Chapitre 16 : Thranduil

186 14 0
                                    

« Je n'en ai pas pour longtemps, souffla-t-elle »

Elle fit agilement demi-tour et partit vers Dale. Elle fonçait à une vitesse ahurissante. Elle voyait les soldats Elfes en position, prêts à partir conquérir la Montagne.

Elle se baissa, à la vue de tous. Elle sentit alors les flèches pointées sur elle. Elanor se posa à l'entrée de la cité.

Elle mit son balai à terre et leva les mains. Tandis qu'un capitaine approchait, d'autres Elfes l'entourait, la menaçant de leurs arcs.

« Je ne suis pas armée, dit-elle. Je viens juste parler au seigneur des lieux et à votre roi, messire Thranduil. »

L'Elfe la fouilla et constata qu'elle disait vrai.

« Il faut être fou pour venir ici sans armes, en temps de guerre.

-Je ne la veux pas, et c'est pour ça que je viens parler à votre seigneur.

-Nous verrons s'il accepte de vous voir.

-Je demande juste qu'à la fin de mon entre vue, je puisse repartir comme je suis venue.

-C'est le roi qui en décidera. »

Il marcha en premier, Elanor le suivit, puis la marche fut fermée par le bataillon d'Elfes, qui étaient toujours sur leurs gardes.

Ils montèrent quelques marches, et arrivèrent au point le plus élevé de la ville. Il y avait la une petite tente, gardée par deux soldats à chaque entrée.

Le capitaine lui fit signe d'attendre et entra. Elle entendu alors quelques paroles elfiques, puis l'Elfe revint la voir.

« Vous pouvez entrer, dit-il.

-Merci beaucoup. »

Elle passa l'entrée, et vit le roi Elfe, assis, sirotant une coupe de vin. Elle s'inclina respectueusement, puis se releva.

« A qui ai-je l'honneur ? demanda-t-il, la fixant de son regard froid.

-Elanor, mon seigneur. »

Thranduil fronça les sourcils.

« N'avez-vous pas de nom, comme le font les humains ? N'avez-vous pas de père ?

-Si vous le voulez, je me nomme Elanor Moore, fille de Thalion.

-Vous êtes donc sa fille... intéressant. »

Elanor était perdue. Comment pouvait-il connaître son père ?

« Excusez-moi seigneur, mais vous connaissiez mon père ? demanda-t-elle réellement étonnée.

-Hum, oui. C'était un de mes capitaines, il y a quelques années. Mais il a épousé une humaine, et il n'est jamais revenu. C'est bien dommage, c'était un soldat exemplaire. Enfin, revenons-en à votre présence ici.

-Oui, pardonnez-moi. Je suis venue vous demander qi nous pouvions peut-être faire un accord, afin d'éviter la guerre. Je ne la souhaite pas.

-Je ne veux que récupérer ce qui m'appartient ! Les gemmes de Lasgalen sont miennes ; son grand père me les a volées !

-Si cela peut éviter la guerre, j'essaierai de les lui prendre.

-Dites à Thorin que je veux des excuses de sa part. Peut-être ainsi nous pourrons faire la paix. Mais rien n'est certain.

-Mon seigneur, Thorin devient fou ! Il ne pense plus qu'à son or ; il ne voit même pas vos armées comme une menace pour sa vie, mais pour son trésor ! Avec mon ami, Bilbon Sacquet, nous avons essayer de lui faire entendre raison, mais rien ne fonctionne...

-Dans ce cas, il n'y a d'autres possibilités. Allez-vous-en, je vous laisse regagner la Montagne Solitaire, mais sachez qu'elle sera bientôt reprise ! »

Elanor sortit rapidement, et monta sur son balai. Elle n'attendit même pas de descendre la cité pour monter sur son balai et repartir.

Des questions s'emparaient de son esprit. Mon père ? En Terre-du-Milieu ? Ce....C'était un elfe...Alors pourquoi je n'ai jamais remarquer d'oreilles pointues ? Des questions, qui resteraient sans doutes sans réponses.

Elle s'envola, à pleine vitesse vers la montagne des nains.

Elle traversa sa barrière de protection sans problèmes, et réattérit sur la muraille.

Elle vit Thorin arriver et espéra qu'il ne l'ait pas vue aller à Dale.

« Elanor ! Les défenses magiques sont-elles prêtes ?

-Oui Thorin ! Tout est prêt, personne ne passera tant que je serai encore en vie !

-Parfais, va te préparer aussi maintenant.

-A vos ordres. »

Elle partit dans l'armurerie. Ce fut difficile de trouver quelque chose à sa taille. Finalement, elle mit des jambières, destinées à un homme, mais elle ne trouva pas mieux. Elle avait toujours la côte de mailles que lui avait offerte Fili. Elle fit une tresse et attacha ses cheveux en queue de cheval.

Qu'elle le veuille ou non, elle était prête à se battre.

___

Version 5.

Une magicienne dans la CompagnieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant