La nuit arriva et l'obscurité planait sur la villa. La voiture arriva tardivement dans la soirée après avoir délivré les marchandises. Benedict se dépêchait de descendre. L'allure de la jeune femme était en harmonie avec l'ambiance du décor. Elle avait failli être arcboutée par des branches alors qu'elle ondulait gracieusement sur ses escarpins en velours.
Deux hommes passèrent tout près d'elle comme deux ombres, S'en suivait alors une discussion âpre et monotone.
L'un d'eux portait une veste en kaki à demi-fermé, sur une chemise dont les pattes de boutonnage retombaient en pagaille sur les devantures d'une ceinture mal entrecroisée. M. Roger Peynes les tapotait l'épaule et droit comme un félin se démarqua du petit groupe pour enfin se diriger vers la partie superieure de la villa. Il donnait l'aspect d'un homme sans scrupule mais au fond c'était quelqu'un de bien même s'il paraissait sévère et cinglant dans ses discours.Alors ? il vint vers moi et me demanda en posant délicatement une main sur mon épaule. C'était un geste inattendu.
- Roger Peynes : Où diable étiez-vous passé ? Je vou cherchais depuis un bon moment.
- Lisa : Je m'apprêtais à me rendre au salon
- Roger Peynes : J'aurai besoin de vous après le dîner dit-il en regardant sa montre.
- Lisa : aucun problème, je m'arrangerais pour être là Mr Roger.
En un sens, cela ressemblait plûtôt à une reprimande qu'à une invitation. Cette idée effraya Lisa qui tremblante comme une feuille, s'introduit dans la salle telle une automate. Elle se mit à trembloter comme l'un de ses arbres dépourvu de feuilles mais toutefois ecorché et vide à l'intérieur.
Elle rejoignit la grande salle où déjà la discussion était animée. Benedict Peynes lui fit signe de s'asseoir auprès d'elle. Celle-ci hésita pendant un court instant. Quand Peter se leva pour lui donner une chaise, elle ne pouvait rétrograder.
Le dîner fut servi dans la grande salle. Il consistait en une variété de plat. On le retrouve extrêmement copieux. Le gourmet excitait les pupilles et incitait l'embarras du choix. Un menu très riche de plats exquis y était exposé.
D'autres part, la décoration était divinement assortie â l'évènement du moment. De superbes bougies ornaient le contour des tables. Des petites serviettes entrecoupées étaient déposées dans des calices où le vin miroitait. Le vin coulait à flots. Elle regarda la table avec envie et cela lui faisait remonter l'eau à la bouche.
Le thé fut servi sur la véranda après le dîner. Nous nous regalâmes à brûle pourpoint tantôt de la saveur que de l'
exquisité des petits gâteaux , finement découpés dans des petites moules. C'était une délice de pouvoir manger les sucres. Qu'ils étaient succulents pensa-t-elle en son for intérieur !
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L'île aux Mors...
AdventureCette histoire captivante ramène une jeune femme à se battre entre deux alternatives. Entre ses dérives et son amour impossible, Lisa une jeune fille, adoptée dans une famille parisienne suite à la mort de ses parents, dont les conditions sont aisée...