Chapitre 7 : Imladris

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La compagnie pénétra dans la cité. Elle était resplendissante et semblait être maintenue hors du temps.

Alors qu'il marchait ensemble dans les couloirs, un elfe vint interpeler la magicienne.

« Madame, suivez-moi, je vais vous soigner.

-D'accord. »

Elanor surprit alors Fili à lancer un regard noir à l'elfe. Elle sourit, en rougissant quelque peu.

« Ne vous en faite pas, je reviens vite ! dit-elle. »

Avec quelques difficultés, elle suivit l'elfe qui la mena jusqu'à une maison de guérison. Il la fit assoir et avec quelques plantes qu'elle ne connaissait absolument pas, il la soigna rapidement. Elle avait donc un bandage couvrant toute sa cuisse gauche, mais elle ne sentait plus du tout la douleur.

Elle remercia chaudement l'elfe, qui s'en alla peu après. Une dame vint lui porter une longue robe, d'un vert pâle, de la même couleur que ses yeux.

Elle l'enfila rapidement et rejoignit la compagnie, qui devait être en train de manger. En effet, lorsqu'elle arriva, ils étaient attablés. Mais les nains n'aimaient apparemment pas la cuisine elfique.

« Où est la viande ? demanda Dwalin. »

Ce dernier surprit Kili à regarder une harpiste. Le jeune Nain lui fit un clin d'œil.

« Les filles elfes ne m'attirent pas beaucoup. Trop maigres. Elles ont toutes les pommettes hautes et la peau velouté. Pas assez de barbe pour moi. Quoique celle-là soit pas mal.

-Sauf que c'est pas une fille, dit Elanor arrivant derrière lui. »

Les nains rigolèrent devant la tête qu'affichait Kili. La magicienne s'installa à côté de Fili, puis se servit en verdure, devant les regards réprobateurs des nains.

« C'est très bon la salade, se défendit-t-elle.

-Voilà, ça ne fait même pas trois heures que nous sommes arrivé qu'ils ont déjà réussi à la convertir, dit Fili. »

Elle rigola avec eux.

« Dites, madame Elanor, vous ne connaitriez pas un sort pour faire apparaître de la viande ? demanda Ori.

-Hum, ça doit bien exister, laissez-moi quelques minutes. »

Elle sortit de son sac un livre. Elle tourna de nombreuse page, fronça les sourcils plusieurs fois, et trouva ce qu'elle cherchait. D'un petit mouvement de poignet, elle fit apparaitre un gros poulet dans l'assiette d'Ori.

« Oh, ça marche ! s'exclama-t-elle.

-Nous aussi nous en voulons ! dirent les autres. »

Elle le fit donc pour tout le monde. Voir ainsi apparaitre un festin lui rappela son premier repas à Poudlard ; elle avait trouvé ça génial.

Mais alors qu'elle se perdait dans ses souvenirs, elle fut ramenée à la réalité par Bofur qui chantait une étrange chanson. Les elfes autour étaient exaspérés de voir leur maison ainsi souillée.

Thorin s'en alla à ce moment, et les nains décrétèrent que le repas était fini. Ils s'en allèrent, chantonnant dans leur langue.

Un jour passa. Thorin, le matin, prévint sa troupe que le problème de la carte était résolu, et qu'ils pourraient partir bientôt.

Mais pendant cette journée de repos, les nains en profitèrent pour vider les réserves de vins du seigneur, et de faire toutes les bêtises qui leurs passaient par la tête. Elanor passait toujours après eux, pour que d'un simple sort, tout soit nettoyer et que les elfes n'aient rien faire en plus à cause de ses amis.

Lorsque la nuit fut tombée, ils firent un feu dans un cloitre. Ils firent cuir des saucisses dessus et s'amusèrent bien.

Elanor, fatigué d'avoir nettoyer les bêtises de ces enfants, s'assist sur un banc et se reposa quelques minutes. Jusqu'au moment où elle sentit une odeur de brûler et de feu. Elle se leva d'un bon et se dirigea vers l'origine du feu. Et là, elle découvrit ce que faisait les nains.

Elle devait vraiment faire la tête pour qu'ils se calme tous d'un coup. Elle respira et reprit ses esprits.

« Ne faites pas brûler Fondcombe. C'est tout ce que je vous demande. »

Elle vit alors que Bombur était étalé par terre, sous un meuble qu'il avait écrasé. Un simple « Réparo », et la table se recréa, plus solide qu'avant. Elle tourna les talons et repartit sans un bruit.

Tandis qu'elle s'éloignait, elle entendit de nouveau les chants joyeux des nains. Elle sourit et accéléra son pas.

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Version 2.

Une magicienne dans la CompagnieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant