La Garde du Roi Lion - Tome 3 : Baliyo est amoureux

Chapitre 18 : C'est un miracle

Note de Nolwenn Finnigan : Coucou les amis, je vous met en ligne le chapitre 18, j'espère qu'il vous plaira ;). Je vous rassure tout de suite, il est un peu plus joyeux que le précédent XD.

Bonne lecture à vous X).

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   Zurii n'avait plus peur des braconniers à présent, elle était aussitôt sortie de sa caisse de transport et s'était précipité auprès de Baliyo, en pleurant comme jamais elle n'avait pleuré auparavant.

-Baliyo ! Baliyo je t'en prie, réveille-toi ! Ne m'abandonne pas...

Allongé à côté du corps du lion de ses rêves, les larmes coulaient en cascade le long des joues de la pauvre lionne. Zurii avait bon espoir que Baliyo finisse par se réveiller et la serre contre lui pour la rassurer, mais le jeune lion ne bougeait pas d'un pouce.

-Oh Baliyo...

Zurii se blottit contre le corps du petit frère de Rani et fermi ses yeux inondés de larmes de profond chagrin, enfouissant son visage dans les mèches brunes de la crinière de ce dernier. Elle n'était jamais tombée amoureuse avant de connaitre Baliyo et son premier amour venait de mourir, assassiné par des braconniers, l'abandonnant dans le monde des vivants avec pour seule compagnie son immense chagrin et ses larmes.

-Je suis vraiment désolée, dit Amanda en posant l'une de ses mains sur l'épaule de Zurii, je... je sais à quel point tu l'aimais...

La jeune lionne décolla son visage de la crinière de son défunt amour et regarda la jeune fille, qui pleurait beaucoup également. Pour la première fois depuis qu'elle la connaissait, Zurii vint se blottir contre Amanda, posant sa tête sur les jambes de la jeune fille pour la câliner. Amanda entoura alors le cou de Zurii de ses bras et pleura avec elle la mort subite du lion qu'elles aimaient beaucoup l'une comme l'autre...

-Ta femme Cécile n'aurait pas approuvé du tout ce que tu as fait Simon, dit soudain un homme dans le fond avec un air sévère.

Simon Rich, qui jusqu'à présent était resté tétanisé par ce qu'il voyait, bondit presque sur l'homme qui avait osé parler ainsi de sa défunte épouse et lui dit, presqu'en lui hurlant dessus :

-Je t'interdis de parler de ma femme comme ça Alberto !

-Je ne fais que dire la vérité Simon, répondit le dénommé Alberto sur le même ton que son chef, parce que la vérité je la connais !

Alberto était le meilleur ami de Simon, mais également le parrain de la jeune Amanda. Dans le campement, il était la seule personne capable de raisonner Simon Rich et le calmer lorsque celui-ci piquait des crises de colère monstrueuses.

-TAIS-TOI !!!! Hurla encore plus fort Simon.

-NON, JE REFUSE DE ME TAIRE !!! Hurla à son tour Alberto. Je pense qu'il est temps que tu dises la vérité à ta fille, tu lui mens sur les circonstances de la mort de sa mère depuis bien trop longtemps maintenant !

-LA FERME ALBERTO ! LA FERME !!!

-Quoi ? S'exclama Amanda. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?

-Amanda ça ne te regarde pas ! Dit sèchement Simon à sa fille.

-Bien sûr que si que ça la regarde ! Répondit méchamment Alberto. Nous parlons peut-être de ta femme mais Cécile était aussi sa mère, elle a le droit de connaitre la vérité !

-Mais quelle vérité ? Dit Amanda. Maman est morte d'un cancer, c'est ce que papa m'a toujours dit.

Alberto croisa méchamment les bras sur son torse et regarda Simon :