Le dilemme !! Chapitre 18

9 2 0
                                    


Je suis dans l'avion de retour !!! Je viens de dire à ma fille que je ne la reverrai pas de sitôt et ça me déchire le cœur.
Nous étions en pleurs chez mes parents, seul mon père m'a raccompagné cette fois.
Et les mots de Tom résonnent dans ma tête. J'ai vraiment tout foutu en l'air, je suis partie et je vais juste récolter ce que j'ai semé.
Comment je vais pouvoir me battre en étant si loin. Je vais la perdre, je vais peut-être perdre Ethan, et mon monde s'écroule pour la deuxième fois.

Seule dans ma rangée, je regarde par le hublot en essayant de garder espoir. Les écouteurs dans les oreilles, l'album de Fréro Delavega tourne en boucle. Les paroles de leurs chansons me parle tellement, je pourrais croire qu'ils racontent ma vie. Mon souffle se fait court secoué par les sanglots.
J'ai passé le trajet à pleurer, à me poser mille questions, et surtout cette question..... dois-je rentrer ? Dois-je revenir en France ?
Vais-je tout perdre ? vais-je me perdre ? les perdre ?

C'est la voix du commandant de bord qui me sort de mes pensées. Nous allons atterrir et j'ai une mine affreuse. Je dois me reprendre avant de me retrouver face à Ethan. Je file aux toilettes me rafraîchir avant d'être obligée d'attacher ma ceinture.
Je sèche mes larmes, souffle un bon coup.... ça va aller.

De retour sur le sol Canadien, je récupère mon bagage, enfile mes lunettes de soleil et file par les portes qui mènent dehors. Les rayons du soleil réchauffent mon visage, et je le vois lui qui réchauffe mon cœur.
Me blottir contre lui, c'est tout c'que je veux et tout en lisant dans mes pensées c'est exactement ce qu'il fait. Mon cœur revit de le retrouver.
Nos lèvres se retrouvent tout naturellement et avec tendresse il me cajole de sa langue.
J'ai l'impression de retrouver mon Oxygene.
                - Ça va Trésor ? Je suis content de te voir. Me dit-il tout en me gardant contre lui.
                - Oui ça va mieux ?
                - Comment ça ça va mieux ? Y'a eu un problème ?
                - Non juste pressée de te voir. Tu m'as manqué.
                - Tu m'as manqué aussi. On y va, on rentre chez nous.
D'un hochement de tête je lui signifie que je suis prête à le suivre et je suis contente de prendre le chemin de notre appartement.
Ma vie est ici depuis plusieurs mois maintenant, et j'ai mes repères, même si le plus important, c'est lui. Il est mon pilier, ma joie de vivre. Et si je dois le quitter je suis pas sûre de tenir. Je regarde par la fenêtre de la voiture le paysage défilé. La main d'Ethan sur ma cuisse et ma main sur la sienne. Je l'ai retrouvé.

C'est ensemble que nous passons l'entrée de notre cocon. Je respire un bon coup d'aise et m'affale dans le canapé !!!
               - Ahhhh ça fait du bien !!! Être chez sois, rien de mieux.
               - Je suis bien d'accord. Je ne pourrais plus vivre chez mes parents !!
Il s'assied à mes côtés.
               - Ils n'ont pas été pénibles. C'est juste que c'est ici ma vie maintenant et le fait d'être ici avec toi ça me fait du bien.
Je me blotti dans ses bras, je profite de son odeur qui m'a tant manqué. Nous restons plusieurs minutes comme ça, juste en mode câlin. Une semaine que je suis vide de sa présence, que je n'ai pas eu ma drogue.

Ethan se redresse en passant sa main derrière ma tête et de son pouce il caresse tendrement ma joue.
                - Lia il faut que je te dise quelque chose !!
Il a l'air bien sérieux et je sais pas pourquoi mais la peur prends le dessus et je lui lâche de but en blanc
                - Je t'aime !!!
Je dégluti consciente que je viens de lâcher une bombe. Nos yeux se regardent sans se lâcher. Je sais pas si je dois fuir, il ne dit rien. Je commence à reculer dans se silence pesant, mais il me retiens et plaque ses lèvres sur les miennes. Je reprends alors mon souffle ne m'étends pas aperçu que j'avais retenu ma respiration.
                - Je t'aime aussi !! souffle-t-il contre les lèvres.
Je soupire d'aise de l'entendre prononcer à son tour ses mots magiques.
               - Tu m'as fait peur, j'ai cru que j'allais fuir de honte.
Un petit rire s'échappe de sa bouche.
               - Tu te moques de moi en plus.
               - Non c'est juste que tu m'as devancé et que je ne m'y attendais pas.
               - Je t'avoue que je sais pas pourquoi je t'ai dit ça comme ça sans prévenir.
               - Peut-être parce que tu en avais envie !!
               - Peut-être ? Je pose à nouveau mes lèvres contres les siennes et approfondie notre baiser. Il m'a tant manqué.
Je me décide à m'asseoir à califourchon sur lui et déclenche ce brasier en moi. Avec ses mots échangés, le manque de lui, et la tendresse qu'il m'apporte, je le veux, maintenant. J'ai besoin qu'il me prouve ses mots, son manque.
               - J'ai envie de toi maintenant. Lui dis-je.
               - Tout c'que tu veux Trésor.
Nous faisons voler nos t-shirts à travers le salon, et commençons à déboutonner nos jeans. Mais c'est sans compter la sonnette qui raisonne.
On se détache à contre coeur en se regardant dans les yeux.
             - C'est qui ? Nos voix se mélangent à l'unisson qui nous provoque un petit rire.
             - J'en sais rien. Je n'attends personne vu que tu es là !!
             - Laisse alors, qui que se soit ils partira. Dis-je.
Je reprends possession de sa bouche et m'attaque de nouveau à son pantalon mais des coups raisonnent à nouveau !!!
             - Mais c'est pas possible !!! Je râle de frustration.
             - Et les tourtereaux ont sait que vous êtes là !!! Lâchez-vous et venez nous ouvrir.
             - Sérieux !!! Putain..... Râle à son tour Ethan. Partie remise Trésor mais ça sera meilleur me dit-il à l'oreille en mordillant mon épaule.
Il me déclenche des frissons qui me parcourent l'échine. Je le stoppe dans sa course et lui offre un dernier baiser sauvage avant que nous allions ouvrir.
              - Tu perds rien pour attendre...
              - j'espère bien... il me dédie un dernier clin d'œil avant d'aller ouvrir. On arrive !!! Répond-il.
Nous ramassons nos fringues et les renfilons en vitesse. Frustration quand tu nOus tiens.

Entre nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant