Cela faisait déjà quelques mois qu'Elanor avait sympathisé avec Gandalf. Elle aimait discuter avec lui lorsqu'il revenait à l'auberge.
Mais pendant le temps où il partait vagabonder, elle travaillait avec sa magie. Depuis qu'elle pouvait l'utiliser librement, elle se sentait plus vivante. Grâce à ses sortilèges, elle gagnait sa vie et vivait tranquillement à Bree. Elle n'avait alors plus beaucoup voyagé.
Un jour, alors que Gandalf allait repartir, il lui dit :
« Je m'en vais pour la Comté. Je vous tiens au courant par Ivren.
-D'accord. A bientôt Gandalf ! dit-elle en faisant de grand signe de la main. »
Puis elle relâcha Ivren, une chouette qu'elle avait rapidement dressée, et qui faisait à présent aussi bien que les chouettes des sorciers de l'autre monde. La chouette suivie Gandalf, et Elanor la regarda jusqu'à ce qu'ils aient disparut dans le lointain.
Elle retourna à ses travaux.
Ce n'est que deux jours plus tard qu'Ivren revint à sa maîtresse. A sa patte était accrochée un petit parchemin enroulé. Elle le décrocha et plaça son animal sur son épaule.
« Pour Elanor.
Ce cher monsieur Bilbon, dont je t'ai souvent parlé, nous invite à prendre le thé, cet après-midi. Je suis sûr que tu arriveras à l'heure, avec ton balai. Les nains seront là aussi. Nous partirons ensuite pour la Montagne Solitaire. Prépare tes affaires.
Gandalf. »
« Bien, allons nous préparer, Ivren. »
Elle mit donc sa tenue de magicienne verte. C'est ainsi qu'on l'avait nommée, dû à la couleur de ses yeux, et de sa passion pour la nature. Pour s'accorder avec se nouveau surnom, elle s'était faite plusieurs tenues d'un vert émeraude, et un chapeau pointu semblable à celui de Gandalf.
Une fois qu'elle eut fourré tout ce dont elle avait besoin pour résister à un long voyage d'hiver (qu'elle mit entièrement dans sa petite sacoche), elle enfourcha son balai, posa Ivren sur le bout du manche et s'envola pour la Comté.
Elle arriva dans la petite ville de hobbit. Elle trouva cela très accueillant et simple, ce qui donnait un charme naturel à l'endroit. Cependant, toutes les maisons se ressemblaient ; ce fut un calvaire pour trouver celle de Monsieur Sacquet. Elle se retrouva sur la place, son balai en main. Au passage, elle aida quelques hobbits, qui avait fait tomber un panier de fruits.
Pour la remercier, ils lui dirent où se trouvait le trou de Bilbon. Elanor les remercia chaudement. Elle se dirigea donc vers la petite colline et monta les quelques marches. Elle avait vu juste avant elle une petite personne entrée. Elle respira un bon coup et frappa à la porte.
Quelques secondes plus tard, la porte ronde s'ouvrit de nouveau, laissant entrevoir un hobbit au cheveux frisés et bien habillé.
« Elanor, pour vous servir, Monsieur Sacquet. Tenez, dit-elle en tendant une boite.
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Une magicienne dans la Compagnie
FanficUne jeune femme, diplômée de Poudlard, étudie les objets magique pour le ministère de la Magie. Mais un jour, elle tombe sur un étrange parchemin, où sont dessinées les portes de la Moria. Lorsqu'elle trouvera son emplacement, et qu'elle les travers...