Chapitre 12 : Lacville

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Ceux qui dormirent durant cette longue nuit se réveillèrent avec la voix de Bofur.

« Le soleil doit être en train de se lever, dit-il. Ça va bientôt être l'aube.

-Nous n'atteindrons jamais la montagne, n'est-ce pas ? se lamenta Ori. »

Ils s'appuyèrent sur les murs, désespérés de ne pouvoir sortir. Mais alors, une voix familière surgit de nulle part.

« Vous n'êtes pas piégés ici, non ! dit Bilbon, agitant un gros trousseau de clefs. »

Rapidement, il déverrouilla toutes les cellules.

« C'est à vous, dit-il en donnant la sacoche d'Elanor. Il y a toutes vos affaires dedans, y compris votre baguette.

-Vous êtes notre sauveur ! dit-elle. »

Elle entendit un raclement de gorge et se retourna vers Fili. Elle lui sourit et alla vers lui. Les nains sortirent et se regroupèrent. Bilbon leur indiqua un chemin qui descendait, et ils le suivirent sans discuter.

Ils virent au bout de l'escalier qu'ils arrivaient dans une immense cave à vins.

Allongés sur une table, deux elfes saouls dormaient, ronflant bruyamment.

« Tout le monde se glisse dans les tonneaux !

-Mais vous êtes fous ! Ils vont nous trouver ! dit Dwalin.

-Faites-moi confiance !

-Faite ce qu'il dit, ordonna Thorin, entendant les protestations de ses camarades. »

Pour Elanor, ce fut un peu dur de rentrer, mais il finit par y arriver. Les courbatures à venir vont être terribles...

« Qu'est ce qu'on fait maintenant ? dit Bofur alors que tous sortaient la tête au même moment.

-Ne respirez plus. »

Le Hobbit tira sur un levier, ce qui fit basculer tous les tonneaux dans la rivière. Bilbon tomba quelques secondes plus tard.

Seulement, on entendait déjà les soldats s'affoler là-haut, ils avaient déjà repéré leur fuite.

Dans leurs tonneaux, ils pagayèrent avec leurs bras pour avancer. Ils sortirent alors des cavernes, mais ils durent affronter une cascade. Ils tombèrent d'au moins six mètres de haut. Bilbon avait failli se noyer.

Elanor s'approcha le plus rapidement possible du Hobbit, et elle arriva à le faire monter avec elle. Alors qu'ils descendaient le rapide, un cor elfique se fit entendre. Ils arrivèrent peu après à une grille, qui fut fermé par un elfe. Les nains cognèrent contre la grille, alors que les elfes se tenaient prêts au combat.

Mais l'un d'eux chuta, une flèche noir plantée dans le dos.

« Attention ! Il y a des orques ! »

Les monstrueuses créatures tuèrent tous les elfes de garde. Kili sortit de son tonneau, et grimpa sur l'escalier. Il se fit attaquer par un orque, mais le tua grâce à l'épée que lui avait envoyer Dwalin. Il se fit une nouvelle fois stoppé, mais Fili le sauva grâce à un poignard bien tiré.

Plus loin sur la rive, un grand orque pâle, armé d'un arc, tira une flèche dans la jambe de Kili. Le Nain s'arrêta quelques instants, mais tenta de tirer sur le levier.

Il n'y parvint pas. Un orque lui sauta dessus, mais il fut sauvé par une flèche, une flèche elfique. Tauriel, l'elfe rousse, tua tous les ennemis de Kili. Il tira alors sur le levier, et la porte s'ouvrit. Mais il retomba allonger, se vidant de ses forces.

Une magicienne dans la CompagnieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant