Chapitre 8 : Gobelins

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La nuit passa relativement vite pour la compagnie. Ils durent se lever tôt ; bien avant le soleil. Ils furent prêts à l'aube.

Lorsque le soleil se leva, perçant les montagnes, la compagnie partit, sans Gandalf, d'Imladris.

« Soyez sur vos gardes, nous allons entrer dans les terres sauvages, prévint Thorin. »

Il ordonna ensuite à Balin de les guider, car il connaissait bien les chemins des environs.

Et ils marchèrent longtemps ; à travers plaines aux couleurs d'automne, comme au raz des montagnes, si chères au cœur des nains.

Bilbon ne perdait pas patience, comme certains auraient pu le croire, et avançait toujours la tête haute. Elanor tenait l'allure, bien que peu habituée à de si longue marche, et surtout en altitude.

Quelques jours plus tard, ils arrivèrent en haut d'une chaine de montagne enneigée. Le paysage était à couper le souffle, mais l'air froid vint rappeler à la jeune femme où elle se trouvait. Rapidement, elle sortit ses vêtements d'hiver et s'en couvrit.

Ils passèrent sur le haut de la montagne, bien loin de toute civilisation.

Ils atteignirent bientôt l'étape la plus difficile du voyage. Une tempête s'abattait violement sur les montagnes, alors que la compagnie passait sur un étroit, très étroit chemin. Le vent et la pluie battante rendait encore plus difficile l'avancée.

Bilbon marcha maladroitement sur un caillou et failli tomber dans le vide, mais fut retenu pas Dwalin et Dori. Le cauchemar ne faisait que commencer.

Un énorme bloc de pierre se retrouva projeter sur la falaise au-dessus d'eux se qui créa un éboulement. Rapidement, Elanor sortit sa baguette et cria « Protégo ! », mais la pression était énorme et son bouclier lâcha. Le rocher fut expulsé dans le vide.

Mais alors, la jeune magicienne vu quelque chose auquel elle ne s'est jamais attendue. La montagne prenait forme humanoïde, et jeta un bloc vers eux.

« Mince les légendes disaient vraie ! cria Bofur. Des géants, des géants de pierre ! »

Un autre monstre prit forme derrière eux. Apparemment, le rocher lui était destiné. Mais le chemin de pierre qu'ils grimpaient était en train de se briser. Ils essayaient de se coller le plus possible à la paroi, mais ils allaient finir par tomber.

Et d'un coup, le chemin se brisa, entre Fili et Kili. Elanor se trouvait juste derrière ce dernier. Kili tendit désespérément la main pour essayer d'attraper son frère, mais la montagne s'éloigna. Le jeune Nain se retourna vers la magicienne, désespéré d'être séparer de son frère et ses amis.

« Elanor ! Vous pourriez utiliser votre balai pour aller les chercher !

-Impossible ! répondit-elle en criant pour se faire entendre. Il y a trop de vent, et même si j'arrivais de l'autre côté en un seul morceau, je ne peux en prendre que deux à la fois ! »

La montagne bougea violement, enfin, le géant. Un autre lui explosa la tête. La jambe sur laquelle se trouvait la moitié de la compagnie se plaqua contre une autre paroi, et ils purent sauter pour y descendre.

Mais le groupe de Fili était encore balancer par le géant qui se battait. Ils s'approchèrent du Thorin, mais furent une nouvelle fois éloignés.

Le géant se fit pousser par un autre sur la montagne. Les nains foncèrent dessus. Et lorsqu'il se releva, ils ne virent pas leurs amis.

« FILI ! criaient à la fois, Kili, Thorin et Elanor. »

Ils coururent jusqu'à l'endroit de l'impact, et découvrirent tous les nains, sains et sauf. Tous les nains étaient là, mais il manquait encore quelqu'un.

Une magicienne dans la CompagnieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant