La Garde du Roi Lion - Tome 3 : Baliyo est amoureux

Chapitre 5 : Réflexions et confidences

Note de Nolwenn Finnigan : Coucou tout le monde, voici le chapitre 5 (Oui je sais, j'ai été rapide pour le mettre en ligne pour une fois XDDD), il est un petit peu plus court que les autres - je m'en excuse d'avance :'( - mais j'espère qu'il vous plaira quand même.

Bonne lecture à vous :).

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   Le soleil commençait à se lever gentiment sur la Terre des Lions, réveillant petit à petit ses habitants, Baliyo fut le premier à se lever ce matin-là. Etirant tous ses membres et baillant à s'en décrocher la mâchoire, il entreprit ensuite de descendre à la rivière pour se désaltérer et humidifier un peu sa gorge qui était incroyablement sèche en ce moment.

Arrivé sur les berges, il fut très surpris d'y trouver son oncle en train de se passer de l'eau fraiche sur le visage et dans sa crinière.

-Surak ? Qu'est-ce que tu fais là de si bon matin ? Je croyais que tu ne te levé jamais aussi tôt...

-Pas dormi de la nuit, marmonna-t-il d'une voix pâteuse en essayant d'aplatir une mèche rebelle avec de l'eau.

-Ah bon ? Dit Baliyo en s'asseyant à côté de lui. Qu'est-ce qu'il t'est arrivé pour que tu n'es pas fermé l'œil de la nuit ? Un cauchemar ?

-Pire que ça... Raion et Fleck ont pas arrêté de me coller toute la nuit.

Baliyo faillit s'étouffer de rire avec l'eau qu'il était en train de boire et regarda son oncle d'un air amusé :

-Oh ne leur en veut pas. Ils ont juste cru que tu allais mourir le jour ou Mwongo et ses acolytes sont venus se venger il y a six mois. Ils t'aiment, c'est tout.

-Oui mais là c'est trop, répliqua Surak qui commençait à s'énerver sur sa mèche, c'est à peine s'ils ne me suivent pas lorsque je vais me soulager dans un coin ! Mwongo ne m'a pas achevé que je sache, je suis toujours de ce monde alors inutile d'en faire des tonnes !

Baliyo éclata de rire et répondit :

-C'est si beau n'empêche l'amour qu'il y a entre toi et ces lionceaux.

-Oui, un peu comme toi avec Zurii, répondit Surak en esquiçant un sourire moqueur.

Cette fois-ci, Baliyo s'étrangla vraiment avec son eau. Il recracha tout en toussant et dévisagea son oncle en répondant :

-Je ne vois pas de quoi tu parles !

-Mais oui, bien sûr. Tu crois que je n'ai pas vu la façon dont tu l'as regardé hier soir pendant le diner ?

-Tu te fais des idées Surak !

Baliyo se mit à rougir et détourna le regard, ce qui amusa beaucoup son oncle qui éclata de rire :

-Arrête de me mentir Baliyo je te connais depuis que tu es bébé, je te rappelle que c'est moi qui t'es en partie élevé...

-Et bien dans ce cas tu me connais très mal, je ne suis pas amoureux de Zurii !

-Très bien mon neveu, si tu le dis, répondit Surak en retournant s'occuper de sa mèche. Oh tiens, regarde là voilà !

-Ou ça ? Demanda Baliyo soudain prit d'une grande excitation.

Il regarda de tout côtés mais ne vit Zurii nulle part. Surak se mit à rire devant l'air hébété qu'avait pris son neveu.

-C'est pas marrant ! Répliqua Baliyo en envoyant de l'eau au visage de son oncle lorsqu'il compris que c'était une blague.

-Un petit peu quand même, si seulement tu avais pu voir ta tête !

-Tu veux qu'on parle de la tienne ? T'as vu l'état de ta crinière ?! Moi au moins la mienne ne fait pas de mèches rebelles le matin !