village moyenâgeux.

Elle se posa à une certaine distance du village, afin de ne pas être vue. Elle fit la monté à pied. Elle s'arrêta devant la muraille de bois. Alors qu'elle allait frapper, une petite trappe s'ouvrit, laissant paraître un jeune adulte, qui devait à peine avoir la vingtaine.

« Qui êtes-vous ? la questionna-t-il prestement.

-Je me nomme Elanor, je suis à la recherche d'un endroit pour dormir ce soir. Expliqua-t-elle.

-Cela me semble correct. Allez-y, entrez. Si je puis me permettre, madame, je vous conseillerai l'auberge du Poney Fringant. Elle se trouve au bout de la rue.

-Je vous remercie, j'y vais de ce pas. Bonne journée ! »

Elle marcha rapidement toute la rue, jusqu'à enfin apercevoir ce dont l'homme parlait. Le soleil se couchait, et il semblait avoir déjà de l'animation à l'intérieur.

Elle poussa la porte, et vit qu'effectivement, beaucoup de gens étaient attablés, déjà une bière en main et parlait fortement. Elle alla au comptoir, et un grand homme vint la voir.

« Bonjour madame ! dit-il presque en criant. Que puis-je faire pour vous ?

-Je voudrai avoir une chambre, je vous prie.

Une magicienne dans la CompagnieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant