L'éclat du miroir (19)

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Les journées au maraichâge étaient tièdes et ternes. Notamment l'absence du propriétaire des lieux avaient cautionné l'arrêt de tous les chantiers. Personne ne s'attendait à ce qu'un incident d'importance moindre fasse dérouter le projet de la famille Peynes. Les travaux étaient au point mort et les autres étaient si préoccupés par la santé délicate de sire Roger qu'ils leur étaient inévitable de fermer boutique pendant quelques temps. Pendant ce temps, les ouvriers s'impatientaient d'attendre le feu vert pour la délivraison des commandes.

L'immense champ était silencieux. Les énormes boites en carton étaient éparses ça et là dans les entassoirs. Quelques gros paquets de foin leur servaient  d'agrément. De minces toiles d'arraignée dessinaient des courbes rectilignes sur les boîtes trop longtemps disposés dans un coin. Une énorme masse de poussière avaient envahi ceux-ci.

Lisa regardait avec dedain l'un des entassoirs et relâcha un soupir de découragement. Par mégarde, elle tomba sur des vieilleries qui dataient de son enfance. Ces souvenirs furent un bref retour en arrière exactement au moment où elle avait reçu pinette pour ses dix ans ? Elle continue à farfouiller en remontant le temps malgré elle.

La voix criarde d'une voix bien familière lui parvint de la cour. Lisa n'arrivait pas à y croire pourtant M.Roger était bien là à l'extérieur. Il se tenait sur deux brancards d'une manière un peu maladroite. Je le regardais la tête baissée sachant déjà que j'allais être l'objet de vives reprimandes. Pendant un moment , elle feignit de l'ignorer mais M. Roger lui fit signe de la main.

Mr Roger : Bonjour Lisa

Lisa : Bonjour M.Roger

Roger Peynes: Vous vous rendrez à Manille demain pour faire une livraison avec Richard.

Lisa : M. Roger, je ne ....

- Roger : il n'y a pas de mais qui tient Lisa , étant donné que je ne peux me déplacer , vous ferrez cette livraison à ma place cria-t-il hors de lui.

- Lisa : Je le ferai dit-elle contrainte. Hummmm, M. Roger je vous souhaite bon rétablissement.

- Roger Peynes: Je vous en prie Lisa! Dieu y pourvoira. Ne vous mettez rien en tête!

- Lisa : Je vous remercie M.Roger! Je serai prête pour demain.

Il lui toucha légèrement l'épaule et s'en alla.  De retour à ses besognes, Lisa n'avait qu'une idée en tête,  entamer la préparation de ses bagages pour le voyage . En tout cas, ce déplacement ne présageait rien de bon.

L'île aux Mors...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant